Le raptus suicidaire désigne un mode de tentative de suicide réalisé brutalement et dans un temps très court, avec une imprévisibilité de l'élaboration complexe du geste pour les tiers. Les idées sont peu exprimées avant le geste.
Violente crise comportementale accompagnée de perte du contrôle de soi. Le raptus est plus fréquent chez l'adulte que chez l'enfant. Il revêt diverses formes : raptus anxieux ; attaque de panique masquant une dépression ; raptus épileptique, souvent accompagné d'agitation, de bris d'objets, de fugue.
Du latin “rumpo” rompre, un raptus est une impulsion paroxystique, une violente crise psychologique, à la limite de l'acte volontaire et du réflexe, qui appartient à ce que l'on nomme un “automatisme d'acte”. Il s'agit d'un désir soudain, impérieux et parfois violent de faire quelque chose, de passer à l'acte.
L'un des facteurs de risque de suicide les plus fréquents, puissants et réparables est la dépression.
Évaluation du potentiel suicidaire par le médecin en cabinet : la méthode R.U.D. (risque-urgence-danger) Le médecin doit aborder ouvertement le thème du suicide avec tout patient déprimé.
Le terme est notamment utilisé en psychologie (ou en médecine) pour désigner le suicide, en médecine légale pour désigner une modification naturelle de destruction du corps après la mort, et en biologie pour désigner l'autodestruction de cellules (mort cellulaire).
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Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Les troubles les plus fréquemment rencontrés dans la population sont la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, les troubles anxieux et les addictions.
L'aboulie, signifiant littéralement l'absence de volonté, ou paralysie psychique, est un symptôme psychiatrique peu connu du grand public, et pourtant très invalidant. "Il se manifeste par l'incapacité, chez la personne qui en souffre, à initier des tâches, réaliser des actions, ou même ressentir des besoins.
La tachypsychie pourrait se scinder en deux composantes : les « pensées accélérées » et les pensées dites « grouillantes ». Dans un état hypomane, la tachypsychie semble être caractérisée par des « pensées accélérées » résultant d'une production d'idées excessives se succédant les unes après les autres.
"Le syndrome de Cotard est une forme de dépression spécifique. Il s'agit d'un épisode dépressif majeur d'intensité sévère associé à des symptômes psychotiques, à savoir des idées délirantes dont la thématique est généralement la négation d'organes", explique le Dr Clara Brichant-Petitjean, psychiatre libérale à Paris.
L'anhédonie est un concept qui a été défini à la fin du 19e siècle. C'est un psychologue français, Théophile Ribot qui a créé ce néologisme du grec a "sans" et hêdonê "plaisir." De perte de la capacité à ressentir du plaisir et de l'intérêt, ce concept a évolué au cours des 20 dernières années.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
L'attaque de panique ou crise d'angoisse aiguë se définit par : l'apparition soudaine d'une crainte, d'une angoisse ou appréhension intense, d'une peur ou terreur ; une sensation de catastrophe imminente, souvent associée à la peur.
Un fou qui pense qu'il est fou est pour cette raison même un sage. Le fou qui pense qu'il est un sage est appelé vraiment un fou. Cette phrase de Bouddha contient 28 mots. Il s'agit d'une citation de longueur normale.
La forme de la folie, son évolution, sa fin ont un caractère irréfutable qui indique son origine. Dans son Traité sur les maladies mentales, Morel est très précis sur sa conception de l'hérédité : les parents transmettent à leurs descendants des affections nerveuses.
Les actions décalées sont parfois attribuées à de l'originalité ou de l'excentricité. Mais quand le hors-norme devient systématique, notamment lorsqu'il est accompagné de paroles délirantes, on considère volontiers qu'il relève de la folie.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Ses manifestations sont physiques (insomnie, fatigue, douleurs musculaires, migraines), cognitives (troubles de l'attention, difficulté de concentration), émotives (colère, irritabilité, tristesse, excitabilité) et comportementales (isolement social ou abus d'alcool, par exemple).
Après l'échec d'un tel geste, en l'absence de critique de ce geste, si un sentiment de culpabilité persiste, si le trouble psychiatrique sous-jacent se poursuit, le risque de récidive est majoré. Ceci implique une prise en charge dans le cadre d'une hospitalisation sous contrainte en service fermé de psychiatrie.
Quelle est la procédure d'une hospitalisation sous contrainte ? Une personne atteinte de troubles mentaux ne peut être hospitalisée sans son consentement sur demande d'un tiers, que si les troubles en question empêchent son consentement, et si son état mental impose des soins et une surveillance constante à l'hôpital.
Il désigne la propension des otages ayant partagé longtemps la vie de leur geôlier à sympathiser avec eux et à adopter leur point de vue. L'histoire du syndrome remonte à un hold-up dans une banque commis à Stockholm en 1973 par deux évadés de prison qui prennent en otage quatre employés.