Ce qui fait qu'un être est une personne, c'est sa conscience, ou conscience de soi. Ce qu'une personne est, c'est tout ce qu'elle pense qu'elle est, ce que Locke appelle Self ou « Moi ». Ce qui fait qu'un individu est la même personne, c'est la conscience que cet individu a de lui-même comme étant le même.
En psychanalyse, le Moi (Ich) désigne l'adaptation de l'individu à la réalité, tâche d'autant plus difficile que le Moi doit gérer le conflit entre deux tyrans très puissants : le Ça, pôle pulsionnel de la personnalité, et le Surmoi, idéal du Moi, héritier du complexe d'Œdipe et pôle moral du sujet.
Ces informations permettent d'individualiser quelqu'un : nom, prénom, filiation, date et lieu de naissance, empreinte digitale, empreinte génétique, etc. En psychologie, l'identité est la conscience que l'on a soi-même, ainsi que par la reconnaissance des autres, de ce que l'on est, de son moi.
Au cœur de la subjectivité humaine, il y a le pouvoir de dire «je», autrement dit le pouvoir de manifester une conscience de soi. Dans la littérature philosophique, on appelle parfois «autoréférence» cet acte d'indiquer que le discours porte sur soi par le fait d'user de la première personne.
Hume, au contraire, répond par la négative : le moi n'existe pas. L'homme n'est, en dernière analyse, que multiplicité de perceptions, sans aucune unité. Le fondement de ce refus de l'existence du moi n'est autre que sa théorie empiriste de la connaissance.
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, toujours en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense).
« Le moi » est une invention de Pascal, qui prend acte en français d'une étonnante expression latine de Descartes, ego ille : ce moi ? le moi ?...
« Puis-je savoir qui je suis ? » La conscience est propre à l'homme ; c'est le savoir immédiat, ou réfléchi, non seulement de ce qui se passe autour de nous, mais aussi de ce qui se passe en nous. En ce sens, elle fait de l'homme un sujet capable de dire « Je ».
"Le moi profond fonde notre dignité et notre liberté par rapport au monde". Enfin, le "moi profond" est le lieu secret de la présence cachée de la divinité, lieu où Dieu transmet sa vie, sa joie, sa paix et où l'homme peut se mettre à son écoute, par exemple en faisant l'expérience de la prière.
Chez Freud, dans un premier temps, le moi est conçu comme pôle défensif dans le conflit névrotique : il défend l'accès à la conscience d'une représentation inconciliable avec le bon plaisir du sujet. À partir de 1920 (seconde topique), le moi devient un élément parmi d'autres de la personnalité.
Ce qui fait qu'un être est une personne, c'est sa conscience, ou conscience de soi. Ce qu'une personne est, c'est tout ce qu'elle pense qu'elle est, ce que Locke appelle Self ou « Moi ». Ce qui fait qu'un individu est la même personne, c'est la conscience que cet individu a de lui-même comme étant le même.
Définition de Personne
Tout individu, homme ou femme, est une "personne" ç'est à dire, un sujet de droits, doué de capacité et responsable. L'existence de personnes physiques devait au cours des derniers siècles, s'est révèlé insuffisant pour correspondre, en particulier, aux nécessités d'une économie en expansion.
Le moi se construit progressivement : il est la résultante des actions de pensée sur soi, par soi et pour soi. Pour Freud (1914), « il est nécessaire d'admettre qu'il n'existe pas dès le début, dans l'individu, une unité comparable au moi, le moi doit subir un développement. »
Définition de moi pronom personnel et nom masculin invariable. Pronom personnel de la première personne du singulier et des deux genres (➙ aussi me) représentant la personne qui parle ou qui écrit.
Le moi intérieur est ce que l'on appelle, dans des termes spirituels, une corde vibratoire : elle est une partie du corps et de l'esprit qui ne demande qu'à être développée, pour transformer des émotions en énergie positive.
Le concept de soi est en fait une connaissance que l'on a de soi-même. C'est donc une composante cognitive de la personnalité au sein de laquelle on peut distinguer, une composante intime : « ce que je suis » et une composante sociale : « ce que je pense que les autres pensent que je suis ».
Dans le cadre de la philosophie naturelle, le moi est une réalité indubitable, dont nous avons le sentiment immédiat, mais cette réalité est incompréhensible. Chaque homme est une personne, mais cette personne est indéfinissable.
Comment connaître sa personnalité ? Observer nos comportements, nos réactions, tout en étant détaché de la situation permet de mieux se connaître. L'introspection amène à une profonde connaissance de soi. Il existe aussi de nombreux tests de personnalité pour connaître son profil psychologique.
La question «qui suis-je?» englobe toutes les dimensions de l'existence, qu'elles soient temporelles ou spirituelles, y compris la quête de qui nous pourrions ou devrions être.
Par exemple, si vous tenez à votre famille plus que tout, vous vous considérez peut-être comme une « personne attachée à la famille » ou si vous tenez plus au travail, vous pourriez dire : « Je suis passionné par mon travail ».
La cible ultime des mécanismes de défenses est les émotions : « Le moi n'est pas seulement en conflit avec les rejetons du ça qui essayent de l'envahir pour avoir accès au conscient et à la satisfaction. Il se défend avec la même énergie contre les affects liés à ces pulsions instinctuelles.
Dans la philosophie classique, ou en général dans la réflexion philosophique, le moi représente la conscience individuelle de l'empirique dans le sujet : conscience des changements et fluctuations d'un quelque chose d'invariant.
Le moi va se trouver alors « dans un système de pensée appelé première topique » qui comprend le conscient, le préconscient et l'inconscient.