Le dimère de thymine est une structure au sein de laquelle tu as une liaison entre les deux T. C'est cette liaison qui fait que l'ADN-pol s'arrête. Ce n'est pas une situation correcte pour la cellule, donc il y a signalisation du problème. Après sa résolution, la synthèse continue.
On la trouve sous forme de nucléotide uniquement dans l'ADN c'est la désoxythymidine monophosphate ou désoxythymidylate et sous forme de nucléoside. uniquement dans l'ADN c'est la désoxythymidine. La thymine s'apparie avec l'adénine dans l'ADN et est remplacée par l'uracile dans l'ARN.
Le marquage in vivo
Si l'on souhaite marquer spécifiquement l'ADN, on utilise de la thymidine car celle-ci n'est pas présente dans l'ARN. Elle est rendue radioactive en remplaçant un atome d'hydrogène par un atome de tritium.
Dans l'ARN, elle est remplacée par l'uracile, qui ne possède pas le groupe méthyle. La transformation de l'uracile en thymine a pour but de préserver les informations contenues dans l'ADN : en fait, dans un environnement acide, la cytosine a tendance à se dégrader dans l'uracile.
Fonction de la thymine
La thymine participe à la formation de la thymidine (où la thymine est associée à un ribose) qui entre notamment dans la composition de l'ADN, du TMP, du TDP et du TTP. Dans l'ARN, la thymine est remplacée par une autre base pyrimidique, l'uracile.
Bases canoniques des acides nucléiques
Les cinq bases principales, ou canoniques, sont l'adénine, la cytosine, la guanine, la thymine et l'uracile, respectivement symbolisées par A, C, G, T et U. Parmi ces cinq bases, A, C, G et T sont les quatre bases de l'ADN, tandis que A, C, G et U sont les quatre bases de l'ARN.
Le marquage isotopique ou marquage radioactive est une technique utilisée pour suivre le passage d'un isotope (un atome avec des variations détectables) au cours d'une réaction, d'une voie métabolique ou dans la cellule. Le composé est « marqué » en replaçant des atomes spécifiques par leurs isotopes.
Les plus courants sont CA, CAT, GATA ; le nombre de répétitions de ces motifs varie de quelques unités à plusieurs dizaines. L'analyse d'un marqueur microsatellite permet de révéler ces répétitions. Les marqueurs SNP révèlent des différences d'une seule base dans une séquence d'ADN connue.
- «précurseur», tout autre radionucléide produit pour le marquage radioactif d'une autre substance avant administration .
La fonction de l'ADN est de stocker toutes les informations génétiques dont un organisme a besoin pour se développer, fonctionner et se reproduire. En résumé, il s'agit du manuel d'instructions biologiques présent dans chacune de vos cellules.
Chez les eucaryotes (animaux, plantes, champignons et protistes), l'ADN est essentiellement contenu dans le noyau des cellules, avec une fraction d'ADN présent également dans les mitochondries ainsi que, chez les plantes, dans les chloroplastes.
La molécule d'ADN est une longue double hélice, semblable à un escalier en colimaçon. Elle comprend deux brins formés d'un sucre (le désoxyribose) et de molécules de phosphate reliées entre elles par quatre molécules appelées bases associées par paires, qui forment les marches de l'escalier.
Le sucre pentose dans l'ADN est le sucre désoxyribose. Il y a quatre bases azotées différentes dans l'ADN : l'adénine (A), la guanine (G), la thymine (T) et la cytosine (C). L'adénine et la guanine sont appelées purines, et ont des structures à deux cycles.
Les rayons UV A changent la structure électronique des bases, c'est-à-dire l'organisation de leurs nuages d'électrons autour des atomes. L'ADN passe alors dans un état dit excité, favorisant les réactions chimiques entre les bases, notamment la dimérisation des thymines.
1. Se dit d'une molécule résultant de la combinaison de deux molécules identiques. 2. Se dit d'une molécule ayant la même composition chimique qu'une autre molécule et un poids moléculaire double.
Forme différente que peut prendre un même gène. Il existe plusieurs formes normales de certains gènes: les gènes qui commandent les groupes sanguins sont un exemple de polymorphisme. Certaines mutations génétiques entraînant un polymorphisme peuvent prédisposer à développer un cancer.
L'ADN n'est habituellement pas visible à l'œil nu car il ne mesure que quelques nanomètres de diamètre. En laboratoire, il est possible de précipiter l'ADN, qui devient alors visible sous la forme d'une pelote blanche suspendue dans un liquide.
Le marqueur génétique est un gène ou une séquence polymorphe d'ADN aisément détectable grâce à un emplacement connu sur un chromosome. On peut l'utiliser en cartographie génétique pour « baliser » le génome et identifier des individus ou des espèces.
Le traçage est l'utilisation d'un traceur pour suivre les déplacements de matières dans une réaction chimique ou dans l'environnement. On parle également de marqueur quand le but recherché est plus la mise en évidence d'une molécule que la détermination d'un flux de matière.
Le traceur radioactif est un composé chimique dont un ou plusieurs atomes ont été remplacés par un radio-isotope. En suivant sa décroissance radioactive, on peut l'utiliser pour explorer le mécanisme de réactions chimiques.
Les isotopes radioactifs utilisés en imagerie sont des émetteurs gamma (par exemple l'iode 123 ou le technétium 99m) ou des émetteurs de posi- tons1 (par exemple le fluor 18 ou le carbone 11).
La molécule d'ADN, également connue sous le nom d'acide désoxyribonucléique, se trouve dans toutes nos cellules. C'est le « plan détaillé » de notre organisme aussi appelé code génétique : il contient toutes les informations nécessaires au développement et au fonctionnement du corps.
Dans la cellule, l'ARN est produit par transcription à partir de l'ADN (qui est situé dans le noyau chez les Eucaryotes). L'ARN est donc une copie d'une région de l'un des brins de l'ADN.
L'ADN est dit «bicaténaire» avec 2 brins disposés en double hélice, et l'ARN est dit «monocaténaire» avec une seule hélice.