Généralement, lorsqu'un véhicule en mouvement heurte un véhicule à l'arrêt, son conducteur est responsable de l'accident, sauf dans le cas où le second véhicule pourrait être considéré comme suivant les caractéristiques d'un stationnement gênant.
Si un véhicule emboutit l'arrière d'un autre véhicule le précédant, les responsabilités sont à 100 % pour le premier. Si aucun ne change de direction quand se produit l'accrochage, les responsabilités sont partagées 50-50. En revanche, si l'un des deux véhicules changeait de file, il est à 100 % en tort.
En matière d'assurance, la règle est simple : en cas d'accrochage dans un parking, le conducteur du véhicule en mouvement est présumé responsable à 100 %. Cette règle s'applique sauf dans le cas où le véhicule stationné était mal garé (dans ce cas, la faute sera partagée entre les conducteurs).
C'est l'assureur du responsable de l'accident qui doit réparer les dégât subis par votre voiture. Si votre contrat le prévoit, votre assureur pourra prendre en charge la réparation de votre voiture avant de se retourner contre l'assureur du responsable de l'accident pour lui réclamer un remboursement.
Le recto du constat se remplit en présence des deux parties sur le lieu de l'accident. Chaque conducteur impliqué dans l'accident se nomme A et B. Le constat doit être obligatoirement envoyé dans les 5 jours ouvrés après le sinistre.
On en compte 5 par semaine.. Vous devez envoyer ce constat à votre assureur, même si la partie adverse a refusé de le compléter ou de le signer. Vous pouvez envoyer le constat à votre assureur par mail, par courrier ou le lui remettre en mains propres.
Le document comprend également une partie «Déclaration» que les conducteurs pourront remplir plus tard chacun de leur côté (sans modifier la partie remplie ensemble). Une fois rempli et signé, chacun doit conserver un exemplaire du constat amiable afin de pouvoir le transmettre à son assureur.
Il n'y a pas de franchise en cas d'accident non responsable. L'indemnisation de la victime ne sera donc minorée d'aucun montant forfaitaire. Elle verra donc l'entièreté de ses préjudices corporels et matériels pris en charge par son assureur.
Le constat est à remplir sur les lieux de l'accident et à envoyer à son assurance auto, au maximum 5 jours après l'accident. Laborieux de prime abord, le constat à l'amiable est un élément précieux pour l'assureur qui pourra ainsi traiter le sinistre plus rapidement et vous donner l'indemnisation.
La franchise lors d'un accident non responsable est donc inexistante pour l'automobiliste n'étant pas l'auteur du sinistre. Quelle que soit la formule d'assurance auto (tiers, intermédiaire ou tous risques), l'indemnisation est totale à partir du moment où vous avez été reconnu comme non responsable de l'accident.
#4.
Vos passagers ne peuvent donc en aucun cas être inscrits sur le constat comme témoins. Si vous n'en avez pas, indiquez-le clairement dans les observations : de cette façon, la partie adverse ne pourra pas présenter de faux témoignage.
La case n° 8 par exemple (heurtait à l'arrière en roulant dans le même sens et sur une même file) est une source d'erreur fréquente : vous devez la cocher si vous avez, vous-même, heurté un véhicule, mais non si le véhicule qui vous suivait vous a heurté…
Le piège des cases
Les cases 2, 4, 8, 10, 14, 15 et 16 d'un constat amiable sont souvent interprétées à contresens. Tout l'enjeu est de ne pas confondre le conducteur qui manœuvrait et celui qui arrivait ! Si vous cochez ces cases, vous serez automatiquement reconnu responsable à 100 % du sinistre.
Vous avez eu votre premier accident responsable ? La règle reste la même pour tous quel que soit son statut et son expérience. Lors d'un accident responsable au cours de l'année, le jeune automobiliste recevra un malus majoré de 25% soit : 1 (CRM de base) x 1,25 (coefficient de majoration) = 1,25.
En ce cas d'accident de la route, où un des deux véhicules est entrain de reculer (ce qui est bien entendu indiqué sur votre constat amiable), la responsabilité totale de l'accident dans le cadre du constat amiable sera appliquée au véhicule qui est entrain de reculer.
En cas d'accident avec torts partagés, vous êtes considéré comme responsable à 50%. Logiquement, l'indemnisation par la compagnie d'assurance auto est également à hauteur de 50%. Cela signifie que vous toucherez la moitié de l'indemnisation des dégâts.
Le dépôt de plainte permet à la victime d'un accident de voiture d'informer la Justice qu'une infraction, dont elle s'estime victime, a été commise. La poursuite de la plainte peut entraîner la sanction pénale de l'auteur de l'accident de la route.
- Prenez les coordonnées des témoins. - Remplissez tout de même un constat et signez-le en indiquant le délit de fuite ou le refus de signer le constat amiable dans les observations. Le constat doit être envoyé à votre assureur dans les 5 jours qui suivent l'accident, par courrier recommandé avec accusé de réception.
Victime d'un accident de la route et non assuré, vous serez indemnisé par l'assurance du responsable de l'accident (ou le FGAO, si le conducteur n'est pas assuré). Vous pouvez toutefois être poursuivi au niveau pénal et risquez des sanctions prévues par la loi : amende, suspension ou annulation du permis de conduire.
L'indemnisation de l'accident de la route ne dépend pas de barèmes : la loi n'a pas prévu cela. Le principe est que l'indemnisation est libre et doit correspondre à la réparation intégrale du préjudice. En dernier ressort c'est le juge qui décide si besoin.
Le tiers responsable n'est pas assuré
Deux cas de figure sont possibles : L'accident a lieu avec un tiers non assuré. L'assureur de la victime indemnise cette dernière et va ensuite réclamer un remboursement du côté de l'automobiliste responsable sans assurance auto.
Un accident responsable est, par définition, un sinistre pour lequel la responsabilité d'une ou plusieurs personnes peut être invoquée. L'appréciation de cette responsabilité, à la charge de l'assureur, est capitale car elle peut exposer l'assuré responsable de l'accident à un malus.
Contentez-vous de rapporter les faits de l'accident, votre assureur se chargera du reste. Ce n'est donc pas à vous de reconnaître vos torts sur le document. Surtout, pensez à bien respecter les délais après l'accident et envoyer le constat le plus rapidement possible.
Un conducteur peut refuser de compléter le constat ou de le signer. Les raisons peuvent être multiples : il n'est pas assuré, il n'a pas le permis, sa responsabilité est engagée, il ne sait pas le faire… Un conducteur peut refuser de signer un constat : vous ne pouvez pas l'y contraindre !