Théophile Gautier est le fondateur de la doctrine de l'art pour l'art. Dans la préface de Mademoiselle de Maupin (1835), il oppose le beau, valeur esthétique de l'artiste, à l'utile, valeur bourgeoise par excellence : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ».
L'art est une activité proprement humaine qui mène à la production d'objets matériels ou intellectuels. Aristote différencie, en effet, deux types d'art : les arts « mécaniques » (la peinture, l'architecture, la sculpture...) qui produisent des objets matériels et physiques.
L'art se propose de copier ce qui existe dans le monde sensible, donc d'imiter ce qui est déjà une copie, donc selon Platon l'artiste nous éloigne de deux degrés de la réalité. L'art selon Platon est donc source d'illusion, nous éloigne de la vérité.
« L'Art pour l'art » est un concept apparu au début du XIX e siècle. Il énonce que la valeur intrinsèque de l'art est dépourvue de toute fonction didactique, morale ou utile. Les travaux désignés par cette formule sont dits autotéliques, du grec ancien αυτοτελές / autotelés : « qui s'accomplit par lui-même ».
– L'artiste-philosophe et le philosophe-artiste
Hegel et Schopenhauer sont des philosophes et traitent de l'art à partir du site de la philosophie. On considérera à présent une configuration caractérisée par l'affirmation de l'identité fondamentale de l'art et de la philosophie.
En fait, pour Hegel, l'oeuvre d'art est aussi une manifestation du divin, qui s'opère par la médiation de l'homme créateur. C'est même une forme de manifestation du divin privilégiée : Dieu apparaît dans la beauté des œuvres d'art, mieux qu'il n'apparaît dans la beauté de la nature.
L'art n'est donc pas un savoir conceptuel; son but est la représentation dans l'existence sensible de ce qu'il y a de plus élevé et de plus spirituel: la vérité, la liberté. Le plus haut qu'une époque atteigne, toutes les manifestations de sa vie l'expriment.
Les Parnassiens sont d'abord groupés autour de Théophile Gautier, qui est le précurseur du mouvement, à travers notamment sa théorie de l'art pour l'art présentée dans la préface de Mademoiselle de Maupin en 1835. On considère aussi Théodore de Banville comme précurseur.
Le mot français « art » dérive du latin ars, artis qui signifie « habileté, métier, connaissance technique ».
Les préhistoriens ont longtemps assimilé la naissance de l'art à ces grottes ornées, dont l'apparition correspond à l'arrivée sur le continent européen des premiers hommes modernes (Homo sapiens sapiens), il y a 35 000 à 40 000 ans.
L'art est une activité créatrice. C'est le moyen par lequel l'être humain se détache de la nature. Contrairement à la technique, son produit n'a pas comme finalité d'être utile, il est destiné à la contemplation plutôt qu'à l'action. L'art est lié à la question du beau et à son universalité.
est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
Platon : La condamnation philosophique de l'art: l'art selon platon. Ce qui dans l'art alerte la vigilance du philosophe, c'est le pouvoir qu'il a de conférer aux apparences une telle présence quelles puissent se confondre avec les choses mêmes, d'abolir la différence de l'être et du paraître.
Pour Kant, la beauté est une « satisfaction désintéressée », aucun intérêt pour l'existence de l'œuvre ne doit entrer en compte dans le jugement de goût. De plus il souligne qu'il y a dans tout jugement de goût une prétention à l'universalité.
Il permet à chacun de décorer son environnement, de le personnifier. Il a également pour fonction de fasciner, de créer des passions. C'est un instrument d'éducation et de diffusion du savoir, mais, également un outil de propagande et d'endoctrinement.
"Une seule hirondelle ne fait pas le printemps; un seul acte moral ne fait pas la vertu." "La simplicité n'est pas un but, mais on arrive à la simplicité en dépit de soi, comme on approche le sens réel des choses." "L'intention fait la culpabilité et le délit." "Le bonheur est à ceux qui se suffisent à eux-mêmes."
Schématiquement, l'histoire de l'art telle qu'on l'a conçue de la Renaissance - depuis Giorgio Vasari et sa Vie des Artistes célèbres (Le Vite), en passant par le XVIII e siècle de Johann Joachim Winckelmann jusqu'au XIX e siècle hégélien - est l'histoire d'un progrès de l'art.
L'art est effectivement né au début du Paléolithique supérieur, il y a environ 35 000 ans avec les premiers Hommes anatomiquement modernes, Homo sapiens.
Le "premier art" est le nom donné par le philosophe Hegel à l'architecture. Il est considéré comme très demandeur de technique puisque c'est l'art de construire et d'ordonnancer des bâtiments selon plusieurs critères (esthétiques, économiques, culturels...).
On considère Baudelaire comme un héritier du romantisme et un précurseur du symbolisme. De Musset, il hérite du « mal du siècle », de « l'ennui », du « vague des passions », ainsi que d'une attirance pour la maladie et les affres de la création poétique.
Le Parnasse est un mouvement poétique qui naît au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle. Le nom de ce mouvement vient du mont Parnasse en Grèce, considéré comme un lieu sacré par les poètes parce qu'il accueillait Apollon et ses neuf Muses.
Seulement dans le langage, le moyen de communication est un simple signe, à ce titre, quelque chose de purement extérieur à l'idée et d'arbitraire. L'art, au contraire, ne doit pas simplement se servir de signes, mais donner aux idées une existence sensible qui leur corresponde.
D'une façon générale, le but de l'art consiste à rendre accessible à l'intuition ce qui existe dans l'esprit humain, la vérité que l'homme abrite dans son esprit, ce qui remue la poitrine humaine et agite l'esprit humain.
L'art instaure une communication au niveau de la sensibilité. Si la communication s'établit, c'est par le plaisir esthétique qui naît à l'occasion de ce jugement de goût: un plaisir désintéressé, une satisfaction nécessaire, l'entendement et l'imagination dans le rapport esthétique à l'objet.