1er du CPP à compter du 31 mars 2020, toute personne poursuivie, devant le tribunal de police, pénalement ou civilement responsable, qui a fait l'objet d'une relaxe, est privée du droit de demander le remboursement des frais non payés par l'État et qu'elle a exposés pour les besoins de sa défense.
En principe, chacun doit prendre en charge les frais qu'il a engagés pour le procès. Mais vous pouvez demander au juge de mettre une partie ou la totalité de vos frais irrépétibles à la charge de votre adversaire. Le juge décidera en fonction des circonstances de l'affaire.
Cela signifie que lorsqu'un Juge considère qu'une partie au procès a tort et la condamne, il peut, si l'autre partie en a fait la demande, la condamner également à payer tout ou partie des frais d'avocat de celui qui gagne l'affaire.
L'acquittement est une mise hors de cause de l'accusé dans une affaire criminelle mais qui peut, toutefois, faire l'objet d'un appel. On dit alors que l'accusé a été acquitté (et non "relaxé") d'un crime. La relaxe ne porte, elle, que sur les délits et les contraventions.
Tarifs des formalités judiciaires
Assignation en référé : 41,93 € pour une demande de provision et 70,02 € pour une demande d'expertise (pour 2 parties) et 16,99 € par partie supplémentaire.
Les frais irrépétibles sont toutes les dépenses occasionnées par le procès, mais qui ne sont pas comprises dans les dépens. Il s'agit principalement des honoraires d'avocats, mais aussi d'autres dépenses liées au procès, comme par exemple les frais de déplacement et d'hébergement.
La relaxe est en droit pénal français une décision prononcée par un tribunal correctionnel, un tribunal de police ou une cour d'appel, lorsque la preuve de la culpabilité d'un prévenu n'est pas établie au cours du procès ou que les poursuites judiciaires dont il fait l'objet sont jugées infondées par le tribunal.
Relaxe = décision prise par un tribunal d'abandonner les poursuites contre la personne qui en était l'objet. Terme de droit.
La relaxe est une décision de justice issue d'un jugement du tribunal correctionnel ou du tribunal de police par laquelle un prévenu est déclaré non-coupable à l'issue de son procès. On dit alors que la personne est relaxée d'un délit ou d'une contravention.
Si un différend est susceptible de recevoir une solution amiable, avant toute procédure ou lorsqu'une action est déjà pendante devant une juridiction, l'avocat ne peut prendre contact ou recevoir la partie adverse qu'avec l'assentiment de son client.
Pour savoir si vous bénéficiez d'un contrat d'assurance de protection juridique, vous devez vérifier vos contrats d'assurance. En effet, elle peut être incluse dans différentes polices et notamment l'assurance habitation, l'assurance automobile, les cartes de crédit, la complémentaire santé, etc.
Plus exactement, le perdant doit rembourser au gagnant un montant destiné à couvrir en grande partie ce que le gagnant a dû payer à son propre avocat : c'est ce qu'on appelle l'indemnité de procédure, et le système dans son ensemble s'appelle la « répétibilité » des frais et honoraires d'avocat.
En matière civile, les frais directement liés à la procédure engagée sont appelés « dépens ». Les dépens correspondent à des sommes qu'il a été nécessaire d'exposer pour obtenir une décision de justice (frais liés aux instances, actes et procédures d'exécution).
Le principe : le perdant paie les dépens
Et peu importe qui a saisi le juge au départ ! Au terme d'un procès, une partie obtient gain de cause (le “gagnant”) et l'autre partie est considérée comme ayant tort (le “perdant”). En principe, c'est le perdant qui prend en charge les dépens.
Le coût de la signification est à la charge de la partie « gagnante » ; toutefois, la somme est généralement remboursée par la partie adverse au titre des dépens. Faire signifier un jugement par huissier coûte environ 80 €.
La relaxe est prononcée par le juge du tribunal de police s'il s'agit d'une contravention ou par le juge du tribunal correctionnel pour les délits. Dans quels cas ?
Un avis de classement sans suite est transmis au plaignant. Il indique le motif pour lequel le procureur de la République a pris une décision de classement.
Effets de l'appel
L'exécution du jugement est suspendue : la peine n'est pas mise en œuvre. Si l'appel porte également sur les intérêts civils, ceux-ci ne peuvent pas être recouvrés, c'est-à-dire qu'on ne peut pas en obtenir le paiement. L'affaire est rejugée par la cour d'appel.
En résumé : Contrairement à l'acquittement, le non-lieu est prononcé par une juridiction d'instruction au terme de la phase d'instruction, c'est-à-dire avant la phase de jugement, et qui déclare qu'il n'y a pas lieu de poursuivre le prévenu.
Pour être déclaré coupable, le procureur devra prouver la culpabilité de l'accusé hors de tout doute raisonnable. Cela veut dire que s'il persiste un doute dans l'esprit du juge ou du jury, l'accusé serait acquitté. Évidemment, la personne accusée peut quand même se défendre et tenter de démontrer son innocence!
Du point de vue du Procureur les mêmes raisons peuvent être à l'origine de l'appel, soit que ce dernier estime que c'est à tort que la juridiction a relaxé, ou acquitté la personne poursuivie, soit que la peine prononcée lui semble inadaptée par rapport aux faits poursuivis.
L'avocat doit être honnête, et cette honnêteté doit se refléter dans la gestion du dossier du client. En cas de désaccord, il doit évaluer la situation et décider de poursuivre ou non l'affaire. De même, avant d'engager une action en justice, l'avocat doit respecter la position de son client.
Placez votre avocat dans une bonne quantité de papier aluminium. Veillez à ce qu'il soit parfaitement emballé. Allumez ensuite votre four et préchauffez-le à une température de 200°C. Placez votre avocat sur la grille de cuisson du four, à mi-hauteur et laissez-le “mûrir“ 10 min.