Les autoroutes concédées appartiennent à l'État, qui en a confié, pour une durée de vingt-cinq ou trente ans le plus souvent, le financement, la construction, l'entretien et l'exploitation à des sociétés privées, qui se rémunèrent grâce aux péages.
Eiffage. Eiffage : 2 082 km d'autoroute pour 2,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2013. Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR), société, privée filiale du groupe Eiffage et Macquarie, 1 801 km . Société des autoroutes Rhône-Alpes (AREA), société privée filiale d'APRR à 99,82 %, 381 km .
En France. La plupart des autoroutes ont été construites sous un statut de concession. Les concessions se sont transformées en autoroutes privées à la fin du bail « du fait des couts de fonctionnement ». Le résultat de cette politique est que sur 11 000 km d'autoroute, 8 000 km sont à péage.
À quoi sert l'argent des péages ? L'État reste le premier bénéficiaire. Lorsque vous payez 10 euros à la barrière, 3,80 euros lui reviennent sous forme d'impôts et de taxes, 2,60 euros financent la construction et l'entretien du réseau, 2,30 euros servent à rembourser les dettes et rémunérer les actionnaires.
L'A14 arrive très largement en tête. Reliant Paris-La Défense à Orgeval (Yvelines), ce tronçon de seulement 15 kilomètres coûte 8,30 euros à l'automobiliste qui l'emprunte entre 6 heures et 10 heures et entre 16 heures et 21 heures en journée et le week-end, soit 53 centimes d'euros du kilomètre.
L'A 13 est la première des autoroutes françaises. Tout commence en 1927 avec le lancement des études visant à créer « l'autoroute de l'Ouest ».
Gouvernement Dominique de Villepin
Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (privatisation totale par cession de gré à gré du solde du capital - 75 % - sur appel d'offres, pour 4,03 milliards d'euros)
Entretien des autoroutes concédées
L'État a confié à des sociétés concessionnaires d'autoroutes, pour une durée déterminée, le financement, la construction, l'entretien et l'exploitation d'autoroutes concédées en contrepartie de la perception d'un péage.
Toutes les routes et autoroutes coûtent de l'argent. Soit elles sont directement financées par l'Etat au travers de l'impôt, et ce sont tous les contribuables qui payent, soit elles sont financées par le péage et ce sont alors les utilisateurs qui payent.
Le ministre de l'Economique Bruno Le Maire estime qu'il vaut mieux attendre "10 ou 15 ans", jusqu'à la fin des contrats, afin de récupérer les autoroutes "pour zéro euro", alors que les contrats doivent s'arrêter entre 2031 et 2036 selon les réseaux.
En 2006, le gouvernement Villepin finalise un mouvement déjà engagé par le gouvernement Jospin, qui avait ouvert le capital de ces sociétés au privé. L'idée était alors de dégager des recettes publiques pour financer le fonds de réserve des retraites (pour la gauche) et réduire la dette (pour la droite).
Chiffre d'affaires et trafic
Le chiffre d'affaires de VINCI Autoroutes a progressé de 4,4 % à 5,6 milliards d'euros.
1955 _ L'Etat n'a pas les moyens de développer à lui seul le réseau autoroutier et décide la mise en place du péage. Le projet de loi établit en 1952 par Antoine Pinay, alors ministre des Transports et des Travaux Publics, est adopté non sans mal en 1955.
L'État détient intégralement SNCF, dont le capital est incessible. SNCF détient toutes les sociétés directement ou indirectement. Les titres de SNCF Réseau et SNCF Voyageurs sont incessibles. Auparavant filiales de l'Épic SNCF Mobilités, Geodis et Keolis sont rattachées à la société mère SNCF.
Elle permet de réduire, à court terme, les dettes de l'État. Il s'agit aussi d'une méthode pour trouver des moyens de financement privés sans recourir à l'emprunt. Ainsi, il s'agit d'une décision influencée par le désir de respecter les règles budgétaires.
En septembre 2004 , l'État français cède une partie de ses actions pour passer en dessous de la barre des 50 %. France Télécom devient alors une entreprise privée. Cent quinze ans après sa nationalisation, le téléphone redevient privé en France.
Les Allemands bénéficient en effet d'une exonération d'impôts, leur remboursant donc le tarif payé. A l'inverse, l'Espagne a décidé de ne pas renouveler ses contrats avec les sociétés d'autoroute, aboutissant prochainement (à partir de la fin de l'année) à des tronçons parfaitement gratuits.
La région connaissait, jusqu'ici, un faible trafic routier et n'avait pas besoin d'autoroutes. La nécessité de moderniser la région se faisait toutefois sentir : la Bretagne suit alors un fort développement industriel, agricole et économique, mais reste la seule région française à manquer d'autoroutes.
L'A10 (Paris-Bordeaux) est la plus longue autoroute de France avec 565 km. En Europe, c'est l'A7 allemande (Flensburg-Kempten) avec plus de 920 km.
S'il y a bien un pays où l'automobile est reine, c'est bel et bien l'Allemagne. C'est aussi là que l'on compte le réseau autoroutier le plus dense. Actuellement, les autoroutes allemandes ne sont pas payantes. Par contre, certains centres-villes imposent la vignette environnementale.
Péage de Saint-Arnoult.