Plus précisément, le récit de Socrate est ponctué par l'étonnement de Glaucon qui, peu à peu, comme le prisonnier détaché de ses chaînes, s'éveille progressivement (dialectiquement) au sens de ce mythe (du grec muthos, histoire racontée, récit).
L'allégorie de la caverne est une métaphore du chemin qu'empruntent les hommes pour accéder à la connaissance, au monde des Idées. D'abord, ils sont prisonniers de leur ignorance, puis, même si le chemin est difficile et douloureux, grâce à l'apprentissage ils accèdent à la connaissance.
La sortie de la caverne renvoie ainsi métaphoriquement à la dialectique ascendante décrite plus haut. En sortant de la caverne, le philosophe voit les vraies choses (les Idées), et par-delà finit par regarder le soleil en face (l'Idée du Bien ou principe anhypothétique).
Des hommes sont enchaînés dans une « demeure souterraine », en forme de caverne. Ils le sont depuis leur naissance, de telle sorte qu'ils n'ont jamais vu directement la source de la lumière du jour, c'est-à-dire le soleil ; ils n'en connaissent que le faible rayonnement qui parvient à pénétrer jusqu'à eux.
Dans ce "retournement", il s'agit d'amener le prisonnier à adopter un autre point de vue sur le monde : il doit "tourner le dos" à ses anciennes habitudes, à ses anciennes façons de penser, et se confronter à de nouvelles représentations.
Pour ouvrir notre point de vue à la vérité, il faut sortir de la Caverne pour accéder au « monde réel ». Il faut du courage pour se libérer de nos croyances, car il faut accepter de remettre en question nos idées, jugements et convictions.
L'expression « homme des cavernes » est employée improprement dans le langage courant ou par le grand public pour désigner le personnage type de l'homme préhistorique, tels que les hommes de Néandertal ou les Homo sapiens du Paléolithique.
Question 1 : Pourquoi les prisonniers ne peut-il pas voir, d'abord, que des ombres et des reflets ? Ils ne voient pas le feu et se fient à des images, à des ombres et des reflets, symboles de l'illusion ; elles sont obscures, confuses, floues.
De plus, ce que voient les prisonniers, ce n'est pas les ombres des réalités elles-mêmes, mais celles d'objets fabriqués, c'est-à-dire artificiels, c'est-à-dire imités d'une certaine façon, par rapport à la réalité naturelle. Dans la caverne, on voit donc les ombres d'imitation (ombres à la puissance deux).
Quitter la caverne nécessite de gros efforts. Il faut abandonner les préjugés liés aux opinions de la doxa de laquelle il vient. Ces préjugés peuvent être les dogmes d'une religion, les certitudes d'une philosophie ou d'une science, les idées reçues d'une société ou les stéréotypes d'un groupe social.
À travers cette allégorie, Platon met en scène la condition humaine, la nôtre, mais également celle de nos ancêtres. Pour lui, nous sommes tous prisonniers d'une caverne. Cette caverne dans laquelle nous sommes pris au piège, c'est l'illusion. Platon affirme nous vivons tous dans l'illusion.
La Caverne désigne le monde de l'opinion, alors que l'extérieur désigne le monde de la connaissance. Platon affirme que le lieu naturel des hommes est l'ignorance. Bercés par les sens et les préjugés, la plupart des hommes vivent sous le joug de la “doxa” (opinion).
La philosophie de Platon est la suivante: deux "mondes", selon lui, se côtoient: le monde sensoriel, et le monde des idées.
Sophiste est le nom que se sont donné un certain nombre de penseurs grecs du ve siècle av. J. -C. Longtemps, les sophistes furent considérés comme les parias de la pensée antique.
Platon appartient à une des plus illustres familles d'Athènes. Son nom d'Aristoclès est très tôt changé en celui de Platon (de platus, large), surnom qui lui est sans doute attribué à cause de la largeur de ses épaules ou de son front. Il étudie les lettres, les mathématiques, la musique et la gymnastique.
Dans cette caverne, les montreurs de marionnettes renvoient à ceux qui croient posséder un savoir et font profession de l'enseigner. Il s'agit plus particulièrement, dans l'esprit de Platon, des sophistes qui recourent à des moyens rhétoriques pour emporter la conviction de la foule.
Il fut assassiné, tout comme le prisonnier délivré de l'allégorie de la caverne. 32. Les hommes porteurs d'objets = les démagogues, les politiciens mystificateurs, les propagandistes Dans la démocratie athénienne de l'époque classique, le peuple était manipulé par des démagogues.
Platon donne à l'amour une origine mythique.
Selon celui-ci, le sentiment amoureux se manifesterait quand sont réunies deux personnes qui constituaient jadis un seul « homme-boule », avant que Zeus ne le coupe en deux pour punir cette humanité antérieure d'avoir osé défier les dieux.
Pour Platon, les choses sensibles, c'est-à-dire le monde terrestre, ne sont pas la réalité véritable ; ce n'est qu'une apparence, une ombre, une copie des choses intelligibles, seules vraies, seules réelles ; le monde sensible est aperçu par les sens ; le monde intelligible est perçu par la raison, et l'oeuvre de la ...
Pour Socrate "le bien est la source de toutes nos actions". Celui qui fait le mal se trompe car il le considère, en son for intérieur, comme un bien. La faute est donc une erreur et l'erreur un manque de connaissance. Le sens commun distingue la faute de l'erreur.
Allégorie philosophique racontée par Platon dans le VIIe livre de la République. Des hommes enchaînés dans une caverne tournent le dos à la lumière de l'entrée ; ils regardent sur le mur des ombres d'objets placés entre le soleil et le mur, à l'extérieur de la caverne.
Dans La République, Platon propose une célèbre théorie de la connaissance qui divise les choses connaissables en deux : le monde intelligible et le monde sensible. Le monde des choses sensibles est celui où celles-ci apparaissent sous la forme « d'images ».
Enfin, la dernière chose à savoir, c'est que quand un homme a un problème, il ne va généralement pas en parler. Il va rentrer dans sa grotte pour retourner le problème dans tous les sens et trouver une solution.
L'allégorie de la Caverne, la plus célèbre de Platon, donne une représentation imagée de l'état de notre nature relativement à la connaissance et à l'ignorance. Elle n'a pas seulement une valeur didactique pour tel point particulier de la philosophie.