taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : 102,1 milliards d'euros, soit environ un tiers des recettes fiscales nettes ; impôt sur le revenu : 86,8 milliards d'euros ; impôt sur les sociétés : 58,9 milliards d'euros ; taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) : 17,9 milliards d'euros.
Les impôts sur la propriété et le capital composés de la taxe foncière (prélevée par les collectivités territoriales), des impôts sur les plus values (immobilières et mobilières), de l'impôt sur les fortunes immobilières (IFI) et des droits de mutation (enregistrement, donation, succession).
Car les taxes comptent pour plus d'un quart d'une facture de gaz et d'électricité, et plus de la moitié du prix d'un litre de carburant.
L'essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les entreprises. Les dépenses correspondent à l'argent que l'État utilise pour financer l'action publique : police, justice, recherche, éducation… Depuis plus de quarante ans, les dépenses de l'État sont supérieures à ses recettes.
Une étude de l'Institut des politiques publiques souligne "une forte régressivité du taux d'imposition global" une fois franchi le seuil des 0,1% des Français les plus riches.
Cela s'explique par la composition des revenus : ceux des Français les plus riches proviennent pour l'essentiel des bénéfices non distribués des entreprises, qui sont donc soumis à l'impôt sur les sociétés (IS) plutôt qu'à l'impôt sur le revenu (IR).
Au-delà de ce niveau, une personne appartient aux 7% les plus riches. De là, chaque augmentation incrémentale de revenus raréfie l'échantillon. Au-delà de 4 113 euros par mois, une personne fait partie des “5% les plus riches”.
Lecture : en 2022, la taxe sur la valeur ajoutée représente 37,9 % des recettes fiscales brutes, selon les évaluations révisées du projet de loi de finances (PLF) 2023. Champ : France.
Sur longue période, le poids des dépenses publiques dans le PIB a crû de 34,7 % en 1960 à 58,2 % en 2022. Les deux premiers postes de dépenses publiques sont les dépenses de protection sociale (41,6 % des dépenses publiques en 2021) et les dépenses de santé (15,7 %).
Ainsi pour un paquet de 20 en entrée de gamme à 9,40 €, il y a 7,9 € en taxes, ainsi que 93 centimes en brut pour les buralistes et la part restante (qui n'est pas fixe) de 57 centimes est attribuée aux fabricants.
MONACO. Si vous voulez placer un demi-million d'euros en banque pour investissement (immobilier ou autre), vous pouvez facilement déménager à Monaco. Son taux d'impôt sur le revenu des particuliers est de 0 %, et son PIB par habitant est un des plus élevés au monde.
Tout simplement car le modèle social tricolore redistribue des revenus de façon bien plus massive que la plupart des autres économies. Pour s'en rendre compte, il suffit de comparer les indicateurs avant impôt et transfert sociaux et après.
Le poids alarmant des intérêts de la dette, premier poste de dépenses de l'Etat d'ici 2027 - Capital.fr.
Cependant le premier poste de dépense était lié aux engagements financiers de l'État (avec environ 206 milliards d'euros). Ce dernier poste correspond notamment à l'amortissement de la dette de l'État liée au COVID-19.
Les dépenses nettes du « budget général » (446 Md€ en 2022 fonds de concours inclus mais hors remboursements et dégrèvements d'impôts) sont généralement considérées comme la mesure la plus pertinente des dépenses de l'Etat.
Les dépenses de l'État comprennent des dépenses de personnel, de fonctionnement, d'intervention (exemple : aides économiques), d'investissement (exemple : construction des routes) ainsi que le remboursement des intérêts de la dette.
Si vous prévoyez d'importants bénéfices, l'IS est le régime fiscal le plus avantageux. Les déficits s'imputent sur votre revenu global. Les déficits sont imputés sur les bénéfices imposables antérieurs ou futurs (report en avant ou report en arrière du bénéfice de l'exercice précédent).
Par exemple, sur 1000 euros d'impôts, plus de 500 euros, soit plus de la moitié va à la protection sociale : cela sert à payer les retraites, financer le système de santé, les allocations chômage, les aides aux logements…
« On a calculé les revenus après impôts et prestations sociales. » Comme il l'explique, le seuil de richesse pour une personne seule est fixé à 3 762 € par mois, soit le double du niveau de vie médian (1 881 €).
Les 10 % les plus riches ont un patrimoine net supérieur à 633 200 euros. Des chiffres qui donnent le tournis, alors que l'Insee relève que le patrimoine de la moitié des ménages français est au-dessus de 124 800 euros. Il est inférieur à 3 000 euros pour les 10 % les plus pauvres.
Le patrimoine brut moyen culmine à 401 300 euros chez les ménages dont la personne de référence a entre 50 et 59 ans. Le patrimoine net moyen, maximal chez les sexagénaires (361 400 euros), baisse à 343 800 euros chez les plus âgés.