En Inde et en Afrique, le sorgho est préparé comme du riz. On en fait également de la bouillie. Transformé en farine, on l'utilise pour fabriquer des biscuits et confectionner des galettes de pain. On le consomme également sous forme de flocons.
Chez les porcs. L'énergie digestible du sorgho est relativement élevée. Il en résulte que le sorgho est une matière première très adaptée à l'alimentation des porcs et peut atteindre 25 à 30% de la ration.
On peut le consommer de façon variée (bouillie, couscous, galettes, céréales pour le petit déjeuner…), sous forme de farine ou de grains. En Inde, la farine de sorgo sert à confectionner du pain dans certaines régions. En grains, le sorgho se cuit dans un grand volume d'eau porté à ébullition.
La farine de sorgho apporte de l'amidon, des protéines et des fibres alimentaires qui contribuent à la satiété. Il est également riche en minéraux tels que le fer, le calcium et le phosphore.
Selon une enquête réalisée en 2018-2019, les charges opérationnelles pour la culture du sorgho avoisinent 310 €/ha. Son prix suit le cours du maïs moins 5 à 10 €/t. De plus, « les débouchés du sorgho sont nombreux et variés, ajoute Euralis.
Traditionnellement cultivé dans le sud de la France, le sorgho fait de plus en plus d'adeptes dans des régions plus au Nord. Peu gourmande en intrants et en eau, cette petite graine a de quoi séduire. 85 400 ha en 2019, une prévision de 100 000 ha pour 2020, le sorgho n'en finit pas de gagner du terrain en France.
Le sorgho est une culture assez rustique et économe en intrants. Grain ou fourrager, il présente de nombreux atouts en alimentation animale. Charles-Antoine Courtois, chargé de développement pour l'association Sorghum ID, nous donne plus détails.
Pour les volailles, non seulement le sorgho a une composition chimique favorable, mais en plus c'est la céréale la plus énergétique. Il peut être incorporé jusqu'à 40% dans les formulations ; tout en veillant à adapter ce taux d'incorporation en fonction du stade de croissance ou de production.
7 – Il est riche en fibres
les fibres insolubles, qui favorisent une bonne digestion, luttent contre la constipation et augmentent la satiété (on les conseille aux personnes souhaitant perdre du poids).
Cependant le Sorgho a un panicule (porte graines de la plante). C'est ce panicule que l'on appele "paille à balai". Contrairement au maïs, il est rustique c'est-à-dire qu'il s'accommode de tous sols sans irrigation.
Les rendements de toutes les cultures de printemps vont en bénéficier, ceux du sorgho ne font pas exception. Avec 59,7 q/ha de moyenne, ils sont 13,3 q/ha plus élevés qu'en 2020. Ainsi, la production nationale attendue dépasse 500 000 tonnes malgré la baisse des surfaces.
La récolte a lieu lorsque le sorgho atteint 25-30 % de matière sèche, au stade laiteux-pâteux des grains. En moyenne, elle a lieu 3 à 4 semaines après le maïs.
Dans de bonnes conditions, la première coupe peut se faire 45 jours à deux mois après le semis avec un potentiel de 4 à 6 tonnes de matière sèche.
Quelle que soit la structure de stockage utilisée, le sorgho destiné à la semence est toujours conservé en épi. Dès la récolte, les meilleurs épis sont triés et stockés à part, puis accrochés au toit, à l'intérieur des greniers ou des habitations.
« Mil » est un nom vernaculaire utilisé pour désigner diverses espèces ou variétés de graminées cultivées comme céréales secondaires. Ce terme est un synonyme, employé surtout en Afrique, de millet ou de sorgho.
Majoritairement cultivé en sec, le sorgho a aussi l'avantage de très bien valoriser l'irrigation avec des apports d'eau limités. Ses résultats économiques en font une culture compétitive dans les assolements. Sans irrigation, il convient de privilégier les sols suffisamment profonds, à réserve hydrique moyenne à bonne.
Grande poacée, à inflorescence en panicule plus ou moins lâche, le sorgho est une plante d'origine africaine (probablement d'Éthiopie), cultivée soit pour ses graines, le sorgho grain, soit comme fourrage, le sorgho fourrager. Le sorgho est la cinquième céréale mondiale, après le maïs, le riz, le blé et l'orge.
Les graines se récoltent à l'automne lorsqu'elles sont dures, idéalement avant les gelées. Si c'est une culture personnelle, il faut faire sécher les graines et les décortiquer pour enlever le son puis il suffit de moudre pour en tirer de la farine.
Le blé Le blé est une super céréale, et il est particulièrement intéressant lorsqu'il est germé (un germe de 2 à 3 jours suffit).
Vos gallinacés raffoleront du maïs, du blé, de l'avoine ou encore des graines de tournesol. L'idéal est de proposer à vos poules pondeuses des grains concassés qui seront plus digestes et donc plus adaptés à celles-ci.
Tout comme pour l'homme, la viande crue ou avariée et les aliments moisis peuvent être nocifs pour les poules. Les épluchures de poireaux, de céleri, de pommes de terre, les trognons de choux font partie des déchets de légumes qui peuvent être mauvais pour les poules.
Au micro d'Europe 1, un agriculteur explique qu'il peut économiser jusqu'à 25% d'eau grâce au sorgho, même si les rendements du maïs restent imbattable, surtout quand il est irrigué.
Le semoir monograine est à privilégier : il sécurise la maîtrise de la densité de semis, la régularité de la profondeur et de la répartition des semences sur la ligne ; il autorise aussi le binage. L'écartement optimal est de 40 à 60 cm.
Plantation du sorgho
Le sorgho grain se sème directement en place au mois de mai, pendant la première quinzaine du mois, dans des sillons d'environ 4 cm de profondeur et espacés de 60 cm. Il se sème en pleine terre obligatoirement. Sa hauteur ne permet pas en effet une culture en pot.