D'en face arrive un païen, Grandoine, Le fils de Capüel, roi de Cappadoce. Il monte le cheval qu'il appelle Marmoire, Plus rapide encore que n'est oiseau qui vole.
Dans La Chanson de Roland , Ganelon tient le rôle du traître. Tous les ingrédients de la tragédie familiale se retrouvent ici. Ganelon est le parâtre de Roland, c'est-à-dire son beau-père, Roland, lui, est le neveu de Charlemagne.
La trahison de Ganelon : Ganelon, beau-frère de Charlemagne et beau-père de Roland, jaloux de la préférence de Charlemagne envers son neveu auquel l'empereur a confié l'arrière-garde de ses armées, cherche à se venger et, ce faisant, trahit la France et son suzerain.
La plus ancienne chanson de geste française, en 4 002 décasyllabes assonancés. On la date de la fin du xie siècle, et nul texte de ce genre ni de cette importance en langue vernaculaire ne lui est antérieur.
Au cours du combat, Roland refuse d'abord de sonner du cor pour rappeler Charlemagne, comme le lui demande son compagnon Olivier. Mais, trop peu nombreux, les combattants chrétiens sont peu à peu massacrés. Roland sonne enfin du cor, puis meurt en restant maître du champ de bataille.
L'épée Hauteclaire est une épée légendaire qui aurait appartenu à Olivier, l'un des héros de la Chanson de Roland. Cette épée est décrite comme étant en acier bruni avec un cristal incrusté dans une poignée d'or ; mais elle aurait disparu au Moyen Âge. Girart de Viennes conte l'histoire de l'épée.
Dessous un pin il va courant Et sur l'herbe verte s'allonge, Plaçant sous lui épée et olifan, Et regardant vers la grande Espagne; Ainsi fait-il parce qu'il veut que Charlemagne Et tous ses soldats de son armée Disent que le noble comte est mort en conquérant.
La légende attribue la brèche de Roland, gigantesque entaille naturelle dans la paroi des falaises situées sur le pourtour du cirque de Gavarnie, aux coups portés par le héros pour briser son épée Durandal qui renfermait dans sa garde une dent de saint Pierre.
Épée de Charlemagne, dite Joyeuse. Joyeuse est, d'une part, l'épée légendaire de Charlemagne dans la Chanson de Roland, et d'autre part, une épée utilisée lors du sacre des rois de France à partir du XII e ou du XIII e siècle, dite « épée de Charlemagne ».
Un héros idéal
Roland est un héros épique connu pour ses exploits guerriers. C'est aussi un grand chef, capable de soutenir ses hommes pendant la bataille. C'est un chevalier fidèle et courageux, qui honore son pays et son roi. C'est un chrétien convaincu qui n'hésite pas à mourir pour Dieu.
Charlemagne l'entend et, malgré les avis de Ganelon, fait demi-tour pour venir au secours de ce qui reste de son arrière-garde. Tous les pairs ont été tués. Mais les musulmans n'osent pas attaquer Roland qui est blessé. Celui-ci, avant de succomber d'un éclatement des tempes, tente de briser son épée Durandal.
Nous sommes le 15 août 778 est l'arrière-garde de l'armée de Charles Ier finit massacrée au col de Roncevaux ainsi que le conte le moine Eginhard dans sa Vita Karoli Magni. La conduite de Roland, neveu de Charlemagne et préfet de la Marche de Bretagne, est héroïque lors de ce guet-apens.
D'une chanson de geste à l'autre, on retrouve les mêmes traits el les mêmes thèmes : l'héroïsme (Roland accepte de rester avec l'arrière-garde alors qu'il devine l'issue du combat, par exemple), la grandeur des exploits militaires (récits de passes d'armes, détails des blessures, par exemple), l'exaltation des liens ...
Saviez-vous que c'est à Blaye que la légende situe le tombeau de Roland, le célèbre neveu de Charlemagne ? Oui, LE Roland mort à Roncevaux (Espagne), enterré à Blaye (dans l'ancienne abbaye St-Romain) avec son épée Durandal, son olifant... et sa dame Aude, aussi. Il était comte de Blaye, au VIIIe s.
Le 15 août 778, l'arrière-garde d'une armée franque est attaquée dans les Pyrénées occidentales par des montagnards basques au retour d'une campagne contre les musulmans d'Espagne. Quelques chefs sont tués, dont le comte Roland, l'un des fidèles du roi Charles Ier, futur Charlemagne.
Le chevalier fut tué lors de cette embuscade. Une mort provoquée en partie, par Ganelon qui pactise avec Marsile, le roi musulman de Saragosse, comme l'indique le poème, La chanson de Roland. Le chevalier était jalousé par Ganelon, le beau-frère de Charlemagne.
La Chanson de Roland relate un événement historique qui s'est déroulé trois siècles plus tôt : le retour de l'armée de Charlemagne en 778, après avoir rasé la ville chrétienne de Pampelune, et l'embuscade basque qui massacre l'arrière-garde de Charlemagne.
C'est une tempête, phénomène somme toute très naturel, qui annonce la mort de Roland, et les seules apparitions sont celles de saint Gabriel et de saint Michel, quand ils viennent recueillir l'âme du héros; à deux reprises encore, saint Gabriel descend du ciel vers Charlemagne, mais c'est en rêve qu'il lui apparaît.
L'épée magique
Caliburn, Caledfwlch, Escalibor ou Excalibur, l'épée du roi Arthur reste l'emblème le plus pur de l'aventure arthurienne. Le plus fulgurant aussi, puisque dans la main du roi, « l'épée brille plus fort que trente torches ».
L'épée de Joyeuse, qui se trouve aujourd'hui au musée du Louvre, est l'une des épées les plus célèbres de l'histoire. Des documents historiques lient l'épée à Charlemagne le Grand, roi des Francs.
En faveur tout au long du Moyen Âge, les chansons de geste évoluèrent avec le goût littéraire : enrichies d'éléments romanesques, transcrites en prose, elles finirent par former le fonds de la littérature de colportage.
Roland est orgueilleux et confiant, il ne veut pas apparaître comme un peureux. Mais malgré leur courage et les actions héroïques qu'ils accomplissent, les Francs sont débordés par les Sarrasins.
Dans Roland à Saragosse, Olivier est décrit comme l'ami de Roland, ainsi comme le chaperon désigné par Charlemagne pour tempérer l'impétuosité juvénile de son neveu Roland. Celui-ci est invité par la reine maure Bramimonde de Saragosse, où il se rend avec Olivier.
229), Ganelon indique clairement que, selon lui, son beau-fils a cherché à s'en venger. Peut-être — on a vu néanmoins qu'il était permis d'en douter — Roland a-t-il voulu l'honorer en le plaçant juste après les douze pairs dans la hiérarchie des barons [7] J.