Fouqué est le seul ami de Julien ; propriétaire d'une petite entreprise de vente de bois, il tente d'engager Julien.
Dans Le Rouge et le Noir, M. Valenod est un bourgeois qui s'est enrichi grâce à la direction du dépôt de mendicité (établissement de réclusion des mendiants) de Verrières. Il devient plus tard le maire de la ville, prouvant ainsi l'emprise croissante de la bourgeoisie sur la société de l'époque.
L'Abbé Castanède, sous-directeur du séminaire, ennemi de l'abbé Pirard, est donc hostile envers Julien. L'Abbé Frilair, vicaire de grande influence et apprécié de l'évêque de Besançon, est l'ennemi de l'abbé Pirard et du marquis de la Mole à la suite d'un procès pour une terre convoitée.
Fouqué : Seul ami de Julien, propriétaire d'une entreprise de vente de bois. Élisa : Femme de chambre de Mme de Rênal, elle est amoureuse de Julien, et dénonce sa relation avec Mme de Rênal lorsque celui-ci la rejette.
Ils deviennent pourtant amis : Beauvoisis emmène Julien à l'opéra, où Julien reverra son ami, le chanteur Geronimo, qu'il avait rencontré chez madame de Rênal.
L'amour entre les jeunes gens est un jeu d'orgueil et de mépris, et Julien finit par triompher de Mathilde, qui se retrouve enceinte. La situation semble désespérée, mais M. de la Mole, furieux, finit par obtenir pour Julien un titre de noblesse, qui lui permette de prétendre à Mathilde.
Mais peu à peu se noue un amour conflictuel avec l'orgueilleuse fille du marquis, Mathilde de La Mole qui est très amoureuse de Julien. Pour Julien, Mathilde est désirable parce que les autres la désirent. C'est le rang social de Mathilde qui pousse le jeune homme à accepter cette liaison.
Derville, madame : amie de madame de Rênal ; sa bonne conseillère (selon la morale), une ennemie en puissance (selon Julien).
Mme de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants.
Julien qui est beau, intelligent et ambitieux, porte une grande admiration pour Napoléon Bonaparte qui crée de son vivant sa propre légende. Raison pour laquelle Julien cherche à reproduire l'histoire de ce jeune officier, particulièrement son ambition. Tout ce qui intéresse Julien, c'est de monter socialement.
Mme de Rênal est décrite comme une femme très belle de trente ans, bien faite, avec de beaux yeux, un teint éblouissant : « elle avait un certain air de simplicité, et de la jeunesse dans la démarche ».
Mr De Rênal
Lui aussi au début n'était pas grand chose mais la situation et la position de sa femme lui on permis de se faire une place. Son fidèle rival, Mr De Valenod. Mr De Valenod : rival de Mr De Rênal à cause de la fortune.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Julien revendique son indépendance et son ambition. Il se condamne à mort, car il veut mourir dignement. Il est orgueilleux, il se fait martyr : "ce que l'orgueil" (périphrase).
Julien. Mais Julien lui interdit cette démarche. Il prépare sa fin, demande que sa dépouille soit enterrée dans une petite grotte de la montagne dominant Verrières. Après l'exécution, Mathilde vient visiter la dépouille, pose la tête de Julien sur une table et la baise au front.
Joseph Boniface, seigneur de La Môle (1526 – 30 avril 1574 ) est, sous le règne du roi Charles IX, un favori du prince François d'Alençon.
Furieux, Julien revient à Verrières et tire sur Mme de Rênal, qui n'a été que blessée. Bien que Madame de Rênal lui pardonne son geste, Julien est condamné à mort. Sa décapitation devrait être le point d'orgue dramatique de cet épilogue, mais Stendhal donne une autre tonalité à la fin de son roman.
Il avait compris du premier mot que le bonapartiste Falcoz était l'ancien ami d'enfance de M. de Rênal, par lui répudié en 1816, et le philosophe Saint-Giraud devait être frère de ce chef de bureau à la préfecture de… qui savait se faire adjuger à bon compte les maisons des communes.
Julien Sorel a dix-neuf ans. C'est un jeune homme d'origine modeste. Il est le fils d'un charpentier brutal. Sa condition le prédestine aux travaux de force.
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
Mais par la suite, Julien éprouvera des sentiments réels pour son amante. La première partie du roman illustre un amour qui devient passionné entre Julien et Madame de Rénal. C'est un amour adultère car Madame de Rénal trompe son mari.
Par une soirée d'été au chapitre 8, Julien touche la main de Mme de Rênal qui la retire aussitôt. Vexé, Julien décide alors de prendre cette main le lendemain, avant que sonne les dix coups de l'horloge, voyant dans ce geste le symbole de sa réussite et de son pouvoir de conquête.
Pour soutenir son rang, M. de Rênal songe à engager Julien Sorel comme précepteur de ses enfants.
Le Rouge et le noir de Stendhal, Julien tire sur madame de Rênal, livre II, chapitre 35 De «Il arriva à Verrières un dimanche matin» à «il tira un second coup, elle tomba» “Il arriva à Verrières un dimanche matin.” : l'action se met en place de façon précise.
Nous verrons le dilemme de Julien Sorel pris entre hypocrisie et noblesse de cœur. Il résulte de ce qui précède que Julien n'est pas hypocrite par nature, mais par choix. C'est la seule « arme » dont il dispose pour s'élever socialement.