Pour résumer, la pension alimentaire ne permet pas de contribuer aux besoins n'appartenant pas à la catégorie des charges de la vie courante. En effet, les frais de dentiste ou d'opticien par exemple ne sont pas considérés comme des frais courants, mais comme des frais exceptionnels.
La pension alimentaire définition
L'article 371-2 du Code civil fait obligation aux parents de contribuer aux frais d'éducation et d'entretien de leurs enfants, à proportion de leurs moyens respectifs et des besoins des enfants.
La pension alimentaire doit pouvoir couvrir les frais quotidiens des enfants : nourriture, logement, vêtements, frais de transport en commun, frais scolaires (cantine…) …
Nombre total d'enfants à la charge du parent débiteur (quelle que soit l'union dont ils sont nés). Sont donc pris en compte l'ensemble des enfants dont le parent débiteur a la charge, y compris ceux qui ne résident pas avec lui.
A noter : les frais de scolarité comprennent l'ensemble des charges supportées en raison de l'inscription d'un enfant auprès d'une institution d'enseignement notamment les frais d'inscription, les frais liés à l'achat de matériels (cartable, trousse, cahiers…) ou encore les frais de cantine.
le parent chez lequel demeurent l'enfant doit fournir, pour l'exercice du droit de visite et d'hébergement tout le nécessaire à l'enfant à savoir, vêtements et chaussures adaptés, propres, en bon état et en nombre suffisant, trousse de toilette, matériels pour les activités habituelles, médicaments…
Le concubinage ou le remariage de votre ex-épouse ne justifiera pas l'interruption du versement de la contribution à l'entretien et l'éducation de vos enfants.
Il appartient donc au parent à qui a été adressée l'unique facture de solliciter, le cas échéant, de l'autre parent le règlement ou le remboursement des frais de restauration scolaire engagés, en fonction des modalités qui auraient été convenues dans le cadre de leur séparation.
En France, la moyenne maximale d'une pension alimentaire enfant avoisine les 200 euros. Toutefois, aucun texte légal ne fixe réellement de plafond maximum. Calculée au cas par cas, cette obligation alimentaire prend en compte les intérêts de chacun.
La méthode de calcul du barème est assez simple. On prend en compte le revenu du débiteur, soit R1. On déduit ensuite le minimum vital (MV) que doit conserver ce débiteur, qui correspond au montant du RSA pour une personne seule. On obtient alors R1 - MV = R2.
Le principe serait de partager, les parents exercent en commun l'autorité parentale et donc se répartir ces frais. L'on pourrait penser de les répartir dans une proportion aux revenus de chaque parent, cela semble équitable.
C'est l'Etat qui doit payer les fournitures scolaires. La priorité est de remettre une vraie gratuité scolaire, un principe qui part à la dérive. L'Etat doit garantir ce principe. Les communes approvisionneraient les parents d'élèves.
Lorsqu'un parent paie une pension alimentaire et que la convention ne prévoie pas la prise en charge des frais de garde, ce parent n'a pas d'obligation de contribuer à ces frais. Toutefois, rien ne lui interdit de le faire.
Les frais extraordinaires (par opposition aux frais ordinaires, qui sont les frais habituels relatifs à l'entretien quotidien de l'enfant, et qui sont couverts par la contribution alimentaire), sont les dépenses exceptionnelles, nécessaires ou imprévisibles, qui résultent de circonstances accidentelles ou inhabituelles ...
Le juge peut considérer que ces frais soient pris en compte dans la pension alimentaire. Ces frais peuvent être : Les frais médicaux non couverts par la Sécurité sociale ou les mutuelles tout d'abord : frais dentaires, frais d'ophtalmologie, de kinésithérapie, d'orthophonie, de chiropractie etc.
La pension alimentaire entre ex-époux est la somme qui peut être octroyée par un époux à l'autre pour couvrir son état de besoin. La contribution alimentaire, quant à elle, est la somme octroyée par le parent pour couvrir les frais d'entretien et d'éducation des enfants.
Le juge civil peut vous retirer totalement votre autorité parentale si vous mettez en danger la sécurité, la santé ou les valeurs de votre enfant : Mauvais traitements (maltraitance psychologique, pressions morales) Consommation habituelle et excessive d'alcools ou de drogues.
Habituellement, vous pouvez demander l'annulation de votre pension alimentaire si votre enfant répond aux critères suivants : il est majeur; il est autonome financièrement.
La pension alimentaire, qui n'est pas figée dans le temps, peut être revalorisée tous les ans. Il est important de retenir que c'est celui qui en bénéficie, au nom et pour le compte des enfants, qui doit se charger d'appliquer cette revalorisation.
En principe, les frais extraordinaires doivent être réglés à la fin de chaque trimestre : le parent qui demande le paiement doit communiquer le décompte des frais et la copie des justificatifs ; le parent qui doit payer doit le faire dans les 15 jours qui suivent la communication du décompte et des justificatifs.
Celui-ci tiendra compte d'éléments très factuels comme le rôle tenu par les ex-époux dans le couple, la durée de l'union, etc. » Dans ce cas-ci, les revenus d'un nouveau conjoint peuvent être pris en compte.
En cas de séparation des parents, le droit de visite et d'hébergement peut être fixé par un accord entre les parents ou par le juge aux affaires familiales. Le plus souvent, ce droit consiste à recevoir chez soi les enfants en fin de semaine et pendant une partie des vacances scolaires.
La manière incontestable de prouver une vie de couple consiste à fournir un certificat de concubinage ou certificat de vie commune. C'est un document que certaines mairies acceptent de fournir, mais pas toutes, car elles n'ont pas l'obligation de le délivrer.
« Jusqu'à sa majorité (18 ans), ce sont les parents qui décident du lieu de vie de l'enfant, ou le juge aux affaires familiales s'ils ne parviennent pas à trouver un accord. Un enfant mineur ne peut donc pas décider de son lieu de résidence, mais il peut donner son avis.
Souvent, ce type d'accord prévoit que le droit de visite sera exercé un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Mais la convention peut également prévoir un droit de visite moins fréquent ou au contraire prévoir que l'enfant sera en résidence alternée.