La RSE des entreprises n'est pas une notion récente. L'idée qu'il existe une responsabilité sociale pour les sociétés remonte en fait aux années 1950'. Elle fait ensuite l'objet d'une théorisation émise par Archie B. Carroll avec sa “pyramide de la RSE” (The Pyramid of Corporate Social Responsibility).
Toutes les entreprises peuvent mettre en œuvre une démarche RSE, et ce quelle que soit leur taille, leur forme juridique ou leur secteur d'activité.
Depuis la fin des années 1990, le concept de responsabilité sociétale des entreprises a fait son entrée dans le débat international. Plusieurs organisations internationales ont apporté leur contribution au développement de la RSE dans le monde.
La RSE émerge au travers des pratiques des entreprises américaines dès le xviii e siècle en tant que remise en cause du capitalisme. L'entrepreneur pionnier de la RSE et qui véhicule toutes ces valeurs est Henry Ford à travers l'introduction des notions de paternalisme et de philanthropie.
ISO 26000 : une grille de lecture à 7 entrées
Les droits humains. Les conditions et relations de travail. La responsabilité environnementale. La loyauté des pratiques.
La RSE stimule l'innovation
Intégrer les préoccupations environnementales et sociales dans leurs produits et services force les entreprises à se réinventer et à innover. La RSE permet ainsi de se différencier de la concurrence tout en boostant sa compétitivité.
L'objectif principal de la Responsabilité Sociétale des Entreprises est de responsabiliser les entreprises, de toutes les tailles et de tous les secteurs, vis-à-vis de l'impact environnemental et humain de leurs activités.
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
L'obligation de reporting concerne uniquement : les entreprises cotées en bourse (loi NRE de 2001) les entreprises au chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros ou de plus de 500 employés (Grenelle II de 2010)
La RSE est génératrice d'opportunités de développement (exemple : économie « verte »). Mais elle est aussi porteuse de risques pour les entreprises : risques d'image, mais aussi risques juridiques et financiers.
Une façon de différencier la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et la gouvernance sociale et environnementale (ESG) est de considérer la RSE comme qualitative et déterminée par des considérations et des engagements internes à l'entreprise, et la GSE comme quantitative et déterminée par des exigences externes ...
La RSE victime d'un manque de vision stratégique
En général, les acteurs du développement durable s'accordent à constater que le principal frein des entreprises est structurel, lié à un manque d'engagement ou de soutien du top management à la RSE.
La démarche RSE consiste à la mise en place d'une stratégie pour intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans une entreprise. Chaque entreprise doit – selon son secteur et son territoire – les actions à mener en priorité.
L'impact des facteurs environnementaux en chiffres
La pollution de l'air ambiant est un des facteurs pour lesquels l'impact est le plus connu. Ainsi, Santé Publique France attribue à la pollution aux particules fines 40 000 décès et 7 000 aux oxydes d'azote chaque année dans l'hexagone.
À la clef : une éventuelle réglementation et des avantages pour certains. Or ces interventions ne contribueront pas au développement durable. Pire, elles tueront la créativité en matière d'intervention sociale et environnementale et affaibliront les TPE et PME au profit de plus grandes structures.
La norme ISO 26000 est le premier standard international en matière de RSE. Elle propose des lignes directrices pour mener une démarche RSE. ISO 26000 est un document normatif qui a été publié en 2010 et sur lequel 99 pays ont travaillé pendant 5 ans.