L'origine poitevine s'établit à partir de la figure de Guillaume IX le premier troubadour qui était de Poitiers. Elle part de l'hypothèse qu'au XI e siècle le dialecte poitevin qui était parlé à la cour et par ses sujets, faisait partie de l'occitan et était proche du limousin.
Guillaume IX est l'un des plus grands seigneurs d'Occident. Il est aussi le premier des troubadours, ces poètes de langue d'oc porteurs d'une nouvelle conception de l'amour, faite d'une adoration, à la fois brûlante et respectueuse, de la femme aimée.
Véritables artistes médiévaux, les troubadours sont apparus vers l'an 1000 de notre ère. Ils s'expriment uniquement en langue occitane, une des plus employées à l'époque et qui s'avère un dérivé du latin.
Les troubadours sont à l'origine de la poésie profane en Occident. Leur nom vient du bas latin trobar, qui signifie trouver ou... composer des vers ou de la musique (on les appelle aussi trouvères en langue d'oïl, le français du nord). Ils racontent des épopées en vers qui magnifient les vertus chevaleresques.
Le travail des troubadours s'inscrit dans la continuité de celui des poètes arabes présents en Espagne à partir du IXe siècle. Leur nom vient du verbe trobar qui signifie « trouver » : leur art est en effet de trouver les mots et la musique de leurs chansons d'amour.
Le mouvement troubadour a commencé vers la fin du XI e siècle en Occitanie, au sein de la haute noblesse occitane. Puis, il s'est répandu par la suite dans d'autres couches sociales et s'est étendu au nord de l'Italie et de l'Espagne.
Poète qui, aux xiieet xiiies., dans le Midi de la France, composait en langue d'oc des poèmes, satires, ballades, etc., avec leur accompagnement musical, et qui allait de château en château, propageant les valeurs de la société courtoise.
Une trobairitz, forme féminine de troubadour en langue d'oc, est une poétesse et compositrice d'expression occitane ayant vécu dans le sud de la France aux XII e et XIII e siècles. En langue d'oïl (français du nord), c'est une trouveresse.
jongleur, ménestrel, troubadour[Rel. App.] métier : chanteur[ClasseHyper.]
Les termes troubadours et trouvères (du provençal trobar : trouver) signifient : 'inventeurs du texte et de la mélodie' (poètes-musiciens). Ils diffèrent par le dialecte. La Loire forme frontière linguistique. Au sud règne la langue d'oc des troubadours, au nord c'est le domaine de la langue d'oïl des trouvères » [1]
Genres et formes. Articles détaillés : Chant grégorien, Organum, Motet, Madrigal, Canon et Ballata. La musique médiévale est à la fois sacrée et profane. Durant le Moyen Âge central, le genre liturgique, avec le chant grégorien prédominant, est monodique.
De son temps, les troubadours se virent tellement honorés qu'ils se multiplièrent en France à l'infini : ceux à qui le défaut de voix ou de connaissances en musique ôtait la faculté de chanter leurs vers se faisaient accompagner par des chanteurs et des joueurs d'instruments qu'on appelait ménestrels, jongleurs, etc.
Et que ces poètes compositeurs - que l'on nomme troubadours ou trouvères selon qu'ils s'expriment en langue d'oc ou en langue d'oïl - s'employaient également à chanter des épopées relatant les exploits des guerriers de leur temps, et dont la plus fameuse est la Chanson de Roland.
L'amour courtois n'est ni libertinage, ni passion brutale, il est presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme qu'il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal.
Les trouvères, sont les poètes, qui au nord de la Loire adaptent le chant courtois, vers la fin du XIIe siècle. On connaît les noms de 200 trouvères (Gace Brulé, Blondel de Nesle, Conon de Béthune, etc.).
Au Moyen-Âge, le jongleur était un amuseur, qui jonglait, montrait des animaux, faisait des tours de force ou d'adresse, et parfois aussi racontait des histoires et chantait des poèmes.
1. Personne dont les plaisanteries font rire ; pitre : Le bouffon de la classe. 2. Personnage grotesque que les rois, les grands entretenaient autrefois pour se divertir de ses facéties.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prends ton sac, au cas où.
burlesque, comique, extravagant, facétieux, grotesque. – Familier : cocasse. Contraire : austère, grave, précieux, puritain.
Azalaïs est la première trobairitz dont le nom soit connu, célèbre aussi pour sa voix, sa beauté et son « art de trouver », c'est-à-dire de composer des vers.
a) Genre, poésie lyrique. Genre poétique caractérisé par l'expression de sentiments ou d'émotions liés à des thèmes religieux ou existentiels dans des formes rythmiques permettant le chant ou la déclamation avec accompagnement musical.
Trouvères et troubadours en France
L'initiative de ce mouvement poétique et musical prend sa source dans le sud de la France. Les premiers à s'engager dans cette voie sont les « trobadors » de Provence, puis les pays de langue d'oc (au sud de la Loire entre la mer, les Alpes et les Pyrénées).
Auteurs cités : Nicolas Boileau, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Alphonse de Lamartine, Alfred de Vigny, Charles Baudelaire, Victor Hugo, Gérard de Nerval.
Qui se déplace. Synonyme : ambulant, errant, itinérant, mobile, nomade. – Littéraire : vagabond.
baladin, banquiste (pop.), bateleur (vx), bouffon (vx), charlatan (vx), forain2, jongleur. Troupe de saltimbanques; baraque, roulotte, voiture de saltimbanques; boniment, parade de saltimbanques. V. acrobate ex.