L'Américain Johnny Weissmuller, à Paris aux Jeux olympiques de 1924, a introduit la technique dite « hydroplane » consistant à nager la tête en dehors de l'eau, méthode totalement abandonnée en compétition depuis.
Cette technique de natation existe depuis l'Antiquité grecque. Cependant, ce sont les frères Cavill, deux Australiens, qui ont perfectionné le crawl dans les années 1870.
Étymologie de « crawl »
De l'anglais crawl .
Le crawl est la nage la plus rapide. La position du nageur offre moins de résistance à l'eau en crawl que dans les autres nages, car quasiment tout le corps, y compris la tête, est immergé dans l'eau.
Comme pour tous les autres styles de nage, marcher n'est pas autorisé, mais en nage libre, un nageur peut poser le pied au fond de l'eau. Le crawl est utilisé par presque tous les nageurs, étant considéré comme la nage la plus rapide en surface. Dès lors, le terme nage libre est souvent utilisé comme synonyme de crawl.
selon les recommandations des projets correspondants. Le crawl (« ramper » en anglais) est le type de nage en surface le plus rapide.
Contrairement à la pensée collective, la brasse est, en effet, la nage la plus difficile et la plus contraignante sur le plan technique comme le confirme Hugues Duboscq, trois fois médaillé olympique qui dit «soit on naît brasseur, soit on ne l'est pas».
En effet, la brasse est considérée comme la plus facile et la moins fatigante des nages, tandis que le papillon demande beaucoup de souffle et de bonnes dispositions physiques de base.
La brasse : il s'agit de la seule nage qui sollicite plus le bas du corps que les bras et les épaules. Elle permet de muscler principalement les abdominaux, les cuisses, les mollets mais aussi les biceps et les pectoraux.
La brasse se révèle excellente pour votre condition physique et recèle de nombreux avantages pour votre santé articulaire et cardio-vasculaire. On nage plus vite en crawl, c'est incontestable !
Nagez le crawl en fermant les poings. Prise d'appuis et propulsion. Nagez le crawl normalement et à chaque mouvement de bras, touchez votre épaule ou votre aisselle avec votre main de façon à bien lever le coude lors du retour de bras, à reposer vos muscles et à réduire les risques de blessure au niveau de l'épaule.
Il faut simplement sortir la bouche de l'eau pour inspirer brièvement. L'oreille est collée au bras tendu, au moment de la rotation, quand le bras retourne vers l'avant. En natation, on parle de prendre “le creux de la vague”. On inspire avec la bouche, quand la tête est hors de l'eau.
Le mouvement des bras en crawl se décompose en 3 phases distinctes : La traction (de l'entrée de la main dans l'eau jusqu'à l'aplomb de l'épaule) La propulsion (de l'aplomb de l'épaule à la cuisse) Le retour aérien (de la cuisse à l'entrée de la main dans l'eau)
Les avantages du crawl et du dos crawlé
De plus, le crawl est la nage de référence en natation, car c'est la plus efficace et c'est celle qui procure le meilleur rendement. C'est donc la nage la plus rapide ! Mais pas seulement, c'est aussi celle qui demande le moins d'énergie, à vitesse égale aux autres nages.
La nage la plus efficace pour le ventre est la célèbre nage papillon, mais est aussi la plus technique, donc pas idéale si vous débutez. Préférez donc la nage en ondulation et les battements de jambes.
La fatigue musculaire, qui affecte le plus souvent les athlètes et ceux qui s'entraînent fréquemment, peut se produire lorsque vous vous reposez mal entre les séances de sport. Elle est souvent causée par un excès d'acide lactique, qui s'accumule dans les muscles et ne peut alors être éliminé naturellement.
Le crawl pour se muscler ? Si le crawl est une nage qui sollicite principalement les muscles du haut du corps, elle ne permet pas cependant de prendre en masse musculaire. La natation a plutôt tendance à affiner les muscles, à les allonger et à les hypertrophier.
Donc pour ceux qui courent à 10km/h, cela correspond à nager 1 kilomètre en piscine en moins de 30 minutes. (40 longueurs de 25m ou 20 longueurs de 50m). Et pour ceux qui courent à 7 – 8km/ h, cela correspond à faire ses 40 longueurs en moins de 40 minutes.
La principale difficulté du crawl est de coordonner les mouvements des bras avec la respiration. Il est donc important de « décortiquer » la nage pour d'abord maîtriser le mouvement des bras, des jambes et intégrer ensuite la respiration.
Ce qui va compter également dans le processus d'amaigrissement c'est la régularité : il est préférable de nager 45mn, 2 à 3 fois par semaine, plutôt que 3 heures d'affilée 2 fois par mois.
Le dos crawlé, un travail complet
Si vous commencez votre mouvement grâce au grand dorsal, qui cette fois s'active davantage que le grand pectoral, vos biceps puis vos triceps permettent à vos bras d'exercer une forte pression dans l'eau.
Pour mieux flotter, et opposer moins de résistance, le corps doit être le plus horizontal possible. Les jambes et le bassin ne doivent pas trop s'enfoncer dans l'eau. C'est cette position hydrodynamique qui favorise la glisse. Plus elle est rectiligne, plus on nage vite, sans trop d'effort.
La natation vous propose un gros travail musculaire au niveau des bras et du torse, pour vous propulser, vous stabiliser et pour amener de la puissance à votre geste. Si vous souhaitez développer vos épaules et vos triceps, vous pouvez vous lancer dans des séries de crawl, ou de papillon pour encore plus d'intensité.