Les propositions d'implantation sont adressées à la délégation de la sécurité routière (DSR) par les préfets de départements. La DSR étudie ensuite la faisabilité technique de l'implantation et procède à l'installation le cas échéant.
Le Premier Ministre a émis l'idée de simplifier l'installation des radars fixes dans les communes. Ainsi, les maires pourront choisir d'installer des radars automatiques sans avoir l'accord du Préfet. La proposition de loi sera présentée devant l'Assemblé Nationale, le 17 novembre 2020.
- le Centre Automatisé de Constatation des Infractions Routières (CACIR) : service de police judiciaire commun à la police et la gendarmerie, il a pour mission de procéder à la constatation et au traitement des infractions relevées au moyen de radars automatiques fixes ou embarqués.
A compter du mois de janvier prochain, de nouveaux véhicules équipés de radars mobiles qui flashent en roulant vont progressivement être conduits par des chauffeurs employés par des sociétés privées en remplacement de celles actuellement conduites par les forces de l'ordre.
Marge technique
En dessous de 100 km/h, une marge de 5 km/h est décomptée de la vitesse enregistrée, à l'avantage du conducteur. Pour les limitations au-dessus de 100 km/h, la marge est de 5 %, également prise en compte à l'avantage du conducteur.
Les radars mobiles, utilisés en voiture stationnée ou en mouvement, ont tous la même tolérance, quel que soit le conducteur, agent des forces de l'ordre ou chauffeur privé. Cette marge de tolérance est de 10 km/heure si la vitesse mesurée est en-dessous de 100 km/heure. Si elle est au-dessus, la marge est de 10 %.
Non, le radar n'est pas infaillible ! En matière d'excès de vitesse, la contestation est possible, même lorsque c'est une machine, parfaitement automatisée et apparement sans défaillance, qui relève l'infraction.
En 2021, les radars automatiques ont cumulé une recette de 859 millions d'euros. 88,5 % de cette somme est réinvestie par l'Etat dans la sécurité routière, notamment à travers l'amélioration du réseau routier. En 2021, l'enveloppe de l'Etat dédiée à la sécurité routière a atteint 3,7 milliards d'euros.
A condition de respecter les délais : vous disposez de 45 jours suite à la réception de l'avis de contravention pour contester l'infraction. Vous devez pour cela vous rendre sur le site internet de l'ANTAI – Agence nationale de traitement automatisé des infractions.
La seule façon de savoir si un radar tourelle vous a flashé en infraction est d'attendre la réception de votre contravention. Le PV est envoyé à l'adresse qui figure sur la carte grise, accompagné d'un formulaire de requête en exonération pour permettre au propriétaire du véhicule de contester l'amende si nécessaire.
La mission de la voiture-radar, anciennement «radar mobile de nouvelle génération» (RMNG), est de détecter, sans flash visible et en roulant, tous les véhicules en excès de vitesse.
Les radars tourelles sont équipés d'une antenne, ce qui leur permet de détecter, de suivre et de calculer la vitesse des véhicules qui entrent dans son champ de vision. Le modèle de radar tourelle MESTA FUSION peut suivre jusqu'à 126 véhicules dans une zone de plus de 100 mètres.
On peut également utiliser des réflecteurs radar, un objet à plusieurs faces réfléchissantes. Enfin, il est aussi possible d'utiliser des leurres, des objets volants télécommandés qui permettent de tromper l'opérateur radar, plutôt utilisés par les avions militaires.
Le conducteur commettant un excès de vitesse de 10 km/h s'expose donc à une amende forfaitaire de 68 euros (Amende minorée : 45 euros - Amende majorée : 180 euros) et à un retrait d'un point. En revanche, cela n'entraîne pas la suspension du permis de conduire.
La date de la dernière vérification périodique du radar est mentionnée sur le procès-verbal reçu en cas d'infractions routières au Code de la route. Si le contrôle du radar a été réalisé il y a plus d'un an, le contrevenant a le droit de contester la verbalisation.
Mais les coûts de remplacement d'un équipement radar peuvent grimper très vite : entre 60 000 et 80 000 € (30 000 à 40 000 pour la cabine) pour un radar discriminant, entre 120 000 et 200 000 € pour un radar fixe, 75 000 € pour un radar autonome.
4 700 appareils opérationnels d'ici la fin de l'année 2022. En 2019, les radars routiers ont généré 760 millions de recettes pour l'État. En 2020, du fait notamment de la crise sanitaire et des confinements successifs, les radars ont moins flashé et ont "uniquement" rapporté 553 millions d'euros.
Qui récolte l'argent ? Deux manières s'offrent à vous pour payer : par chèque ou sur Internet sur la plateforme amende.gouv.fr. C'est donc l'État qui centralise les amendes récupérées. Mais depuis la réforme du FPS, les villes s'octroient la totalité des sommes collectées.
S'il s'agit d'un radar mobile, comme on dit, c'est-à-dire d'une voiture radar, capable de flasher dans le flot de la circulation, la fameuse marge technique est de plus ou moins 10 km/h, tant que la vitesse du véhicule à mesurer ne dépasse pas les 100 km/h.
Si le radar est un radar discriminant, il y arrive souvent que le radar flashe des véhicules légers en les considérant comme ne respectant pas la vitessse maximum autorisée pour les poids-lourds. Comme le type de véhicule est analysé avant l'envoi du PV, lorsqu'un VL est pris pour un PL, il n'y a pas de verbalisation.
"Info ou Intox ? Lorsque vous êtes enregistré à une vitesse de 97 km/h, le chiffre retenu est de 92 km/h pour les radars fixes et de 87 km/h pour les radars mobiles de nouvelle génération.
Si vous êtes sûr d'avoir été flashé et que vous ne recevez pas d'avis de contravention, vérifiez l'adresse indiquée sur votre certificat d'immatriculation (nouveau nom de la carte grise). Si l'adresse n'est pas à jour, le délai de réception de l'avis de contravention est rallongé.
Excès de vitesse égal ou supérieur à 20 km/h et inférieur à 30 km/h. Amende forfaitaire de 135 euros ; Retrait de 2 points sur permis de conduire.
Sur route, un excès de vitesse de 5 km/h est moins durement sanctionné qu'en ville car il s'agit d'une infraction de 3ème classe. Toutefois, un tel manquement au code de la route vous expose à une amende forfaitaire de 68 euros et au retrait d'un point de votre permis.