Même si le Code du travail pose le principe “à travail égal, salaire égal” un salarié ne peut imposer une augmentation de salaire à son employeur en raison du fait qu'un autre salarié est mieux rémunéré au sein de l'entreprise pour le même travail.
L'augmentation moyenne des salaires en France devrait s'élever à 3,1% en 2022 et 3,3% en 2023, selon une enquête de WTW. Dans un contexte d'inflation galopante et de difficultés de recrutement, les entreprises sont incitées à repenser leurs politiques de rémunération.
Afin de bénéficier d'une augmentation de salaire, le salarié doit nécessairement effectuer une demande auprès de son manager, hormis s'il s'agit d'une augmentation automatique.
Selon une étude de l'Apec, le salaire moyen d'un cadre en France en 2022 est de 56 00€ brut annuel contre un salaire médian de 49 000€. Bien évidemment, le salaire médian en France est plus élevé avec l'âge. En effet, les cadres de plus de 55 ans affichent un salaire médian brut de 55 000€ en France en 2022.
La loi n'impose pas le versement d'une prime ou une revalorisation de salaire en fonction de l'ancienneté du salarié. Cette prime est obligatoire uniquement si elle est prévue soit contractuellement, soit par un accord, une convention collective de l'entreprise ou un usage.
Une demande d'augmentation de salaire doit être justifiée et bien expliquée. Il s'agit d'un projet mûrement réfléchi. En effet, vous ne pouvez pas simplement aller voir votre manager et exiger une augmentation par rapport à ce que mentionnait votre contrat de travail au moment de votre embauche sur le poste.
Il existe plusieurs justifications à une augmentation de salaire : La performance du collaborateur qui est durable et confirmée dans le temps. En cas d'efforts ponctuels exceptionnels, il existe d'autres leviers comme des bonus, des congés supplémentaires ou des cadeaux, par exemple.
Par la présente, je vous prie donc de bien vouloir considérer une revalorisation de mon salaire aujourd'hui fixé à (indiquer le montant du salaire actuel) afin de le porter à (indiquer le montant du salaire souhaité avec l'augmentation), et me permettre de poursuivre cet investissement professionnel tout en veillant, ...
Il s'agit d'évoquer votre avenir professionnel, vos motivations, vos ambitions, ce travail dans lequel vous vous investissez tous les jours. Mettez les formes ! Un rendez-vous pris de façon formelle, comme si vous passiez un entretien pour négocier votre salaire d'embauche auprès d'un cabinet de recrutement.
La réponse est donc très attendue : il faut demander un pourcentage d'augmentation. La clé du succès réside dans la formulation d'une fourchette d'augmentation salariale se situant entre 5 à 10 % de son salaire fixe, selon les arguments à mettre en avant pour défendre la hausse.
L'employeur refuse de m'accorder une augmentation : est-ce légal ? L'employeur n'est pas tenu par un texte de loi ou une norme juridique, de faire bénéficier aux salariés d'une augmentation, sur leur demande. Pour autant, la fixation du salaire et son évolution sont encadrées par des normes juridiques.
Les éléments de la rémunération pouvant être modifiés sans l'accord du salarié Certains éléments de la rémunération ne sont pas contractualisés, c'est-à-dire qu'ils ne figurent pas dans le contrat de travail mais résultent d'un usage ou d'un accord collectif. Il peut s'agir de primes, ou d'un 13ème mois par exemple.
Véronique Brouillet, la directrice de l'Union patronale Charente, explique : « Tant que le salaire reste supérieur au Smic, même de quelques euros, l'employeur n'a pas l'obligation de revaloriser le salaire. Par contre, si le salaire devient un jour inférieur au Smic, il devra au moins l'aligner sur le Smic. »
WAAGE est une plateforme web gratuite, développée par le cabinet de conseil en rémunération et politique salariale PEOPLE BASE CBM, qui permet à chaque salarié de calculer son salaire afin de connaître rapidement et en temps réel, son positionnement salarial par rapport au marché.
Dites-lui, qu'à moins qu'il ne vous fasse une contre-proposition, vous ne pouvez accepter son offre parce que son montant est insuffisant pour faire face aux charges mensuelles que vous avez à assumer. Rappelez votre intérêt pour le poste/société (si c'est le cas) et gardez la porte ouverte.
Si vous avez contribué à l'augmentation du chiffre d'affaires de l'entreprise, ou si vous lui avez apporté des clients qui lui assureront un bénéfice pour quelques années, vous disposez sans conteste d'un excellent argument pour justifier cette augmentation.
A quel moment négocier son salaire ? Un salaire peut être négocié à plusieurs moments. Dès l'entretien d'embauche, un candidat peut négocier son salaire en mettant en avant son expertise, ses compétences, ses diplômes. Un salarié peut également négocier son salaire lors de son entretien annuel d'évaluation.
Temps de lecture : 3 min. Le taux d'inflation a passé la barre des 6 % en août, et ce n'est pas fini. Si le SMIC a été revalorisé quatre fois depuis le début de l'année, comme le veut la loi, les salaires eux, ne suivent pas.
La société de courtage WTW estime de son côté que l'augmentation moyenne des salaires devrait s'établir à 3,1% en 2022. Une bonne nouvelle pour les salariés, à première vue, d'autant plus après les faibles niveaux d'augmentations de 2021 (taux médian autour de 1%).
Pour autant, il est d'usage de donner une fourchette annuelle, généralement comprise entre -10 % et +10 % de la norme salariale ou de l'ancien salaire, et toujours en brut. De nombreux éléments peuvent aussi vous aider à estimer ce futur salaire : - Le salaire spécifié dans l'annonce quand l'information est donnée.
Prétention salariale, la réponse précise : donner un chiffre, suivi d'une question. C'est la réponse que les recruteurs attendent, en salaire brut annuel. Mais ne vous contentez pas de répondre 35 000 euros.
Parler de fourchette de salaire
Lorsque vous abordez la question du salaire, parlez en termes de fourchette. Le bas de la fourchette sera votre minimum acceptable, et la borne haute le montant qui vous satisfera le plus. Demander une fourchette permet de donner un cadre à la négociation et de faciliter la discussion.