Le maire, en qualité d'autorité de police municipale, peut faire intervenir les services de voirie ou de nettoyage pour procéder, avec l'accord des propriétaires concernés, à l'enlèvement des inscriptions apposées sur leurs propriétés privées et visibles de la voie publique.
Le mélange entre une eau fortement javellisée et du bicarbonate de soude peut aider au nettoyage de la façade, et permet parfois de retirer le tag. On peut aussi tenter le white spirit, qu'il faudra appliquer sur un chiffon avant de « tamponner » le mur.
On tague parce qu'on a envie de taguer. C'est une façon de s'exprimer, de marquer un territoire, de se faire remarquer ou tout simplement de passer le temps.
Tags, graffitis
Un dommage léger est un dommage nécessitant peu de réparation, avec des dégâts superficiels. Par exemple, si la peinture est effaçable. En cas de dommage important, un tag ou un graffiti est puni jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende.
Contacter les services municipaux pour obtenir les coordonnées d'entreprises spécialisées dans le nettoyage. Ce sera parfois un service municipal. Copropriété : prendre contact avec le syndic pour la prise en charge des réparations par l'assureur de la copropriété ou par les services techniques de la municipalité.
Effacer un graffiti sur un mur : nettoyer ou repeindre
Une grosse brosse imbibée d'eau et de bicarbonate de soude peut aussi être passée sur le mur en frottant. Enfin, il est possible de tamponner le dessin à retirer avec un chiffon trempé dans du white spirit.
Or l'article 322-1 du Code pénal proscrit « le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain ».
Il n'y a aucune interdiction juridique en France. En revanche, certains lieux et certaine mairie peuvent interdire toute forme de marquage publicitaire, y compris les marquages propres, comme le clean-tag.
Dans ses formes les plus élaborées, le graffiti est également une forme d'art graphique. Le « tag » est une signature ; il est soit apposé pour signer un graff soit utilisé seul et pour lui-même. Le « flop » est un lettrage en forme de bulle élaboré généralement d'un seul trait.
Dans la rue ou à l'intérieur des bâtiments, sur les murs ou les transports en commun, notre quotidien est parsemé de graffitis et de tags.
Seulement, par définition, le tag est destiné à être vu par le plus grand nombre. Sa localisation n'est pas hasardeuse. Lorsqu'il débute, le tagueur se borne à son quartier puis, à mesure qu'il gagne en assurance, il étend son « territoire » au reste de la ville, voire au-delà.
Taguer, de l'anglais «to tag», c'est «marquer» ou, sur le réseau social, «identifier» un ami sous un GIF (à mi-chemin entre une image et une courte vidéo), une vidéo, une photo ou encore un article pour qu'il le voie ou le lise. Et, surtout, pour qu'il réponde. «Un message privé peut être ignoré.
Les tags et les médias...
Mais le tag est aussi un construit social qui renvoie à la perception qu'en a l'opinion publique à partir du traitement médiatique du phénomène.
Nous vous conseillons d'utiliser des gants et des lunettes de protection. Pour effacer le graffiti, vous pouvez imbiber un chiffon d'acétone, frotter le tag, puis de sécher à l'aide d'un chiffon microfibre sec.
Vous pouvez utiliser le fameux Goo Gone ou de l'acétone. Il vous suffit de tamponner la surface à l'aide d'une microfibre de qualité, sur une petite zone, par exemple où la peinture en aérosol est plus fine afin de voir si cela fonctionne.
Revenons à notre question initiale : art ou vandalisme? Les graffitis sont considérés comme du vandalisme lorsqu'ils sont réalisés sans consentement ou autorisation légale sur un lieu public ou privé.
Art urbain et liberté d'expression
Leurs œuvres sont indissociables du droit à la liberté d'expression garanti par l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Liberté fondamentale en France, tout individu a le droit de répandre ses idées « par quelque moyen d'expression que ce soit ».
En effet, la règle la plus simple pour ne pas avoir de soucis avec la justice est d'obtenir l'autorisation du propriétaire du support utilisé (qu'il soit public ou privé). Les Villes ont compris que le street art peut être un atout pour elles. Cet art leur renvoie une image moderne, jeune, artistique.
A l'origine, le street art est un art transgressif qui repose sur un acte illicite puisqu'un artiste réalise une œuvre sans l'autorisation du propriétaire du support matériel. En ce sens, parce qu'il porte atteinte à la propriété d'autrui, personne privée ou personne publique, le street art est pénalement sanctionné.
-‐ La couleur locale (couleur réelle des éléments) est-‐elle respectée ? -‐ Les couleurs sont-‐elles chaudes ou froides ? -‐ Y a-‐ t-‐il une couleur qui domine ? -‐ Y a-‐t-‐il des jeux de contrastes ? -‐ Les couleurs ont-‐elles un rôle particulier ? d) -‐ Contrastes et lumieres.
Le graffiti agit également comme moyen d'expression d'une protestation, d'un soutien, ou au contraire d'un rejet… Sa force réside dans son pouvoir de diffusion. Comme un panneau publicitaire, le graffiti qui occupe l'espace urbain est destiné à être vu par les masses.
En façade, plus le produit de recouvrement est riche en résines (peinture lisse, brillante), moins le tag accroche. C'est le principe des vernis antigraffitis à base de polyuréthane. L'idéal est donc d'appliquer au préalable une couche de protection pour que le tag ne s'incruste pas dans l'enduit.
Utiliser du bicarbonate de soude pour effacer un graffiti : eh oui, c'est la simplicité même, mais évidemment on s'en servira pour nettoyer de petits espaces. Un simple mélange de bicarbonate de soude et d'eau, une brosse rigide et le tour est joué !