Chiroubles - Légende Gargantua serait mort en se désaltérant de l'eau de la Saône. Plusieurs légendes différentes évoquent la mort de Gargantua. À Chiroubles, on raconte que le géant serait décédé… en avalant la Saône.
Mais la vie des mortels, comme les Fanfreluches, n'est pas si insignifiante qu'on pourrait le croire. C'est pourquoi Rabelais a placé l'énigme au début du Gargantua : pour confronter les mortels, et plus précisément les lecteurs, à leur façon d'être inauthentiques.
Ils finissent par rencontrer l'armée de Picrochole menée par le capitaine Tyravant. Frère Jean tue Tyravant avant d'être fait prisonnier (chapitre 43). Il finit par s'échapper et décime, à lui seul, ce qu'il reste de l'armée de Picrochole déjà ravagée par Gargantua et ses hommes.
Dans Gargantua, le rire est un outil d'éducation et de transmission : il porte un savoir précieux, des valeurs fondamentales, il entretient l'imagination, l'inventivité, et un profond désir d'indépendance.
Rabelais prône la liberté de l'Homme. La devise de l'abbaye de Thélème, "Fais ce que tu voudras", en est le symbole. Pour l'auteur, l'Homme est son libre arbitre. C'est lui qui doit choisir entre le vice et la vertu.
Il mesurait 9 mètres.
Gargamelle : Gargamelle est la fille du roi des Parpaillons, elle épouse Grandgousier et fait de lui un roi. Elle est la mère de Gargantua, qui est donc un prince. Grandgousier : Grandgousier, fidèle à son nom, est un bon vivant et grand mangeur, tout comme son épouse.
Gargantua : le héros principal de l'histoire, un géant, fils de Grandgousier et de Gargamelle. Grandgousier : le père de Gargantua, mais aussi le roi à la fois généreux et pacifique. Picrochole : le roi voisin de Grandgousier. Il est aussi colérique, impulsif et déclare la guerre.
Gargantua est le fils de l'ogre Grandgousier. Porté pendant onze mois par sa mère Gargamelle, il naît par son oreille. Comme il réclame sans cesse à boire et n'est jamais rassasié, son père s'exclame « Que grand tu as ! », en référence au gosier de son enfant, ce qui lui vaut son prénom.
Hé bien Gargantua est exactement l'inverse : son gigantisme est un prodige… Tout est générosité chez lui — sa gorge est déployée pour boire, comme Dionysos, dieu des excès et du vin…. Mais aussi pour rire : il ne mange pas les enfants, non ! Comme un livre, il les élève et les fait grandir : c'est un géant de papier.
Les entrailles de la jeune mère sont tellement serrées par le remède que l'enfant à naître ne pouvant plus passer par les voies naturelles, il décide de venir au monde en remontant par l'oreille de Gargamelle.
Lui-même les récitait par cœur et y appliquait des exemples pratiques concernant la condition humaine ; ils poursuivaient quelquefois ce propos pendant deux ou trois heures, mais d'habitude ils s'arrêtaient quand il était complètement habillé. Ensuite, pendant trois bonnes heures, on lui faisait la lecture.
Rabelais est totalement contre la guerre pour trois raisons principales. Tout d'abord, les guerres relèvent de causes le plus souvent absurdes et mineures. Ensuite, même si la guerre pouvait être justifiée, elle frappe la plupart du temps des innocents, et la vie des populations s'en trouve terriblement affectée.
Lui étant en cet âge, son père ordonna qu'on lui fît habillements à sa livrée : laquelle était blanc et bleu. De fait on y besogna et furent faits, taillés, et cousus à la mode qui pour lors courait.
Outre son gigantisme, Gargantua apparaît d'emblée comme un héros à part. Sa naissance tout d'abord le désigne comme tel, lui qui « naquit en façon bien étrange », en sortant par « l'oreille senestre de sa mère » (chap. vi).
Tout droit émergé de l'œuvre de François Rabelais, Gargantua serait né le jour de la Saint Blaise, un 3 février qui est aussi la date la plus antérieure du mardi gras, comme l'affirmerait son auteur.
Les personnages principaux, le géant Gargantua et son fils Pantagruel, sont les plus célèbres créations de l'auteur.
Gargantua arrive enfin à Paris. Gargantua visite la cité de Paris et fait l'objet de la curiosité des Parisiens. Pensant qu'ils attendent un cadeau de bienvenue, Gargantua leur urine dessus, en gage de bonne volonté, et noie la plupart des habitants.
a) Une gestation, une naissance et une enfance de géant : la démesure. La gestation de Gargantua est extraordinaire puisqu'elle dure onze mois : Alcofribas fait référence à Neptune et à Hercule, un dieu et un demi-dieu, inscrivant ainsi Gargantua dans le surhumain.
Dans cet extrait de Gargantua, Rabelais caricature le genre épique car son héros, Frère Jean des Entommeures ne se bat pas pour une cause noble (il défend son vignoble par peur de ne plus avoi de vin). Ainsi, Rabelais réalise une satire de la religion et des moines.
Gargantua a environ 490 ans.
Il est vraisemblable selon les folkloristes que beaucoup soient des rappels d'un géant déjà populaire sur tout le terroir français avant les chroniques écrites du XVI e siècle ; cependant, il n'existe pas de traces anciennes de ces lieux, et Gargantua a pu cristalliser des légendes associées à d'autres géants.
On relèvera cependant les importantes modifications que Rabelais a apportées à cette cosmographie antique : Gargamelle accouche non pas d'une multitude d'enfants, mais d'un seul géant, et cela non pas au terme d'une grossesse prématurée de huit mois, mais suite à une gestation beaucoup moins naturelle de onze mois.
Par les exploits guerriers de Frère Jean des Entommeures (répondant au thème du gigantisme par l'extraordinaire force de ses coups et la démesure de sa puissance digne des héros de l'Iliade), Rabelais dénonce le non respect des hommes et du sang versé, même lorsqu'ils renoncent, expient, se retirent.