Fait pour quelque chose de ne pas être exécuté : L'inexécution des travaux. 2. Fait de ne pas remplir (en tout ou en partie) l'obligation à laquelle on est tenu. (L'inexécution peut être fautive ou résulter d'une cause extérieure.)
Elle permet à une partie de ne pas exécuter son obligation alors même que celle-ci est exigible, lorsque l'autre n'exécute pas la sienne (1219 du code civil). Le recours à cette sanction est subordonné au fait que l'inexécution soit suffisamment grave, il s'agit d'un moyen de pression qui se droit d'être proportionné.
Les différentes sanctions de l'inexécution du contrat sont, tout d'abord, énoncées à l'article 1217 du Code civil. Elles sont au nombre de cinq : l'exception d'inexécution, l'exécution forcée en nature, la réduction du prix, la résolution et la réparation du préjudice résultant de l'inexécution du contrat.
Elle consiste pour le juge à effacer les obligations nées du contrat : anéantissement rétroactif du contrat et remise en l'état des parties. On fait comme si le contrat n'avait jamais existé. Ce n'est bien sûr pas possible dans le cas d'un contrat à exécution successive, comme un contrat de location.
cas de force majeure : si l'évènement est bien extérieur, imprévisible et irrésistible alors le débiteur est exonéré de ses obligations. fait d'un tiers : si c'est un acte qui émane d'une personne autre que les contractants et qui est imprévisible et irrésistible alors le débiteur est libéré de ses obligations.
L'exécution par équivalent se traduit par le versement de dommages et intérêts pour le débiteur créancier. Les dommages et intérêts correspondent à une somme d'argent versée au créancier et destinée à compenser le préjudice subi du fait de l'inexécution du contrat.
Si le créancier d'une obligation inexécutée peut procéder à l'exécution forcée en nature de celle-ci par son débiteur c'est à la condition toutefois que ce dernier ait été préalablement mis en demeure. C'est ce qui ressort en réalité de l'article 1221 de l'ordonnance n°2016-131.
Une inexécution contractuelle peut être contractuellement prévue par, par exemple, une clause résolutoire de plein droit. On peut aussi dire que si l'exécution contractuelle occasionne un préjudice, l'indemnisation sera nécessairement limitée, voire nulle (clauses limitatives ou exonératoires de responsabilité).
Le dol est donc une erreur provoquée : alors que dans l'hypothèse de l'erreur, un contractant s'est trompé, dans l'hypothèse du dol il a été trompé par l'autre contractant. Autrement dit, son consentement a été vicié par les manoeuvres ou les mensonges de l'autre contractant.
faire exécuter lui-même l'obligation (aux frais avancés du débiteur sur autorisation judiciaire) ou détruire ce qui a été fait en violation de celle-ci , sur autorisation préalable du juge, et demander au débiteur le remboursement des sommes engagées à cette fin (art. 1222).
Ainsi, pour faire valoir une exception d'inexécution, encore faut-il que deux conditions cumulatives soient réunies : être en présence d'un contrat avec des obligations réciproques ; et. démontrer un manquement suffisamment grave de la part de l'autre partie.
L'article 1219 du Code civil prévoit que l'exception d'inexécution ne peut être soulevée par le créancier qu'à la condition qu'il justifie « d'une inexécution suffisamment grave ». La question qui immédiatement se pose est alors de savoir ce que l'on doit entendre par « inexécution suffisamment grave ».
La mise en demeure est donc une protestation invitant le débiteur à s'exécuter dans le délai qu'elle fixe, étant précisé qu'à défaut d'exécution volontaire la personne à laquelle elle est adressée, sera citée à comparaître devant la juridiction ayant compétence pour juger l'affaire.
La suspension de l'exécution de l'obligation pour force majeure ne doit pas être confondue avec le mécanisme de l'exception d'inexécution, qui a vocation à jouer lorsqu'une partie n'exécute pas son obligation, en permettant à son cocontractant de refuser d'exécuter sa propre obligation.
Pratiquement, l'exécution forcée peut prendre deux formes : Elle peut avoir lieu en nature: le débiteur est contraint de fournir ce à quoi il s'est engagé Elle peut avoir lieu par équivalent: le débiteur verse au créancier une somme d'argent qui correspond à la valeur de la prestation promise initialement.
Art. 1150. - Le débiteur n'est tenu que des dommages et intérêts qui ont été prévus ou qu'on a pu prévoir lors du contrat, lorsque ce n'est point par son dol que l'obligation n'est point exécutée.
L'erreur, le dol et la violence vicient le consentement lorsqu'ils sont de telle nature que, sans eux, l'une des parties n'aurait pas contracté ou aurait contracté à des conditions substantiellement différentes.
Le dol : un vice du consentement sanctionné par la nullité du contrat. L'article 1137 du Code civil définit le dol comme une manœuvre frauduleuse visant à obtenir le consentement du cocontractant.
Définition de Dol. On dénomme dol, l'ensemble des agissements trompeurs ayant entraîné le consentement qu'une des parties à un contrat n'aurait pas donné, si elle n'avait pas été l'objet de ces manoeuvres.
Une catastrophe naturelle, un événement climatique exceptionnel sont des cas de force majeure, si ces situations imprévisibles échappent au contrôle des personnes et sont par nature inévitables. Le décès du salarié constitue pour le contrat de travail un cas de rupture pour force majeure.
La sanction contractuelle, comme son nom l'indique, est une pénalité encourue par une personne morale ou physique en cas d'inexécution des obligations dans un contrat administratif. Elle engage, entre autres, l'administration et le salarié, ou toute autre personnalité publique mise en cause à honorer ses obligations.
Aux termes de l'article 1231, alinéa 1er du Code civil, les futurs partenaires peuvent à l'avance, de façon forfaitaire et censuelle, insérer dans leur contrat une clause qui permet d'anticiper et de sanctionner tout manquement à l'exécution contractuelle.
Le créancier d'une obligation peut, après mise en demeure, en poursuivre l'exécution en nature sauf si cette exécution est impossible ou s'il existe une disproportion manifeste entre son coût pour le débiteur de bonne foi et son intérêt pour le créancier.
La procédure d'injonction de faire
Vous avez la possibilité, et non l'obligation, de faire appel à un avocat pour remplir votre requête. Sauf aide juridictionnelle, le recours à un avocat implique un coût à votre charge. Vous devez requérir que votre co-contractant exécute ses obligations contractuelles.
Exécution forcée : le recours à un huissier
L'objectif de l'huissier est de mettre à disposition du demandeur (gagnant au procès qui demande la mise en œuvre de l'exécution forcée) les sommes qui lui sont dues ; pour cela, il procède à des saisies.