La nullité absolue peut être demandée par toute personne justifiant d'un intérêt, ainsi que par le ministère public. Elle ne peut être couverte par la confirmation du contrat. La nullité relative ne peut être demandée que par la partie que la loi entend protéger.
L'action en nullité relative ne peut être engagée qu'à l'initiative de la ou les personnes protégées par la loi qui a été violée, c'est-à-dire, la partie victime voire ses héritiers (ayants-cause). De plus, dans la mesure où la violation est de moindre gravité, la nullité relative peut faire l'objet d'une confirmation.
Dans tous les cas où, conformément à l'article 184, l'action en nullité peut être intentée par tous ceux qui y ont un intérêt, elle ne peut l'être par les parents collatéraux, ou par les enfants nés d'un autre mariage, du vivant des deux époux, mais seulement lorsqu'ils y ont un intérêt né et actuel.
En matière de nullité absolue cette fois, toute personne ayant un intérêt peut demander la nullité de l'acte. Il s'agit donc des parties au contrat ou leurs héritiers, les créanciers de ces parties, etc.
L'intérêt et la qualité à agir. La nullité d'un brevet peut être demandée par toute personne ayant un intérêt direct et personnel à agir (31 CPC). On dit souvent que l'intérêt à agir doit être personnel et direct, légitime, né et actuel.
« La nullité est absolue lorsque la règle violée a pour objet la sauvegarde de l'intérêt général. Elle est relative, lors que la règle violée a pour seul objet la sauvegarde d'un intérêt particulier ».
la nullité doit être prévue par un texte ou à défaut, il doit s'agir d'une formalité substantielle ou d'ordre public, le vice de forme doit avoir causé un grief à la partie adverse même s'il s'agit d'une nullité substantielle ou d'ordre public, l'acte irrégulier ne doit pas avoir été régularisé.
Le contractant lésé peut demander la nullité de la vente
Lorsque le vendeur ou l'acheteur n'exécute pas son obligation, ou ne le fait qu'imparfaitement, son cocontractant a deux possibilités : obtenir l'exécution forcée du contrat ; obtenir l'annulation du contrat (article 1184 du Code civil).
Aux termes de l'article 1181, alinéa 1er, du Code civil, « la nullité relative ne peut être demandée que par la partie que la loi entend protéger ». Ainsi, en matière contractuelle, c'est celui dont le consentement a été vicié, qui a seul le pouvoir de demander la nullité du contrat.
B) Les tiers
S'ils ne sont ni créanciers, ni ayants cause, ils ne peuvent pas demander l'annulation.
Les cas de nullité relative peuvent être constitués par un vice du consentement des époux (violence exercée par l'un des époux, erreur sur les qualités essentielles de la personne), d'un défaut d'autorisation des ascendants pour un mineur ou de la personne qui prend en charge un majeur sous protection.
Le mariage atteint d'une nullité absolue ne peut se confirmer ni expressément, ni tacitement, non plus que par l'écoulement d'un laps de temps.
Fondement de l'annulation
En effet, annuler un mariage implique de se fonder sur : une nullité relative : un vice du consentement, une erreur sur la personne ou sur les qualités essentielles de la personne (incapacité à avoir des enfants, non connaissance de la séropositivité d'un époux, etc.)
La nullité est la sanction de l'invalidité d'un acte juridique, ou d'une procédure. soit que la cause de la nullité réside dans l'absence de l'utilisation d'une forme précise qui est légalement imposée, soit qu'elle résulte de l'absence d'un élément indispensable à son efficacité.
Le défaut de pouvoir d'une partie ou d'une personne figurant au procès comme représentant soit d'une personne morale, soit d'une personne atteinte d'une incapacité d'exercice ; Le défaut de capacité ou de pouvoir d'une personne assurant la représentation d'une partie en justice.
L'erreur de droit ou de fait, à moins qu'elle ne soit inexcusable, est une cause de nullité du contrat lorsqu'elle porte sur les qualités essentielles de la prestation due ou sur celles du cocontractant.
Un contrat conclu pour une durée indéterminée peut être résilié à tout moment, sous réserve de respecter un préavis et/ou des frais de résiliation prévus au contrat. La durée du préavis de résiliation du contrat ne peut excéder dix jours à compter de la réception par l'opérateur de la demande de résiliation.
Le régime de la nullité absolue :
Tout intéressé peut se prévaloir de la nullité : les parties au contrat, les ayants cause particuliers, universels, les créanciers chirographaires, le ministère public en cas d'atteinte à l'ordre public, ou encore le juge qui peut la soulever d'office.
La nullité du contrat de vente immobilière peut être demandée sur le fondement du dol, à condition de prouver une manœuvre dolosive, provenant du vendeur et ayant provoqué une erreur de la part de l'acquéreur. Le silence sur le caractère inondable d'une maison peut constituer une manœuvre dolosive.
Ainsi à compter du lendemain de la signature de la promesse de vente, l'acheteur dispose de dix jours pour se rétracter. Aucune justification ne lui sera demandée, il lui suffira d'envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception. Rien de plus simple donc !
Le vendeur, lui, ne peut pas annuler un compromis de vente. Il n'a, en effet, pas la possibilité de se rétracter, même s'il ne veut finalement plus vendre son bien immobilier. Dans le cas où il ne respecte pas son engagement, l'obligation d'exécution de la promesse de vente peut lui être imposée.
Autrement dit, si l'acquéreur peut obtenir le remboursement par l'administration fiscale des taxes composant les frais de notaires, le paiement de ces taxes ne constitue pas un préjudice indemnisable par le vendeur du bien dont la vente a été annulée et par le notaire qui a concouru à la vente.
Toute personne qui justifie d'un intérêt pour agir peut demander au juge administratif l'annulation pour excès de pouvoir d'un acte réglementaire, dans les deux mois qui suivent sa publication.
Généralités. La nullité est la sanction par laquelle un acte est anéanti. L'acte est considéré n'avoir pas existé, et les parties ne peuvent s'en prévaloir. En matière contractuelle, en cas de nullité du contrat, les choses doivent être remises dans l'état antérieur à l'acte annulé.
La nullité peut être soulevée dans le délai de 6 mois à compter de chaque acte durant une instruction, et jusqu'à l'audience en cas de citation directe devant le Tribunal correctionnel, de Police ou de proximité statuant en matière pénale.