Lors de l'achat d'un terrain, les frais de notaire sont usuellement acquittés par l'acheteur. Cependant, il peut arriver que le prix négocié par l'acheteur soit ce que l'on appelle un « acte en main ». Dans ce cas, bien plus rare, c'est au vendeur de s'acquitter des frais de notaire.
Les frais de notaire sont dus par l'acquéreur
Notez qu'en achetant un bien neuf, ces frais de notaire seront de l'ordre de 3 à 4 % du prix de vente, tandis que si vous achetez un bien ancien, ils s'élèveront cette fois à 7 à 8 % du prix de vente.
Ceux que l'on appelle couramment « frais de notaire » correspondent, pour la vente d'un terrain nu, à 7 à 8 % du prix du bien. Ils se décomposent en trois entités : les émoluments, les débours et les taxes.
Les frais de notaire pour l'achat d'un terrain constructible s'élèvent à environ 8 % du prix total. Si la transaction se fait entre particuliers, les taux suivants sont appliqués : 0,814 % à 3,945 % pour les émoluments conformément à un barème dégressif. 5,80 % pour les droits de mutation.
Ce que dit la loi au sujet des frais de notaire
Celui-ci précise que « les frais d'actes et autres accessoires à la vente sont à la charge de l'acheteur ». Il est ainsi clairement établi que le paiement des frais à l'office notarial incombe à l'acheteur, et non au vendeur, quel que soit le logement.
C'est l'acheteur qui assumera les honoraires du notaire pour l'examen des titres, la préparation des actes d'hypothèque et de vente et des avis d'adresse ainsi que la réception des signatures.
Vous avez la possibilité de vous tourner auprès d'une banque pour éviter de payer directement les frais de notaire. Vous pouvez tomber sur un établissement qui vous propose de financer votre projet immobilier du début jusqu'à la fin. Vous pourrez même demander des conseils concernant le calcul des frais de notaire.
Pour faire baisser les frais de notaire, mieux vaut donc privilégier les mandats avec frais d'agence à la charge de l'acquéreur. Pour un bien valant 200 000 €, les frais d'agence s'élèveront au maximum à 20 000 €. Les frais de notaire devront alors être calculés sur la base de 180 000 €.
Comment se passe une vente de terrain chez le notaire ? L'acte authentique de vente est toujours signé devant un notaire pour finaliser la transaction, souvent dans un délai de 2 à 3 mois. Le jour de la signature, le notaire relit l'acte de vente devant les parties impliquées.
Avant la conclusion de la vente du terrain, le vendeur doit faire vérifier la superficie exacte de ce dernier. Cette opération appelée bornage permet d'empêcher d'éventuelles querelles ultérieures sur les limites séparatives entre la portion de terre à vendre et celles qui sont avoisinantes.
S'il s'agit de votre maison principale, vous n'aurez pas à payer d'impôt si vous décidez de diviser le terrain en vue de le revendre et que vous demeurez dans votre maison depuis 20 ans.
Le compromis de vente sans notaire est un acte sous seing-privé, c'est-à-dire que la convention est établie par les parties elles-mêmes ou par un tiers mandaté. C'est pourquoi, il peut être signé directement entre particuliers ou par l'intermédiaire d'un professionnel de l'immobilier (agent immobilier).
Les frais de notaire sont généralement à la charge de l'acheteur. Mais contrairement à une idée reçue, dans le cas où les deux parties ont leur propre notaire, il est possible que les frais soient répartis entre le vendeur et l'acheteur.
Cette somme, qui intègre la rémunération du notaire mais aussi la fiscalité sur l'acquisition, doit être versée par les acheteurs à un moment bien précis : lors de la signature de l'acte authentique de vente.
En premier lieu, il faut savoir que seul le vendeur a le pouvoir de fixer le prix de son bien immobilier. Il a la possibilité de faire estimer la valeur de son bien par un agent immobilier ou un notaire, mais dans les faits, rien ne l'oblige à suivre l'estimation fournie.
Parmi les clauses suspensives incontournables, on retrouve notamment l'obtention d'un prêt par l'acquéreur. Il s'agit d'une clause obligatoire et automatiquement insérée au contrat, qui conditionne la réalisation de la vente à l'obtention par le futur acheteur d'un crédit pour financer le terrain.
Le notaire avance une certaine somme pour son client, afin de payer les différents intervenants qui ont contribué à la rédaction de l'acte notarié. Cette avance est donc à régler par la suite par le client. Environ 10 % des frais de notaire sont dédiés à l'avance de frais.
Les frais liés à l'acquisition ou à la vente d'un bien immobilier ne sont pas déductibles des impôts. Il n'est donc pas possible de déduire fiscalement les débours, les émoluments du notaire ou les droits et taxes collectés par celui-ci pour le compte de l'État.
Le montant des frais de notaire s'élève entre 7 et 8 % du prix d'achat dans l'ancien contre seulement 2 à 3 % pour un achat dans le neuf. Les frais de notaire n'entrent pas dans les charges déductibles des revenus fonciers et ne peuvent donc venir réduire la base imposable.
Le règlement peut être effectué par virement ou par chèque. Pour le paiement par chèque, le notaire rédacteur exigera un chèque certifié ou un chèque de banque libellé à son nom.
Selon l'article 1593 du Code Civil, c'est l'acheteur qui paie les frais de notaire, c'est donc lui qui choisit le notaire. Cependant, le vendeur peut aussi demander à son notaire d'être présent, il est aussi possible que l'acheteur et le vendeur s'entendent sur la désignation du notaire.
Que les frais d'agence soient affichés à la charge du vendeur ou de l'acquéreur, dans les faits, c'est systématiquement l'acquéreur qui les paie. La raison est simple : le prix de vente final sera le même pour lui, dans un cas comme dans l'autre.
Il est d'usage que ce soit le notaire de l'acheteur qui s'occupe de la rédaction et que le notaire du vendeur s'occupe de toutes les autres tâches liées à la vente.