Le labour consiste à travailler la couche arable d'un champ cultivé et pour cela, les agriculteurs utilisent le plus souvent une charrue. Celle-ci ouvre la terre à une certaine profondeur et la retourne pour ensuite l'ensemencer de nouveau. Le terme "labour" vient du latin "laborare" qui signifie "travailler".
Définition de labourer
Au sens strict, un agriculteur ou une agricultrice est ainsi une personne qui cultive la terre. Cependant, le terme est aussi utilisé pour désigner celles qui pratiquent l'élevage. La distinction entre les deux activités peut être faite et employant les mots éleveur (éleveuse au féminin) et cultivateur (cultivatrice).
LES LABOURS
Cette pratique consiste à retourner la terre afin de permettre la décomposition des végétaux et d'amener à la surface les éléments minéraux du sol. Labourer un champ, c'est aussi le protéger des pluies hivernales en favorisant l'absorption et le mouvement de l'eau.
Le labourage peut alors démarrer. On peut faire appel à une fourche, une bêche, une fourche bêche ou une bêche automatique. La tête de l'outil est enfoncée dans le sol (pas plus de 30 centimètres) avant de la retourner dans le but de disperser la terre en surface.
Le labour a pour conséquence une inversion des couches de terre travaillée. Il enfouit les résidus végétaux présents en surface. Il provoque une fragmentation de la couche superficielle et crée des mottes et des agrégats plus ou moins importants.
Levée d'adventices retardée
Labourer accélère le réchauffement du sol et fournit donc davantage de chaleur aux plantes fraîchement semées, qui se développent plus rapidement. Sans compter que le semis se trouve facilité, puisque le labour diminue la force de pénétration nécessaire au semoir.
Le labour permet d'enfouir en profondeur le stock semencier superficiel. Les graines à faible durée de vie vont dépérir, si toutefois elles ne sont pas remontées à la surface l'année suivante. C'est pourquoi on privilégiera un labour occasionnel : environ 1 année sur 2.
Il permet dans des situations de forte infestation, d'échec de désherbage de réduire significativement le nombre d'adventices levées. Les pratiques agronomiques, labour, faux semis, couplées à l'utilisation judicieuse d'herbicides permettent de rendre des situations catastrophiques en situation gérables.
cultivateur n. Personne qui cultive la terre ; chef d'exploitation agricole.
À la différence de cultivateur, éleveur, agriculteur qui désignent une profession, paysan désigne une condition avec des connotations souvent dépréciatives. II.
Les agriculteurs ont généralement plus de connaissances et de compétences techniques, tandis que les fermiers apprennent par expérience et se concentrent plus sur l'entretien quotidien et la prise en charge des animaux/cultures.
Celui qui laboure, cultive la terre. 2. En France, sous l'Ancien Régime, paysan qui possédait charrue et animaux de trait nécessaires pour mettre en valeur les terres qu'il louait ou dont il était propriétaire.
Dans un registre formel, on appelle le travail une activité professionnelle. On dira plutôt un métier, une profession ou un emploi dans un registre neutre. Dans un registre informel, on utilisera un job, un boulot ou un taf.
Chaque année de septembre à octobre vient la période du labour. Le labour consiste à retourner le sol lorsqu'il est humide pour l'ameublir et préparer la terre pour la semence des graines. Cette étape est indispensable pour aérer le sol et dynamiser les micro-organismes favorables au développement des plantes.
les labours profonds, de 30 à 40 cm, pour des cultures à enracinement profond (betterave, luzernes, etc.), au-delà de 40 cm, des labours de défoncement, sont réalisés notamment pour permettre la mise en culture de nouvelles terres ou pour préparer la plantation de vergers.
Le premier est l'élimination des mauvaises herbes ou des résidus de récolte. Bêchage et labour consistent à retourner la terre, ce qui a pour effet d'enfouir les végétaux de surface. Le fraisage mécanique consiste à mélanger la terre et les plantes de surface sur une profondeur plus ou moins importante.
Enfoncez la fourche dans le sol. Soulevez et retournez la motte pour que le fond du labour se retrouve en surface. Brisez la motte en tapant avec la fourche. Déplacez-vous en rangée pour couvrir la surface entière de la parcelle.
Pour la préserver, il faut éviter de perturber le mi- lieu (tassements, travail du sol), assurer des ap- ports réguliers de matière organique (résidus, effluents, cultures intermédiaires). Attention, la faune du sol peut être sensible également aux applications répétées de phyto- sanitaires.
Le bêchage peut être facturé de deux façons : au nombre de mètres carrés de terre à retourner (en surface) ou à l'heure : Prix moyen d'un bêchage : 35€/h ; Prix moyen d'un bêchage : 10€/m2.
Entre la fin septembre et le mois de décembre, il est important de choisir un moment opportun lorsque la terre n'est pas trop sèche ni trop humide. Il faut aussi éviter les périodes durant lesquelles la terre ne gèle pas ou n'est pas enneigée.
La grelinette permet d'aérer la terre de manière efficace et en profondeur, sans avoir besoin de beaucoup d'effort physique. Un vrai motoculteur manuel ! Les racines peuvent donc se frayer un chemin facilement pour aller chercher l'eau et les nutriments en profondeur.