L'imam fondateur de cette école doctrinale était contemporain à l'imam Abû Al-Hasan Al-Ach`arî.
Elle a été fondée par Ibn Hanbal (780-855) et se fonde sur une lecture littérale du Coran. Les Hanbalites sont présents en Arabie saoudite et au Qatar. Les sunnites considèrent qu'ils incarnent l'islam face aux partisans d'Ali, adversaires du califat et partisans de l'imamat.
Le sunnisme et le chiisme sont les deux branches principales de la religion musulmane. Leur origine remonte à la mort de Mahomet (Muḥammad) et au problème de sa succession.
Ibn Saba' est donc considéré par les théologiens sunnites comme le fondateur de l'islam chiite, bien que la cause de son extrémisme est considérée par les chiites comme une accusation sans fondement.
Ali, cousin de Muhammad et son gendre, fait partie des Ahl al Bayt - les gens de la « demeure » - sous-entendu la famille du Prophète. Celle-ci tient une place de haut rang dans la tradition islamique. Ali a été le quatrième calife de l'islam (656-661) et il est considéré par les chiites comme leur premier imam.
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.
Sunnites et chiites ne jeûnent pas de la même façon
Les sunnites et les chiites ne cessent pas leur jeûne au même moment. Les musulmans sunnites cessent leur jeûne dès que le soleil n'est plus visible à l'horizon (même si le ciel est encore clair), tandis que les chiites ont plus de patience.
Les pèlerins chiites peuvent aussi profiter de leur pèlerinage à La Mecque pour visiter, quand c'est possible, d'autres lieux. C'est le cas du cimetière d'al-Baqi, situé non loin de la mosquée de Mahomet à Médine, à proximité duquel certains vont prier.
Salafisme et soufisme
Présent dans les branches sunnite et chiite de l'Islam, le soufisme est un courant radicalement opposé au salafisme. Les salafistes défendent une lecture très stricte des textes sacrés et considèrent leur doctrine comme unique interprétation légitime de l'Islam.
Les califes al-Râchidoun, les « Bien-guidés »
Abou Bakr a reçu l'allégeance des notables de la communauté au moment où Ali procédait avec la famille à la toilette mortuaire du Prophète. Abou Bakr devient ainsi le premier d'une succession de quatre califes dits al-Râchidoun, les Bien-guidés.
Martine Gozlan
L'intervention américaine en Irak a allumé la mèche de l'affrontement entre les deux branches de l'Islam et le feu s'étend du Liban au Pakistan, du Maghreb à l'Indonésie : il est temps de comprendre ce qui différencie les sunnites, tenants de la tradition, et les chiites, en attente du messie caché.
La sunna (سنة, « loi », « tradition ») désigne la tradition et les pratiques du prophète islamique Mahomet, et constitue un modèle à suivre pour la plupart des musulmans. Elle est considérée comme ce que les musulmans du temps de Mahomet suivaient et ont transmis aux générations suivantes.
La division entre sunnisme et chiisme est historiquement le fruit d'un conflit de succession, après la mort du prophète, en 632 à Médine, dans l'actuelle Arabie saoudite. Les compagnons du prophète choisissent l'un d'entre eux, Abou Bakr, en conclave selon la tradition tribale.
Cette branche de l'islam est née des querelles de succession qui ont suivi la mort de Mahomet. Mais c'est la conversion, au XVIe siècle, de l'Empire iranien au chiisme qui leur a donné un bastion.
La première communauté chiite vit en Iran, où elle constitue 90 % de la population du pays, et environ 40 % de la population chiite mondiale. Le reste des musulmans chiites se répartit principalement en Irak, en Azerbaïdjan, au Pakistan, en Inde, en Turquie, à Bahreïn, au Liban, au Yémen, en Syrie et en Afghanistan.
Les écoles sunnites
La branche sunnite (de sunna, « tradition »), majoritaire, se fonde sur l'usage des Hadiths (les paroles et les actes de Mohamed), qu'elle adjoint au Coran pour la prise de décisions théologiques ou l'élaboration de lois.
Les sunnites constituent le courant majoritaire de l'islam et regroupent aujourd'hui environ 85 % des musulmans. Tout comme pour les chiites, la croyance des sunnites se fonde sur le Coran, mais également sur la fidélité à la Sunna, qui constitue pour eux la seconde source écrite de la foi et de la loi musulmane.
Le rigorisme, terme dérivé de rigueur apparu à la fin du XVII e siècle, est un respect très strict des règles de la religion ou de la morale. C'est une forme de radicalisation religieuse, et pouvant être apparentée ou associée à de la rigidité morale.
salafisme
Courant fondamentaliste de l'islam, qui prône aujourd'hui un retour à la religion pure des anciens en recourant à une lecture littérale des sources.
À travers la sunna, les sunnites tentent d'imiter le Prophète. Ils considèrent que l'Histoire est prédéterminée, alors que les chiites accordent plus d'importance à la liberté individuelle. Le chiisme se distingue également du sunnisme par l'existence d'un clergé très hiérarchisé.
Les chiites représentent 10 à 15% des musulmans. Deux pays sont à majorité chiite: l'Iran et l'Irak. La zone du Moyen-Orient à l'Afrique du nord ( Machrek et Maghreb) est la plus ancienne en termes d'implantation mais elle ne représente que 20% des musulmans.
Les chiites, quant à eux, tiennent leur nom d'un mot dérivé du terme "shi'a", qui désigne un groupe de partisans. Décrits comme des disciples vertueux dans le Coran, les "shi'a" ont un sens très fort de la communauté et du clergé. L'imam est au cœur de la pratique religieuse chez les chiites.
Les rapports sexuels ne sont pas permis du lever au coucher du soleil. Ce sont les 3 principaux interdits durant la période du ramadan. Il est en revanche autorisé de s'embrasser, bien sure sans échange de salive, de se caresser, de s'enlacer, tant que ça n'aboutit pas à l'orgasme.
Le nom de Ramadan provient de la racine arabe « ar-ramad », qui signifie « chaleur accablante ». En l'an 610, l'ange Gabriel serait apparu au prophète Mahomet et lui aurait révélé le Coran, le livre sacré islamique. Cette révélation, Laylat Al Qadar - ou la « Nuit du Destin » - aurait eu lieu pendant le Ramadan.
Pourtant, fumer - à l'instar de l'usage de drogues - fait partie des péchés musulmans. "Tout ce qui nuit au corps est interdit, donc la cigarette l'est évidemment lors du ramadan, mais une interprétation rigoureuse du coran l'interdit de façon plus générale", ajoute Fateh Kimouche.