La poliomyélite est une maladie très contagieuse. Elle se transmet par les selles ou les sécrétions venant du nez et de la gorge d'une personne infectée. Le virus de la poliomyélite peut également être attrapé en buvant de l'eau ou en mangeant des aliments contaminés.
La polio touche principalement les enfants de moins de cinq ans; toutefois, l'infection et la paralysie peuvent survenir chez des personnes de tous âges qui ne sont pas immunisées.
La poliomyélite est une maladie « des mains sales ». Sa transmission est exclusivement interhumaine et se fait par voie oro-fécale en particulier par l'intermédiaire d'eau (de boisson ou de baignade) ou d'aliments contaminés par les excréments humains.
Poliomyélite : les mesures de prévention
La prévention passe essentiellement par la vaccination. En occident et dans les pays développés, on utilise un vaccin trivalent composé des trois souches de virus inactivé, administré par injection. Il est donné aux nourrissons à 2 mois, 4 mois et entre 6 et 18 mois.
Il n'existe actuellement aucun moyen de guérir la polio. Le traitement est axé sur le soulagement des symptômes.
En France, c'est le vaccin développé par le docteur Pierre Lépine (sur un modèle proche de celui de Salk, mais à partir de plusieurs souches de poliovirus) qui est distribué en 1956 puis introduit dans le calendrier vaccinal en 1958. Il est rendu obligatoire en 1964.
Elle peut provoquer des paralysies flasques aiguës, dont certaines entraînent le décès. La poliomyélite est une maladie qui a pu être éradiquée en Belgique grâce à la vaccination obligatoire de tous les enfants depuis 1967.
La vaccination contre la poliomyélite permet de prévenir efficacement la maladie et entraîne peu d'effets indésirables (douleur au point d'injection, par exemple). Si la poliomyélite a disparu en France, elle reste présente dans de nombreuses régions du monde.
Il n'existe pas de traitement curatif de la poliomyélite. La vaccination constitue la seule arme efficace contre cette infection. Il n'existe pas de traitement curatif de la poliomyélite et la prise en charge du patient est uniquement symptomatique.
La transmission endémique du poliovirus sauvage se poursuit dans certaines régions de l'Afghanistan et du Pakistan. Si la propagation de la poliomyélite n'est pas enrayée de ces dernières régions, une résurgence de la maladie au niveau mondial est possible.
Le premier cas certain de polio est peut-être celui de Sir Walter Scott, qui affirme avoir fait en 1773 une « fièvre dentaire » sévère qui lui a ôté la force de sa jambe droite.
Les conséquences de la poliomyélite sont les suivantes: Une infection sur 200 se solde par une paralysie irréversible (des jambes, en général). Parmi les sujets paralysés, 5 à 10% meurent lorsque leurs muscles respiratoires cessent de fonctionner.
Pour toujours savoir où vous en êtes avec vos vaccinations, consultez votre médecin traitant en emportant avec vous votre carnet de vaccination ou votre carnet de santé, ou celui de votre enfant. Faites bien noter tous les vaccins faits à chaque consultation.
– un vaccin oral constitué de virus vivants atténués : il s'oppose au portage intestinal et à la transmission du poliovirus sauvage. Ce vaccin a l'avantage de pouvoir être utilisé dès la naissance, d'être peu coûteux et facile à administrer. C'est sur lui que repose le programme d'éradication de la poliomyélite.
Il existe un risque d'instabilité génétique. Les virus polio atténués, comme les virus polio sauvages, sont des virus à ARN qui se répliquent avec un taux de mutation élevé, et qui peuvent se recombiner avec d'autres entérovirus.
– Diphtérie, tétanos, poliomyélite : l'injection d'un rappel doit être réalisée tous les 10 ans. – Rubéole : cette vaccination est recommandée pour les femmes non vaccinées en âge de procréer.
RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES. COVID-19 : Tous les adultes sont éligibles à la vaccination depuis le 31 mai 2021. Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite : Rappel à 65 ans, puis tous les dix ans.
Une petite cicatrice peut demeurer après la guérison, qui peut prendre de 2 à 5 mois. Le vaccin BCG provoque souvent une enflure du ganglion lymphatique qui se trouve sous l'aisselle ou au-dessus de la clavicule – il s'agit d'une réponse immunitaire tout à fait normale.
Les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés constituent un groupe très vulnérable aux maladies. Par exemple, le vaccin contre la rougeole n'est géné- ralement pas recommandé chez les bébés avant 9 à 12 mois.
Vaccin contre le tétanos : les rappels
à l'âge de 6 ans, puis entre 11 et 13 ans ; chez l'adulte à 25 ans, 45 ans, et 65 ans ; puis tous les 10 ans (75 ans, 85 ans, etc.)
Les symptômes du tétanos débutent graduellement. Ils apparaissent le plus souvent dans les 2 semaines qui suivent le début de l'infection. Les symptômes les plus fréquents sont des crampes et des raideurs soudaines qui touchent d'abord les muscles du cou, puis ceux du visage.
Une carte simplifiée présentant le calendrier des vaccinations est mise à jour chaque année : n'hésitez pas à la demander et glissez-la dans votre carnet de vaccinations ou votre carnet de santé.
À 25 ans, c'est le moment de faire le rappel de vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche. Pour la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR), vous devez avoir reçu 2 doses de vaccins ROR pendant l'enfance pour être bien protégé.