L'Afghanistan, considéré comme un carrefour de l'Asie centrale, a une histoire mouvementée. À travers les âges, le territoire désormais connu sous le nom d'« Afghanistan » a dominé la région puis a été occupé à son tour par l'Empire perse, par Alexandre le Grand, Gengis Khan, et l'URSS.
Abd ar-Rahman Khan réussit le premier à exercer un véritable contrôle sur la totalité du pays. Face à la menace expansionniste Russe sur les Indes britanniques, le Royaume-Uni déclenche la première "guerre afghane" contre la Russie.
L'invasion : l'entrée et installation de l'armée soviétique en Afghanistan ; De 1980 à 1983 : insurrection nationale et opérations de ratissage ; De 1984 à 1985 : adaptation de l'armée soviétique à la contre-guérilla ; De 1986 au retrait de l'Armée rouge : « afghanisation » de la guerre et retrait soviétique.
L'instabilité de la situation politique en Afghanistan entraîne l'intervention militaire de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Les troupes soviétiques occuperont le pays pendant près de 10 ans avant de le quitter en février 1989.
Abdul Ghani Baradar est le co-fondateur des talibans avec le mollah Omar. En 2001, après l'intervention américaine et la chute du régime taliban, il aurait fait partie d'un petit groupe d'insurgés prêts à un accord dans lequel ils reconnaissaient l'administration de Kaboul.
Les Talibans bénéficient du soutien du Pakistan, de l'Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis (EAU), seuls États à reconnaître leur régime. L'Alliance du nord reçoit une aide limitée de l'Inde, de l'Iran et de la Russie. En novembre-décembre 2001, le régime des Talibans s'effondre.
L'objectif des soldats américains est clair : traquer et tuer les militants d'Al-Qaeda et du mouvement Taliban. Ils sont membres de l'opération Enduring Freedom (« Liberté immuable ») et non de la Force Internationale d'Assistance et de Sécurité (FIAS), mandatée par l'ONU depuis le 20 décembre 2001.
Trois objectifs ont été considérés par Gorbatchev comme les conditions nécessaires au retrait : la stabilité interne, une intervention étrangère limitée et la reconnaissance internationale du gouvernement communiste de la République démocratique d'Afghanistan.
Au XIXe siècle, l'Angleterre victorienne et la Russie tsariste veulent étendre leur zone d'influence en Asie centrale. La terre d'Afghanistan résiste et se retrouve à la croisée des rivalités coloniales.
L'OTAN a déployé des appareils supplémentaires pour renforcer les missions menées au-dessus de cinq régions : les États baltes, le long des frontières de la Bulgarie, de la Pologne et de la Roumanie, dans l'Adriatique orientale et dans les Balkans occidentaux (Albanie, Monténégro, Macédoine du Nord et Slovénie), en ...
L'Afghanistan "est assis sur un stock immense de lithium"
Et les terres rares comme le néodyme, le praséodyme ou le dysprosium, que l'on trouve aussi en Afghanistan, sont cruciales dans la fabrication d'aimants utilisés dans des industries d'avenir que sont l'éolien ou la voiture électrique.
L'Afghanistan est à nouveau tombé entre les mains des talibans, le 15 août 2021, après de nombreux combats dans tout le pays. Le retrait des troupes américaines, débuté le 1er mai a été le début d'une longue offensive des talibans qui ont récupéré, ville après ville, le contrôle militaire en Afghanistan.
Les talibans sont un groupe d'hommes armés qui imposent leur idée très stricte de l'islam, la religion musulmane. Leur organisation naît en 1994 en Afghanistan, en Asie centrale. Les talibans ont dirigé ce pays il y a vingt ans, et ont repris le pouvoir en 2021.
Avant d'être chassés du pays en 2001 par une coalition internationale menée par les Etats-Unis, les talibans ont dirigé le pays pendant cinq ans. Retour sur les grandes dates de l'Afghanistan, de l'arrivée au pouvoir du mouvement islamiste en 1996 à la reconquête de Kaboul ce dimanche.
"La famine ou l'émigration" : en Afghanistan, le spectre de la catastrophe humanitaire. Avec le retour des talibans au pouvoir, le pays, privé d'aide internationale, connaît sa plus grave crise économique depuis les années 1990. Plus de la moitié de la population fait face à une faim aiguë.
Les Afghans considèrent que le nom médiéval de leur pays est Khorassan qui désigne actuellement une région du nord-est de l'Iran.
Du point de vue religieux, plus de 99 % de la population afghane est de confession musulmane. La plupart (près de 80 %) des Afghans sont des sunnites de rite hanéfite.
Des « intérêts réciproques »
L'Afghanistan dispose de réserves considérables en « terres rares », des minerais précieux pour l'industrie électronique chinoise. Le sous-sol du pays contient également du lithium, un métal nécessaire aux batteries, mais aussi en cuivre.
Le pacte de Varsovie est une réponse de l'URSS à l'adhésion de la RFA (République fédérale d'Allemagne) à l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord) en mai 1955. Une adhésion qui s'accompagne d'un plan de réarmement, longtemps craint par la France au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Dès 1988 en Pologne et début 1989 en Hongrie, les autorités sont contraintes de dialoguer avec les réformateurs et même avec l'opposition : le processus aboutit à des élections libres et à la fin du statut de parti unique du Parti communiste.
Du côté russe, le ministre de la défense, Sergueï Choïgou, a reconnu, le 21 septembre, la mort de 5 937 soldats dans les rangs russes et estime le bilan infligé aux Ukrainiens à 61 207 morts et 49 368 blessés.
Les loyalistes sont handicapés par la corruption, la désertion, les difficultés inhérentes à des combats contre des guerriers suicidaires, et les conflits de loyauté ethnique.
Une facture de 2313 milliards de dollars en vingt ans
Les forces américaines étaient entrées en Afghanistan le 7 octobre 2001 pour chasser du pouvoir les talibans, en raison de leur refus de livrer le chef d'Al-Qaeda, Oussama Ben Laden, après les attentats du 11-Septembre.
L'Afghanistan (mais aussi les régions frontalières du Pakistan) demeure un haut lieu du terrorisme islamiste international. D'un point de vue européen, l'intérêt d'une présence sur place est stratégique car c'est là-bas que sont formés les djihadistes qui retournent ensuite en Europe.