Ces examens peuvent suffire à poser un diagnostic d'acouphènes. Cependant, dans les cas plus complexes, il peut être nécessaire de voir un médecin ORL spécialiste de l'oreille interne ou de réaliser des examens d'imagerie complémentaires.
Lors de la consultation, l'ORL indiquera le traitement le plus approprié pour arrêter les pulsations dans l'oreille, améliorant ainsi l'audition et la qualité de vie.
Les pulsations ressenties sont généralement en synchronisation avec les battements du pouls de la personne et varient en fonction du rythme cardiaque. Ce sont des acouphènes objectifs car ils correspondent réellement à un bruit corporel dû au flux sanguin et qu'ils peuvent être entendus à l'aide d'un stéthoscope.
Pour rechercher les causes possibles des acouphènes, le médecin traitant adresse son patient à un médecin oto-rhino-laryngologique (ORL).
L'acouphène pulsatile est un trouble très invalidant qui peut être guéri dans la majorité des cas. Il ne faut donc pas le méconnaître et l'adresser à un neuro-radiologue spécialisé car le diagnostic étiologique nécessite des examens spécifiques.
Si les acouphènes restent parfois inexpliqués, 80 % d'entre eux disparaissent dans les 6 à 12 mois. En fonction de leur cause, la durée de ce trouble peut être plus ou moins longue…
Dans les cas les plus complexes, il est intéressant de consulter un médecin ORL spécialiste de l'oreille interne. Il n'est pas neurologue, bien qu'on utilise parfois le terme d'otoneurologue pour le désigner.
Dr Gilles Besnainou ORL Paris.
Pour les acouphènes, les troubles de l'audition et les vertiges, l'IRM explore les conduits auditifs internes (CAI). Il s'agit d'un examen récent qui permet de visualiser les nerfs auditifs, le nerf facial, les structures de l'oreille interne et les vaisseaux sanguins.
Les acouphènes pulsatiles sont une forme d'acouphène particulière : le bruit ressemble à une pulsation régulière (“pschu… pschu… pschu…”) qui ne s'arrête pas. Le son est perçu comme synchrone du pouls : c'est comme si on entendait son cœur battre dans l'oreille.
"Ce type d'acouphène correspond presque toujours à un problème neurosensoriel, au niveau de la cochlée", explique le Dr Pannetier. Comme tous les acouphènes liés à l'oreille interne, le tintement est souvent associé à une perte auditive. Traitement : Il est le même que pour tous les acouphènes liés à l'oreille interne.
Les acouphènes cervicales proviennent généralement de tensions ostéo-musculaires au niveau des 7 vertèbres du même nom, situées dans la nuque. Si des vertiges ou des maux de tête accompagnent les acouphènes, cela peut signifier qu'ils sont d'origine cervicale.
Lorsque le taux de vitamine D était très bas, les acouphènes étaient plus sévères. Les chercheurs polonais en ont conclu qu'il existe une forte corrélation entre le niveau de vitamine D et les acouphènes.
Quand faut-il consulter en cas d'acouphènes ? Consultez le jour même un médecin si les acouphènes surviennent brutalement et sont accompagnés de fièvre et frissons, d'une perte brutale de l'audition, de nausées et/ou vomissements, ou de troubles de la conscience.
L'Institut Méditerranéen de Recherche et de Traitement des Acouphènes (IMERTA) est à l'initiative d'un groupe de médecins spécialistes et de la volonté de la direction de l'hôpital privé Clairval de créer une unité médicale capable de prendre en charge les acouphènes et l'hyperacousie.
Ils sont rares et sont souvent dus à des maladies vasculaires comme une anomalie d'une artère du cou ou de la tête (artère carotide ou artère vertébrale par exemple) ou à une hypertension artérielle, et ils sont alors pulsatiles (rythmés par les battements du cœur). Très rarement, une tumeur est en cause.
Des sifflements ou bourdonnements dans les oreilles peuvent apparaître dans ces situations de surmenage ou d'angoisse : ce sont des acouphènes liés au stress. Ils peuvent parfois se manifester par des battements de cœur perçus dans les oreilles, on les appelle alors acouphènes pulsatiles.
Les acouphènes peuvent notamment entraîner des difficultés pour s'endormir ou se concentrer. Ils peuvent aussi provoquer des états d'anxiété et de dépression. Un cercle vicieux peut alors s'instaurer : l'anxiété générée par les acouphènes peut amplifier leur perception et aggraver la gêne.
L'hypnose peut parfois aider à soulager les sifflements et les bourdonnements d'oreille, et ainsi à améliorer la qualité de vie du patient. Lorsque les acouphènes sont dus à des problèmes mécaniques ou musculaires, des séances d'ostéopathie, de kinésithérapie ou de physiothérapie peuvent être envisagées.
C'est possible.
Dans 95 % des cas, les acouphènes sont temporaires et disparaissent d'eux-mêmes. Par un phénomène d'habituation, le cerveau apprend à faire abstraction de ces sensations auditives. Il faut quelques semaines à quelques mois pour constater une disparition spontanée des acouphènes.
L'acouphène peut rendre sourd
Les acouphènes sont, dans 90% des cas, la résultante d'une perte d'audition mais ne la provoquent pas. L'acouphène naît la plupart du temps de cette baisse d'audition qui est compensée par le cortex auditif. Il ne cause donc pas de perte d'audition et risque encore moins de rendre sourd.
Les acouphènes disparaissent-ils d'eux-mêmes ? Si les acouphènes peuvent parfois persister longtemps, ils disparaissent bien souvent d'eux-mêmes. En réalité, dans la très grande majorité des cas, ce trouble n'est qu'un phénomène passager qui s'en va de lui-même. La perte d'audition due au bruit en est un bon exemple.