1.3. Murad Ier le Souverain, premier sultan ottoman (1362-1389)
Soliman II, surnommé le Magnifique par les Occidentaux, et le Législateur (Suleiman Kanouni) ou le Grand (Asametleu) par les Turcs, est indéniablement le plus grand sultan de l'empire ottoman... et surtout celui dont le règne a été le plus long (46 ans, de 1520 à 1566).
Trente-quatrième sultan ottoman, Abdülhamid est le dernier monarque à exercer une véritable autorité sur l'empire. Son règne est caractérisé par le déclin persistant de l'État ottoman malgré une politique de modernisation.
Au Maghreb, les monarques du Maroc se nomment « sultans » depuis les Mérinides au XIII e siècle jusqu'à 1957, lorsque Mohammed V choisit de porter le titre de « roi du Maroc », pour symboliser l'unité du pays.
Le Sultan (en persan : سلطان) est le chef d'état d'un sultanat (une monarchie musulmane). Historiquement, les sultans sont d'abord des gouverneurs qui secondent le calife mais qui, trop éloignés de celui-ci, ont déclaré leur indépendance.
Entre l'inauguration de Constantinople* par Constantin Ier le 11 mai 330 et la conquête par l'Ottoman Mehmed II de la ville alors défendue par Constantin XI le 29 mai 1453, il s'est écoulé plus de onze siècles. Seul l'Empire chinois qui a duré deux mille ans peut prétendre rivaliser.
On compte aujourd'hui soixante-dix-sept descendants de la dynastie ottomane. Il y a parmi eux vingt-cinq princes, seize sultans et treize femmes portant le titre de sultane. Ils vivent sur le continent américain, en Grande-Bretagne, en Egypte ou en Jordanie, et s'expriment dans plusieurs langues.
1. a) Dans les pays musulmans ou fortement islamisés, chef temporel puis souvent également spirituel, souverain d'un État plus ou moins important. Les tombeaux dont les khalifes fatimites et les sultans mameluks ont enrichi les solitudes qui avoisinent le Kaire (Du Camp, Nil, 1854, p.
L'organisation d'État de l'Empire ottoman reposait sur un gouvernement très centralisé avec le sultan comme dirigeant suprême, tant civil que militaire et religieux (Commandeur des croyants), qui exerçait un contrôle effectif sur les provinces, les sujets et les fonctionnaires.
Mohammed V jeune. Sidi Mohammed est le fils de Moulay Youssef, sultan du Maroc de 1912 à 1927 sous le protectorat français. À la mort de son père en 1927, un an après la fin de la guerre du Rif, il est choisi par les autorités françaises comme sultan à la place de ses deux frères aînés.
Il est l'un des 23 grands législateurs de l'histoire commémorés en ce lieu. Si Soliman est appelé « le Magnifique » en Occident, il est désigné par « le Législateur » en Orient.
Avec Constantinople comme capitale, et le contrôle des terres autour du bassin méditerranéen, l'Empire ottoman fut au centre des interactions entre les mondes oriental et occidental pendant six siècles.
Au début du XVIe siècle, la Méditerranée est principalement dominée par les Habsbourg d'un côté et les Ottomans de l'autre. L'Empire ottoman s'affirme. Malgré d'intenses rivalités et la prise de position de François Ier en faveur du camp ottoman, les échanges commerciaux s'amplifient.
Étymologie. (1519) Apparait avec le sens de « souverain de l'empire ottoman », via le turc ottoman سلطان , sulṭān (« souverain »), de l'arabe سلطان , sulṭān (« pouvoir »). (1188) soltan . (Mois bahaï) (fin du XIX e siècle) De l'arabe سلطان , sulṭān (« pouvoir », « autorité »).
sultane n.f. Épouse ou favorite du sultan ottoman.
Le terme de sultan correspond à ceux de roi ou d'empereur, celui d'émir à ceux de duc, marquis ou comte dans l'Europe féodale.
Selon Money, qui assure avoir passé "des heures" à interroger des économistes et des historiens pour parvenir à comparer les fortunes à des époques différentes, l'homme le plus riche de tous les temps est un Africain : Mansa Mousa (aussi appelé Kankou Moussa), dirigeant de l'empire du Mali de 1312 à 1332.
D'après le classement du magazine américain « Forbes », le patron de LVMH, Bernard Arnault, et l'héritière du groupe L'Oréal, Françoise Bettencourt Meyers, sont en tête des milliardaires les plus riches de la planète.
À ses débuts, la chancellerie de l'empire a dû faire appel épisodiquement au grec et à l'italien et vers sa fin, elle a eu recours à l'anglais et au français. Mais l'ottoman qui s'était construit peu à peu était une langue où se fertilisaient mutuellement le turc, bien sûr, mais aussi le persan, l'arabe.
Les intrigues politiques au sein du sultanat, l'avènement de la puissance européenne, la concurrence économique introduite par l'apparition de nouvelles routes commerciales et les prémices de la révolution industrielle sont autant de facteurs qui contribuèrent à déstabiliser cet empire autrefois sans égal.
Le 21 mai 1529, les janissaires (dico) turcs de Barberousse s'emparent de la puissante forteresse espagnole qui se dresse face à Alger, le Peñon. Le pirate fait exécuter le gouverneur de la forteresse. Il devient le maître tout-puissant de la ville d'Alger et de ses environs immédiats.