En Angleterre, en 1701, Jethro Tull met au point le semoir mécanique, première invention d'une longue série de machines agricoles qui, en trois siècles, ont permis de multiplier par plus de 100 la productivité de chaque paysan. Comme beaucoup de rentiers de l'époque, cet Anglais se passionne pour l'essor des sciences.
Lauréat du prix dit Nobel d'économie en 1971, Simon Kuznets est considéré comme l'un des plus importants contributeurs à la théorie de la croissance économique. Il est l'un des « pères des comptes nationaux » et a inventé l'agrégat fameux du produit intérieur brut (PIB).
Les leviers de la croissance sont la quantité de travail, la quantité de capital et le progrès technique mis en œuvre dans un pays donné. La croissance est un phénomène relativement récent. Elle prend naissance avec l'apparition de la révolution agricole des 16ème et 17ème siècles, en Angleterre et aux Pays-Bas.
La croissance économique correspond à l'augmentation de la production de biens et de services d'un ensemble économique sur une période donnée. Le phénomène de croissance apparait avec la révolution agricole des XVIe et XVIIe siècles.
La croissance est un processus permanent de création, de destruction et de restructuration des activités économiques. En effet, « le nouveau ne sort pas de l'ancien, mais à côté de l'ancien, lui fait concurrence jusqu'à le nuire ».
Joseph Schumpeter a identifié 5 types d'innovations pouvant jouer un rôle clé dans la croissance économique : l'innovation de produits, de procédés, de modes de production, de débouchés, de matières premières.
Schumpeter propose une interprétation des rythmes économiques à la lumière des rythmes ou vagues technologiques : les innovations sont à l'origine de cycles économiques. Il montre que le phénomène de grappes d'innovations est à l'origine à la fois de l'expansion comme de la récession qui lui succède.
Croissance économique : selon la définition de François Perroux, la croissance est « l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs longues périodes d'un indicateur de dimension ; pour une nation : le produit global brut ou net en termes réels ».
la concentration. l'intégration verticale. la diversification. la globalisation (internationalisation)
On distingue parfois deux formes de croissance : la croissance extensive est proportionnelle à l'augmentation des quantités des facteurs de production alors que la croissance intensive est liée à l'augmentation de la productivité du travail et/ou du capital.
1. Facteurs généraux : · Intrinsèques : génétiques, endocriniens ; · Extrinsèques : nutritionnels, socio-économiques, affectifs.
La croissance est la variation positive et durable de la production de biens et services sur une période donnée. Il s'agit d'un phénomène assez récent, observé surtout depuis la révolution industrielle.
La croissance, valse d'hormones
Elle est sécrétée au niveau de l'hypophyse (une glande située à la base du cerveau) essentiellement pendant le sommeil, sous l'influence de deux autres hormones, le GHRH activateur (Growth hormone releasing hormone) et la somatostatine inhibitrice.
En 1932, l'économiste américain d'origine russe Simon Kuznets crée une comptabilité nationale aux États-Unis, et invente le PIB, en 1934, pour mesurer l'effet de la Grande Dépression sur l'économie.
Augmentation de quelque chose. Synonyme : accroissement, agrandissement, développement, élargissement, grandissement, progression.
La croissance économique permet le développement dans la mesure où elle améliore le niveau de vie des individus qui peuvent mieux satisfaire leurs besoins et connaître une vie plus longue en meilleure santé ce qui leur permet de construire des projets.
Selon l'approche de Solow, le développement économique s'explique par trois facteurs : l'augmentation des deux principaux facteurs de production (travail et capital), et le troisième le progrès technologique, générateur de gains de productivité.
La croissance est un des objectifs en soi : une croissance du PIB supérieure à celle de la population (croissance du PIB par habitant) améliore le revenu moyen de la population et la capacité des individus à satisfaire leurs besoins par la consommation ou à préparer l'avenir par l'épargne.
Un facteur de croissance est une substance régulatrice qui, présente en petites quantités, favorise la multiplication des cellules d'un organisme. Sécrétés par différents types de cellules, les facteurs de croissance sont nécessaires à la croissance, la prolifération et la différenciation cellulaire.
À la suite d'Adam Smith, David Ricardo formalise davantage les sources de la croissance économique. Il pose le fait qu'il existe trois facteurs de production, dont la mobilisation peut être à l'origine de la richesse nationale : le capital, le travail et la terre.
Smith est le premier théoricien de la division du travail. Elle permet la croissance économique via la hausse de la productivité. La division du travail augmente la « puissance productive du travail ».
La croissance est le principal objectif économique
Par exemple, un accroissement de la richesse se traduit par une augmentation des recettes fiscales : TVA, impôt sur les sociétés, mais aussi impôt sur le revenu car le niveau des revenus distribués est aussi en hausse.
Liens entre innovation et croissance
De nouvelles idées et technologies sont conçues et mises en œuvre, ce qui accroît la production avec les mêmes intrants. L'augmentation de la production de biens et services pousse les salaires et la rentabilité des entreprises à la hausse.
En conclusion, le progrès technique est source de croissance car il améliore l'efficacité des facteurs de production et accélère ainsi la production. En outre, en créant des effets externes non voulus positifs et s'alimentant de ses propres gains, il apparait comme endogène à la croissance.
Le progrès technique résulte directement des innovations, i. e. de la mise en application d'une invention. Une innovation est la mise en application industrielle et commerciale d'une invention.