Les représentants du Haut Commandement allemand signent un nouvel acte de capitulation à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01 en présence des représentants de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.
Côté vainqueurs, l'acte de capitulation (*) est signé par le général Walter Bedell-Smith et le général soviétique Ivan Sousloparov. Le général français François Sevez, adjoint du général Juin et chef d'état-major de la France Libre, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.
L'acte de capitulation est contre-signé par le général américain Bedell-Smith et le général soviétique Sousloparov. Le représentant français, le général Sevez signe comme simple témoin.
C'est le maréchal Keitel, commandant suprême des armées, qui paraphe l'acte le 8 mai, assisté de l'amiral von Friedeburg et du général Stumpff.
Il faudra alors attendre 1981 et l'arrivée de François Mitterrand à la présidence de la République pour voir rétablir la date du 8 mai comme jour férié, avec une loi datée du 23 septembre 1981.
8 Mai 1945 : fin de la guerre en Europe
L'acte de capitulation fixe la cessation des hostilités au 8 mai à 23h01. Un nouvel acte de capitulation du IIIe Reich est alors signé à Berlin entre les commandements militaires allemands et alliés. La guerre prend officiellement fin sur le continent européen.
Alfred Jodl, chef de l'état-major des forces armées au haut-commandement de la Wehrmacht, signe l'acte de reddition militaire le 7 mai 1945.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
Le camp des Alliés a remporté la Seconde Guerre mondiale. Dès le mois de mars 1945, les Alliés pénètrent sur le territoire du IIIe Reich. Le 2 mai, Berlin est conquise par l'armée soviétique.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
Le 7 mai 1945 , à Reims, le général allemand Jodl signe les termes d'une reddition inconditionnelle. Le lendemain, le 8 mai , à Berlin le maréchal Keitel signe, à son tour, la capitulation sans condition de l'Allemagne nazie, la Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe mais la lutte continue dans le Pacifique.
L'URSS réplique en proclamant officiellement le 7 octobre la République démocratique allemande (RDA), et nomme comme président Wilhelm Pieck. L'Allemagne est officiellement divisée en deux : d'un côté, les Occidentaux et de l'autre les Soviétiques.
Et si pendant plusieurs décennies le 8 mai était un jour férié dans notre pays, il l'était uniquement pour les écoles et les administrations. Mais en 1983 le gouvernement a décidé, pour des raisons économiques, de supprimer un jour férié du calendrier.
En Europe, l'évènement déclencheur de la Seconde Guerre mondiale a lieu le 1er septembre 1939 avec l'invasion de la Pologne par l'Allemagne.
Fait marquant de la Seconde Guerre mondiale, le 17 juin 1940 le maréchal Pétain demande aux Allemands l'armistice. Il est signé dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, le samedi 22 juin 1940 à 18h50 -heure d'été allemande.
Février 1945 - Les alliés se partagent le monde.
Première Guerre mondiale (1914-1918) ; Seconde Guerre mondiale (1939-1945).
Seconde Guerre mondiale (1939-1945) : le conflit le plus meurtrier de l'histoire.
En guerre depuis deux jours déjà contre la Russie, elle veut prévenir une attaque conjointe de la Russie et de la France contre son territoire et met en oeuvre sans attendre le plan ébauché vingt ans plus tôt par un officier d'état-major (le plan Schlieffen).
Alors âgé de 63 ans, il continue de servir dans l'armée et commandera même une expédition française lors de la guerre du Rif (contre une république naissante au nord du Maroc) aux côtés des Espagnols en 1926 ; les deux belligérants seront d'ailleurs accusés d'avoir utilisé des gaz nocifs contre des douars peuplés de ...
La première cause de la défaite, c'est que l'Allemagne a préparé la guerre la première parce qu'elle l'a voulue. La création d'une armée blindée a commencé clandestinement dès 1932, avant même l'élection d'Adolf Hitler comme chancelier.
Le 5 juin 1940, l'armée allemande lance l'invasion de la France (Fall Rot), que les restes de l'armée française ont du mal à empêcher. Le 10 juin, le front est percé sur la Somme. Les Allemands prennent Paris le 14 juin, puis Orléans le 16 juin.
Il attend donc d'être en position de force pour que ses hommes montent au front. Alors, pourquoi la défaite allemande ? Parce que le pays ne tient plus : plus assez de fer pour les obus, plus assez de pain pour nourrir la population, plus assez d'hommes pour remplacer ceux qui sont tombés, de main-d'œuvre, d'argent…
Philippe Pétain (1856-1951) : « vainqueur de Verdun », (en 1916) maréchal de France, il devient chef du gouvernement en juin 1940 puis chef de l'« État français ». Il signe l'armistice et impose le régime de Vichy, qui collabore avec les Allemands.
En chiffres absolus, c'est l'Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c'est-à-dire 70 fois plus qu'aux Etats-Unis.