C'est votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui vous versera vos indemnités journalières, sauf si votre entreprise prévoit le maintien de salaire en cas d'arrêt de travail. Dans ce cas, c'est votre employeur qui percevra les indemnités journalières versées par votre caisse primaire d'assurance maladie.
Les IJ maladie sont dues après un délai de carence de 3 jours. Elles sont donc versées à compter du 4ème jour. Il n'existe pas de versement de demi-indemnités journalières. Le point de départ du délai de carence correspond donc au premier jour entièrement non travaillé.
Pendant l'arrêt, il perçoit (sous conditions) des indemnités journalières (IJ) de son organisme de Sécurité sociale (CPAM ou MSA), qui ne couvrent pas la totalité de la perte de salaire. L'employeur verse des indemnités complémentaires si le salarié remplit certaines conditions.
La suspension du contrat de travail entraîne logiquement la suspension des obligations afférentes. Le salarié est donc dispensé d'accomplir sa prestation de travail. En conséquence, l'employeur ne doit plus lui verser de salaire en contrepartie.
C'est votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui vous versera vos indemnités journalières, sauf si votre entreprise prévoit le maintien de salaire en cas d'arrêt de travail.
Les indemnités journalières (IJ) sont égales à 50 % du salaire journalier de base. Si vous êtes payé au mois, votre salaire journalier de base est égal au total des 3 derniers salaires bruts perçus avant l'arrêt de travail, divisé par 91,25.
En premier lieu, l'Assurance-maladie verse au salarié des indemnités journalières à partir du quatrième jour qui suit l'arrêt de travail, soit un délai de carence de 3 jours. L'indemnité journalière est égale à 50 % du salaire journalier de base, calculé sur les trois derniers mois de salaire brut.
L'indemnisation par l'employeur débute à compter du 8e jour d'arrêt pour maladie (art. D1226-3 du Code du travail) sauf disposition conventionnelle plus favorable (voir encadré). Rappelons que l'indemnisation par l'assurance maladie démarre à partir du 4e jour d'arrêt.
Le délai de carence est fixé à 3 jours, comme pour les travailleurs du secteur privé. Les IJ sont maintenant versées jusqu'au 90ème jour d'arrêt, soit 87 jours au total (en retranchant les 3 premiers jours de carence). Passé ce délai, c'est votre caisse qui prend en charge votre indemnisation, si vous y avez droit.
Le délai de carence est le laps de temps durant lequel un salarié malade n'est pas indemnisé par la Sécurité sociale. Dans le secteur privé, ce délai est actuellement de trois jours. Il ne perçoit ses premières indemnités qu'à partir du quatrième jour d'arrêt.
Je vous informe que le fait que deux arrêts de travail se chevauchent ne pose pas de problème. Vous n'avez pas de démarche spécifique à effectuer. Pensez à envoyer votre bulletin d'hospitalisation ou votre arrêt à votre caisse primaire d'assurance maladie.
Les indemnités journalières sont dues chaque jour calendaire à partir de la date d'arrêt de travail, et donc également pour les week-ends et jours fériés. L'indemnisation de l'arrêt maladie n'intervient pas avant l'écoulement d'un certain temps après la déclaration de l'arrêt.
Pour compenser une baisse de rémunération importante, l'employeur verse en plus de ces IJSS (souvent insuffisantes) un complément de salaire, calculé selon un pourcentage prédéfini du salaire. Ce complément de salaire est versé à partir du 8ème jour d'absence.
Est-ce que la mutuelle complète les indemnités journalières ? Tout à fait. L'indemnité journalière versé par exemple par le contrat COMPLÉVIE vient compenser dès le premier jour d'arrêt de travail la perte de salaire, en complément des IJSS (Indemnités Journalières de Sécurité Sociale).
Les conditions pour bénéficier du maintien de salaire
la constatation d'une incapacité temporaire de travailler. la transmission sous 48 h d'un certificat médical à la Caisse primaire d'Assurance Maladie (CPAM) le salarié est soigné en France ou dans un état membre de l'espace économique européen.
Le délai de carence est de 7 jours pour un arrêt maladie. Le maintien de salaire est donc à partir du 8ème jour. L'employeur doit maintenir le salaire à hauteur de 90% du salaire brut pendant 30 jours, puis les 2/3 de cette rémunération pendant 30 jours.
Si votre employeur a mis en place une subrogation lors de votre arrêt de travail, les indemnités journalières lui seront donc versées après ce délai de carence. Le délai de carence de 7 jours correspond certainement à l'indemnité complémentaire versé par l'employeur.
Il n'est pas possible de transmettre votre arrêt directement par mail ; cependant, les professionnels de santé peuvent directement télétransmettre les arrêts à votre caisse grâce à votre carte Vitale. Dans ce cas, seul le volet 3 destiné à votre employeur (ou à Pôle emploi selon votre situation) vous est alors remis.
Les salariés peuvent bénéficier d'indemnités journalières complémentaires de l'employeur, sans délai de carence, jusqu'au 31 décembre 2022 au plus tard selon l'ordonnance du 31 août 2022. L'arrêt de travail en ligne peut être demandé sur le site declare.ameli.fr .
Les assurés n'ont aucune démarche à effectuer. Pôle emploi prend en charge le paiement pour tous les demandeurs inscrits au 31.10.2021, qu'ils soient indemnisés ou non. Pour les versements effectués par l'URSSAF et par l'employeur, l'indemnité sera versée avant la fin de l'année 2021.
Salariés de droit privé Selon sa situation, l'assuré peut bénéficier d'indemnités journalières ou être placé en activité partielle. Les renseignements sur l'activité partielle sont disponibles sur le site du ministère du Travail, du plein emploi et de l'insertion ou auprès des employeurs.
Le 1er jour de congé de maladie, appelé jour de carence, n'est pas rémunéré. Lorsque l'arrêt de travail n'est pas causé par un accident du travail ou une maladie professionnelle, le contractuel bénéficie du maintien de son traitement indiciaire s'il justifie d'une certaine ancienneté.