À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
En revanche, ne pas dormir assez de façon récurrente peut amener à des troubles beaucoup plus importants. Ainsi, dormir moins de 6h par nuit augmente de 48% le risque de maladies cardio-vasculaires et multiplie par 4 le risque de faire un AVC. Un manque de sommeil pourrait aussi favoriser le développement de tumeurs.
Le manque de sommeil, qu'il soit dû à des insomnies régulières ou à des nuits blanches répétées, est un facteur de risque pour l'hypertension artérielle et donc, les problèmes cardiaques. Si vous respectez une bonne hygiène de vie et que vous faites une nuit blanche une ou deux fois par an, ce n'est pas bien grave.
À partir de trois jours sans dormir, vous pouvez être sujet à des moments de confusions, de paranoïa, d'amnésie et même avoir des hallucinations ».
Quand le sommeil ne vient pas malgré la fatigue
« Ne pas dormir du tout durant plusieurs jours n'est pas tenable physiologiquement. Au bout de 3 nuits sans sommeil, le corps est sérieusement fragilisé et après une dizaine de jours, entre autres problèmes, le cœur faillit.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Le manque ou la privation chronique de sommeil peut avoir de graves conséquences. 11 jours et 25 minutes. C'est la plus longue durée passée sans dormir par un être humain. Un record encore jamais égalé officiellement, décroché sans l'aide de stimulants en 1964 par Randy Gardner, alors lycéen à San Diego (États-Unis).
Certes, il vaut mieux dormir un peu que pas du tout ! Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
La narcolepsie est un trouble du sommeil souvent peu reconnu et sous-diagnostiqué. Ce syndrome, qui tend à persister toute la vie, ne touche environ qu'une personne sur 2 000 en Amérique du Nord et en Europe.
- le record du sommeil le plus long est détenu par une jeune belge de 18 ans qui a dormi 118 jours d'affilée !
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Le manque de sommeil est un facteur de risque reconnu d'obésité. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, on ne dépense pas beaucoup plus de calories en restant éveillé qu'en dormant. Moins dormir perturbe le métabolisme (c'est-à-dire la façon dont on brûle les calories) et pousse à manger davantage.
"Mourir de sommeil" serait-il possible ? Notre spécialiste du sommeil, le Dr Sylvie Royant-Parola, explique qu'"on ne meurt pas de sommeil. Même après trois jours d'éveil". Elle souligne que la privation de sommeil n'entraîne pas la mort en soi, "sauf, si le sujet souffre d'une pathologie cardiaque ou neurologique".
En plus d'une agrypnie totale caractérisée par une absence de sommeil, les patients souffrent, selon les cas, de tremblements des membres, d'activités neuromusculaires continues, d'hallucinations, confusion, délire, etc.
Le principe de sa méthode est donc d'inspirer doucement par le nez, la bouche fermée, tout en comptant jusqu'à 4 dans sa tête, de retenir sa respiration pendant 7 secondes et d'expirer par la bouche en comptant jusqu'à 8. Le tout à répéter 3 fois pour faciliter l'endormissement.
La signification d'un réveil entre 3h et 5h
Tout d'abord, cela peut être simplement un souci de respiration, un problème d'oxygénation de l'organisme. Mais cela peut aussi symboliser un poids psychologique. Un problème qui vous tracasse peut alors devenir physiquement oppressant et vous réveiller au milieu de la nuit.
Les petits dormeurs sont ceux qui ont besoin de moins de 6 heures de sommeil par nuit pour être en forme pendant toute la journée et se sentir reposée.
Le rythme circadien (également appelé horloge biologique) où intervient la mélatonine. Sa durée est légèrement supérieure à 24 heures et il doit être resynchronisé chaque jour ; La pression de sommeil (régulation homéostasique), qui augmente au cours de la journée et de notre période d'éveil.
La dette de sommeil correspond à un temps de sommeil inférieur à ses besoins. La plupart du temps, ce manque de sommeil provient d'une privation volontaire, involontaire ou imposée de sommeil.La privation de sommeil volontaire : Pour certains, dormir c'est perdre son temps.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Un sommeil d'une durée et d'une qualité adéquates améliore l'attention, le comportement, la mémoire et l'état général de notre santé mentale et physique; il aide en outre l'organisme à maintenir et à réguler plusieurs fonctions vitales.
Nuit sans sommeil, c'est-à-dire période quotidienne où le soleil se couche qui est passée, par une personne, sans dormir. Exemple : J'ai besoin de beaucoup dormir chaque jour, je suis totalement incapable de faire une nuit blanche.