L'état de mal épileptique convulsif consiste en des crises d'épilepsie tonico-cloniques, toniques, cloniques ou myocloniques qui durent 30minutes ou plus.
La cause des convulsions épileptiques est souvent inconnue (épilepsie idiopathique). Cependant, elles peuvent être provoquées par différents troubles cérébraux, tels que des anomalies structurelles, un AVC. en apprendre davantage ou des tumeurs. Elle peut être d'origine cérébrale ou avoir envahi...
La récidive d'état de mal est environ de 18% et dans ce cas les patients sont la plupart du temps épileptiques. Les étiologies les plus fréquentes de l'état de mal sont l'accident vasculaire cérébral (25%), les tumeurs et un taux insuffisant d'antiépileptiques (20%).
Un état caractérisé par une crise qui persiste suffisamment longtemps ou qui se répète à des intervalles suffisamment brefs pour créer une condition fixe et durable (Organisation mondiale de la santé).
Il est démontré que le lorazépam et le midazolam sont plus efficaces que le diazépam ou la phénytoïne en première intention pour le traitement des convulsions. Si les convulsions n'ont pas cessé dans les cinq minutes suivant une dose unique de benzodiazépine, il faut en administrer une deuxième.
"Le principe de l'épilepsie, c'est que les crises surviennent sans prévenir, un peu au hasard. Mais on sait que des facteurs favorisent, augmentent le risque d'avoir une crise. Parmi ces facteurs, on trouve au premier rang le stress. Il y a aussi le manque de sommeil, les troubles hormonaux, les substances exogènes.
Lors d'un épisode de forte fièvre, 5% des enfants entre 6 mois et 5 ans vont faire des convulsions. Ce type de crises, liées à une température élevée, disparaît spontanément avec l'âge, et n'a rien à voir avec l'épilepsie.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc. Pour discussion également avec le neurologue.
En France, environ 600 000 personnes ont une épilepsie, dont la moitié a moins de 20 ans. L'épilepsie est plus fréquente chez les enfants et les personnes âgées.
Vérifier sa respiration en penchant votre tête au-dessus de la sienne pour sentir son souffle sur votre joue. Si la victime respire, l'allonger en position latérale de sécurité, à savoir son corps sur le côté, en croisant la jambe du dessus (position de premiers secours).
La convulsion désigne l'apparition involontaire et brutale de spasme musculaire sur l'ensemble du corps. Dans ce dernier cas, on parle de crise convulsive. Elle traduit une souffrance du système nerveux (cerveau ou moelle épinière) et s'accompagne d'une perte de connaissance.
Les convulsions sont des secousses et/ou raidissements musculaires violents, involontaires impliquant une grande partie du corps. L'épilepsie n'est pas un trouble spécifique, mais fait référence à une tendance à souffrir de convulsions fréquentes qui peuvent avoir une cause identifiable ou non.
Convulsions ou rythme cardiaque anormal.
La recherche des causes d'une épilepsie se fait essentiellement grâce aux techniques d'imagerie médicale telles que le scanner (plutôt réalisé lors de la première crise) ou l'IRM (imagerie par résonnance magnétique) qui permettent de visualiser les structures du cerveau.
En général, il vaut mieux éviter les sports solitaires (randonnée et alpinisme seul, planche à voile, équitation en solo, etc.) et préférer les sports d'équipe, la gymnastique ou l'athlétisme. La pratique du vélo est possible avec un casque, même s'il existe un faible risque d'accident.
Après une crise d'épilepsie provoquée par un facteur causal identifiable, peu susceptible de se reproduire au volant, le conducteur peut être déclaré apte à la conduite au cas par cas, et après avis d'un neurologue.
Carbamazépine (Tégrétol®)
C'est le médicament des épilepsies partielles. Il peut aggraver certaines épilepsies généralisées. Ces deux dernières molécules (valproate de sodium et carmabazépine) sont toujours prescrites en première intention pour traiter une épilepsie.
L'épilepsie est une maladie mentale.
FAUX : c'est une maladie neurologique. Mais au cours d'une crise, ou à son décours immédiat, un patient peut présenter des troubles du comportement ou des automatismes gestuels qui peuvent fausser le jugement et faire croire à une maladie mentale.
Ces syndromes épileptiques résultent d'une lésion cérébrale diffuse ou locale entrainant une épilepsie généralisée ou partielle. Leurs causes peuvent-être une atteinte cérébrale métabolique, infectieuse ou toxique : Une tumeur cérébrale dans 10 à 15% des épilepsies de l'adulte. Un accident vasculaire cérébral.
Les crises provoquées sont le résultat direct et immédiat d'une cause comme une blessure à la tête, une fièvre élevée, une infection, des drogues, le retrait d'un médicament ou l'hypoglycémie. N'importe qui peut avoir une crise unique dans de telles conditions.
Origines. Selon les études, l'absence épileptique serait liée à des facteurs génétiques et environnementaux. L'élément retenu est notamment le manque de sommeil, mais aussi le stress ainsi que le faible taux de glucose et l'exercice intensif.
Si vous dormez seul(e) et que personne ne peut observer votre activité nocturne, des anomalies telles qu'une morsure à la langue, une fuite d'urine, des blessures inexpliquées, des courbatures ou des maux de tête peuvent être des indices indi- rects d'une crise épileptique nocturne.