Menée en France, mais également en Allemagne, en Italie, au Royaume-Uni et en Espagne, l'étude montre une appétence contrastée pour les dépenses d'habillement. Les plus grosses proportions de jeunes dépensant 50-80 euros par mois dans le secteur sont ainsi observées en Espagne (63%) et en Angleterre (61%).
En termes d'achat d'habillement via Internet, les consommateurs les plus adeptes sont les Chinois (72 %), les Indonésiens (54 %) et les Thaïlandais (50 %). A l'échelle de l'Europe, c'est l'Italie qui domine le classement avec 48 % des personnes privilégiant les achats de mode en ligne.
Derrière ces vêtements à foison se cache une triste réalité : afin de produire leurs vêtements à moindre coût, les marques de fast fashion font appel aux travailleurs des pays asiatiques, où les salaires sont très bas et le rythme de travail particulièrement intensif.
Les vêtements permettent de véhiculer un message afin de montrer notre pouvoir, statut social et appartenance à un groupe. Enfin, ils jouent aussi un rôle important dans les jeux de séduction avec une mise en valeur du corps, via différents types d'habits et de couleurs.
On achète pour porter un vêtement puis le revendre. C'est une attitude contemporaine de ne pas posséder, mais d'utiliser avant de réinjecter dans le système ». Pour les Français interrogés par l'Observatoire, aucun doute : 75% considèrent que le plus important est de pouvoir « utiliser », plutôt que de posséder.
82 euros mensuel de budget
C'est le budget moyen mensuel consacré par mois aux achats mode. L'enveloppe passe à 116 euros pour les moins de 35 ans. 30 % des sondés disent dépenser entre 21 à 50 euros par mois.
Pourquoi acheter moins de vêtements : les chiffres
500 000 tonnes de microplastiques sont relâchées dans l'océan chaque année à cause du lavage de nos vêtements en synthétique (l'équivalent de 50 milliards de bouteilles plastique). 0,32 $/heure et 0,55$/h ce sont les salaires moyens des ouvrier.
Consommation: le prix, l'esthétique et la qualité restent les critères essentiels dans l'achat d'habillement.
Valeur moyenne d'achat : 60 €. Source: Rapport Chiffres clés du e-commerce 2022, Fevad. Le secteur du e-commerce (produits et services) a dépassé les 129 milliards d'euros en 2021, soit une hausse de 15,1% contre 8,5% en 2020. La catégorie Mode-Habillement a poursuivi sa croissance en 2021 avec +6%.
Quel est l'impact de la mode sur les jeunes ? La mode vestimentaire est un moyen pour les adolescents d'exprimer leur statut social, de rejoindre une communauté ou d'appartenir à un groupe. L'adolescent tente de démontrer sa personnalité ou de l'extérioriser à travers son style vestimentaire.
La mode donne à la jeune génération l'occasion de s'affirmer, de montrer leur émancipation ou de se sentir acceptée par leurs semblables. Elle représente un moyen leur permettant de s'afficher en tant que personne, d'afficher leur caractère par leurs vêtements qui reflètent ce qu'ils pensent.
TheFrenchKiss est petite marque créée et fabriquée en France. Vêtements et sous-vêtements sont fabriqués avec des fibres végétales uniquement : bambou, lin, coton bio et modal sont sélectionnés pour leur douceur et le respect de l'environnement. Les teintures sont d'ailleurs elles-mêmes labellisées Oeko-Tex !
Celio reste le leader incontesté, tandis que Jules et Devred se disputent la seconde place, reste à savoir si le rapprochement entre Jules et Brice viendra redistribuer les cartes (Celio 41%, Jules 26%, Devred 1902 23%, Brice 10%).
A l'exception d'Uniqlo, les ventes des 10 premières marques mondiales ont marqué le pas en 2021 (dont Zara et H&M). Ce sont surtout les ventes en ligne qui ont profité du contexte avec un record de 129 Md€ en 2021 et 2,1 milliards de transactions sur internet en 2021 (+16% en 1 an).
Malgré une croissance de 8,2% par rapport à 2020, le marché du textile-habillement dans l'Hexagone n'est pas revenu à ses standards d'avant-crise: ses ventes 2021 sont en retrait de 8,3% comparé à 2019, a mesuré l'Institut français de la mode (IFM) dans son bilan annuel.
En majorité, selon elle, les consommateurs évoquent trois raisons principales d'acheter de la seconde main : faire un acte citoyen, écologique et solidaire ; dénicher « la trouvaille », « la perle », induite par l'envie d'unicité et/ou le plaisir de marchander ; et, surtout, faire des économies.
On peut en identifier quatre principaux : les besoins, la motivation, la personnalité, la perception. Les facteurs externes sont les éléments constitutifs de l'environnement qui peuvent avoir une influence sur les choix d'un individu. On parle d'influences familiales, sociales, économiques ou encore culturelles.
Les bonnes affaires, les remises par code promo et toutes autres formes de promotions sont aussi des facteurs décisifs. Certains professionnels du retail proposent ainsi une offre de bienvenue sur un produit qui intéresse potentiellement un client. D'autres organisent des promotions régulières.
Solution 1 : Consommer autant mais mieux
Pour les matières tu privilégies le coton bio, le chanvre, le lin et les fibres recyclées. Tes fringues ne proviendront que d'usines Fair Wear, cela t'assures que les personnes qui ont participé à la confection de ton vêtement travaillent dans des conditions décentes.
Pour bien choisir et apprendre à repérer les vêtements de qualité, commencez par regarder de quelle matière il s'agit sur l'étiquette à l'intérieur ou posez la question à la vendeuse. Choisissez des matières nobles, plus solides et plus durables (cachemire, laine, soie, coton, lin, chanvre, bambou, etc).
privilégier les marques qui fabriquent en France ou en Europe (ou ailleurs mais en privilégiant les circuits courts) acheter uniquement des vêtements confortables qui me permettent de vivre librement. acheter des vêtements intemporels et versatiles que je pourrai porter longtemps et souvent.