Le libre-échangisme a été développé par les physiocrates du XVIIIe siècle qui faisaient de l'agriculture la principale source de richesse, comme François Quesnay (1694-1774) et les économistes libéraux du XIXe, qui défendaient la liberté du commerce et de l'entreprise comme David Ricardo (1772-1823) et John Stuart Mill ...
C'est en 1860 que le libre-échange effectua une véritable percée en Europe continentale avec le traité Cobden-Chevalier signé par Napoléon III le 23 janvier 1860.
Le libre-échange permet d'augmenter les débouchés. Les entreprises ont la possibilité de conquérir de nouveaux marchés et de réaliser des économies d'échelle (baisse du coût unitaire d'un produit lorsque les quantités produites augmentent).
Le protectionnisme éducateur est un concept d'économie inventé par l'économiste, d'origine prussienne, Friedrich List.
Un changement de cap dans la politique commerciale est donc nécessaire, car le libre-échange profite à tous les pays - notamment à la Suisse. En 1817 déjà, l'économiste anglais David Ricardo avait prouvé avec sa théorie que le commerce international augmente la prospérité de tous les États engagés.
Les pays ayant un déficit de leur commerce extérieur doivent emprunter sur le marché international pour se procurer des devises. Ces dettes génèrent une contrainte financière qui va peser sur la politique intérieure : ralentissement de la croissance, chômage, réduction des investissements.
Une zone de libre-échange est un endroit où l'on peut expédier, manipuler, fabriquer, reconfigurer et réexporter des marchandises sans l'intervention des agences en douane.
Selon les données de l'OMC, l'Argentine, le Brésil, l'Inde figurent parmi les pays les plus protectionnistes au monde avec des taux de droits de douanes supérieurs à 13%... La Chine n'est pas très loin derrière avec un taux légèrement inférieur à 10%.
Dans ce cas, le libre-échange peut être à l'origine d'une destruction massive d'emplois car les entreprises préfèrent délocaliser leur production dans des pays ou les coûts sont moindres. Le protectionnisme est une politique qui vise à protéger l'économie d'un pays contre la concurrence venant de l'étranger.
Le protectionnisme actuel est principalement le fait des pays émergents (l'Argentine, l Russie, l'Inde, le Brésil et la Chine sont les pays les plus protectionnistes depuis la crise de 2008, selon un indicateur établi par la Coface).
Économiste anglais, David Ricardo publie en 1817 "Principes de l'économie politique et de l'impôt" et est considéré comme l'un des économistes classiques les plus importants. Il développe une théorie de la valeur : selon lui, le prix d'échange d'un bien n'est pas déterminé par son utilité.
Le libre-échange permet aux entreprises de vendre davantage, et donc de produire davantage et de profiter d'économies d'échelle. L'ouverture des frontières au commerce international (le libre-échange) permet aux entreprises de trouver de nouveaux clients sur les marchés extérieurs.
Dani Rodrik : des pertes substantielles
Pour Dani Rodrik, professeur à Harvard, l'explication est simple : si les accords de libre-échange sont contestés par une partie de la population, c'est parce qu'ils frappent durement certaines personnes.
Les inconvénients du libre-échange
La rude concurrence va forcer certaines compagnies à mettre la clé sous la porte. Il y aura des pertes d'emplois, énormes dans certains cas.
Les trois principaux acteurs mondiaux du commerce international: l'Union européenne, la Chine et les États-Unis. Depuis 2004, l'UE-27, la Chine (qui a dépassé le Japon) et les États-Unis sont les trois principaux acteurs mondiaux du commerce international (voir graphique 1).
Le commerce dans l'Antiquité
Le commerce a existé dès les temps les plus reculés. L'antique Égypte entretenait des relations mercantiles avec l'Éthiopie, l'Arabie et l'Inde, et les principaux objets des échanges étaient l'or, l'ivoire, l'ébène, les parfums, les étoffes, les pierres précieuses.
Mais c'est surtout après les chocs pétroliers des années 1970 et l'arrivée aux affaires de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et de Ronald Reagan aux Etats-Unis que le mouvement de dérégulation s'accélère : il ne s'agit plus seulement de libérer les échanges de marchandises, mais aussi les flux de capitaux ou encore les ...
La spécialisation des économies est ainsi un argument essentiel en faveur du libre-échange car il en constitue la condition permettant de le justifier en théorie : chaque pays se spécialise dans les secteurs dans lesquels il est le plus efficace, exporte son surplus pour répondre aux besoins des autres pays et importe ...
Si la croissance économique est bien utilisée, elle peut servir le développement. Le libre-échange permet de renforcer la concurrence, ce qui permet de faire baisser les prix, ce qui augmente le pouvoir d'achat des acteurs économiques qui peuvent ainsi augmenter leur consommation.
Adam Smith, l'un des principaux auteurs classiques, est à la base de la théorie de l'avantage absolu selon laquelle l'ouverture des frontières est un facteur favorable à l'enrichissement des nations. Sa théorie est reprise par David Ricardo, qui montre que chacun peut tirer un bénéfice de l'échange international.
Ensemble de mesures de sauvegarde engagées par un pays pour protéger un secteur de l'économie nationale.
Le protectionnisme est une politique commerciale qui consiste en une intervention de l'État dans l'économie pour privilégier les entreprises nationales au détriment de la concurrence étrangère. Par la mise en place de mesures spécifiques, l'État tente de restreindre l'importation de produits étrangers.
Dans le cas d'une zone de libre-échange simple, les pays membres conservent chacun leur propre politique commerciale vis-à-vis des pays tiers. Si les pays membres de la zone adoptent un tarif extérieur commun applicable à tous les pays tiers, la zone de libre-échange devient une union douanière.
Qu'est-ce que la mondialisation? La «mondialisation» est un processus historique qui est le fruit de l'innovation humaine et du progrès technique. Elle évoque l'intégration croissante des économies dans le monde entier, au moyen surtout des courants d'échanges et des flux financiers.
Elle doit regrouper la zone tripartite de libre-échange, qui doit inclure le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) et la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), avec d'autre part la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), ...