Je dirai donc que la dialectique du maître et de l'esclave de Hegel est une figure intéressante, passionnante, même, du point de vue de la théorie d'autrui, et de son introduction dans la philosophie.
La dialectique du maître et de l'esclave (en allemand : Herrschaft und Knechtschaft) renvoie à un passage célèbre de la Phénoménologie de l'Esprit de Georg Wilhelm Friedrich Hegel dans lequel le philosophe explore l'instabilité essentielle de la relation de domination du maître à son esclave.
Chez Georg Hegel, la dialectique devient non plus une méthode de raisonnement, mais le mouvement même de l'esprit dans sa relation à l'être : elle est alors conçue comme le moteur interne des choses, qui évoluent par négation et réconciliation.
Aristote attribue à Zénon d'Élée d'être l'inventeur de la dialectique. La dialectique était la première partie de la philosophie scolastique.
Or, la thèse fondamentale de Hegel est que cette dialectique n'est pas seulement constitutive du devenir de la pensée, mais aussi de la réalité ; être et pensée sont donc identiques. Tout se développe selon lui dans l'unité des contraires, et ce mouvement est la vie du tout.
Méthode de raisonnement qui consiste à analyser la réalité en mettant en évidence les contradictions de celle-ci et à chercher à les dépasser. 2. Suite de raisonnements rigoureux destinés à emporter l'adhésion de l'interlocuteur : Une dialectique implacable.
Le maître est un homme libre libre alors que l'esclave est un homme libre non libre. La diffiérence essentielle avec son maître est que le pouvoir de ce dernier l'empêche d'exercer son libre arbitre sur un point essentiel : la disposition de soi-même.
On devenait esclave pour dettes, en tant que prisonnier de guerre, à la suite d'un acte de piraterie, par déchéance civique, par traîtrise, en raison d'une mauvaise conduite ou encore en étant un enfant d'esclave. Un enfant abandonné et recueilli pouvait également devenir esclave.
En 1670, à Ouidah, le coût du captif moyen montait à 192 livres. En 1712, sur la côte de l'Or, un captif coûtait 384 à 410 livres tournois. À la fin du XVIII e siècle, à Ouidah, il pouvait atteindre 480 livres. Entre 1830 et 1840, à Ouidah et à Lagos, un captif valait 360 à 480 F.
Le propriétaire d'un esclave est quant à lui appelé maître. Défini comme un « outil animé » par Aristote, l'esclave se distingue du serf, du captif ou du forçat (conditions voisines dans l'exploitation) par l'absence d'une personnalité juridique propre.
Dans la Rome antique, un affranchi (en latin libertus ou libertinus) est un esclave qui a été affranchi par son maître par une procédure appelée manu missio ou manumission.
John Brown (vers 1810 - 1876) était un esclave américain de Virginie. Il est également connu par son nom d'esclave, Fred.
En étudiant l'esclavage, nous contribuons à nous prémunir contre les instincts les plus vils de l'humanité. En examinant les préjugés et les croyances dominantes qui ont permis à cette pratique de se développer, nous sensibilisons aux dangers du racisme et de la haine, toujours présents.
Victor Schoelcher (1804-1893)
Il consacre sa vie à la lutte contre l'esclavage et à la réforme de l'Empire colonial. Nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies sous la IIe République, il fait promulguer le décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l'esclavage en France.
Le principe du mouvement dialectique
Selon la théorie de la dialectique, les faits évoluent, se transforment et progressent par le jeu d'un mécanisme logique, qui est le mouvement dialectique. Le principe du mouvement dialectique est donc celui de la progression des choses sous la force de la logique.
Platon utilise la dialectique selon plusieurs méthodes de conduite du raisonnement : méthode des conséquences, qui consiste à examiner et à éprouver toutes les conséquences d'une hypothèse, et méthode de division, qui consiste à diviser l'objet que l'on cherche à définir, en procédant à l'analyse des espèces et des ...
C'est ce que l'on appelle les « lois du mouvement dialectique ». La dialectique nous apprend que les choses ne sont pas éternelles : elles ont un commencement, une maturité, une vieillesse, qui se termine par une fin, une mort. Toutes les choses passent par ces phases : naissance, maturité, vieillesse, fin.
Les penseurs de l'Antiquité, Aristote en tout premier lieu, ont constamment justifié l'esclavage, défini comme « de droit naturel » ; les textes de l'Ancien comme du Nouveau Testament n'apportèrent pas la moindre critique de l'esclavage, généralisé dans les sociétés d'alors ; de la même façon, les fondateurs du ...
Il est la privation de la liberté de certains hommes par d'autres hommes, dans le but de les soumettre à un travail forcé, généralement non rémunéré. Juridiquement l'esclave est considéré comme la propriété de son maître.
Montesquieu, 1748. Comme Voltaire, Montesquieu utilise l'ironie pour dénoncer les esclavagistes. Il est un anti-esclavagiste militant, contrairement à ce que pourrait laisser supposer certaines phrases sorties de leur contexte.
Sally Smith a été enlevée dans un village de l'actuel Bénin, en Afrique de l'Ouest, par des marchands d'esclaves. Cette esclave a vécu jusqu'en 1937 en Alabama. Sally Smith est restée en Alabama pendant plus de 70 ans dans la plantation où elle servait comme esclave.
Les premières attestations de l'esclavage remontent au Néolithique. Dans les archives historiques du Moyen-Orient, les mieux connues, l'Égypte antique et la Perse ont précédé l'esclavage arabo-musulman, à son tour imité par certains pays européens à partir des XVI e et XVII e siècle.
L'esclave gagne son indépendance alors que le maître continue de dépendre de la reconnaissance de celui-ci pour garder son statut. Ainsi, le maître devient progressivement esclave et l'esclave maître. Le deuxième moment de la dialectique est alors accompli. La dépendance maître-esclave est niée.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Le décret d'abolition de l'esclavage en France est signé le 27 avril 1848, par le gouvernement provisoire de la Deuxième République, sous l'impulsion de Victor Schœlcher.