Qu'est-ce qui fait la grandeur de l'homme ? Son intelligence ? Sa vertu ? Absolument pas, affirme Blaise Pascal, dans une formule paradoxale : « La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable », imparfait, faillible.
EXPLICATION DE TEXTE N°17 : BLAISE PASCAL « PENSÉE FAIT LA GRANDEUR DE L'HOMME ». Pensée fait la grandeur de l'homme. Je puis bien concevoir un homme sans mains, pieds, tête (car ce n'est que l'expérience qui nous apprend que la tête est plus nécessaire que les pieds).
Élévation morale, intellectuelle ; qualité exceptionnelle qui suscite le respect, l'admiration : La pensée fait la grandeur de l'homme.
Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il nous faut relever et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
La grandeur de l'homme est si visible qu'elle se tire même de sa misère. Car ce qui est nature aux animaux, nous l'appelons misère en l'homme. Par où nous reconnaissons que sa nature étant aujourd'hui pareille à celle des animaux, il est déchu d'une meilleure nature qui lui était propre autrefois.
La misère est un état d'extrême pauvreté, de privation des ressources nécessaires à la vie. Victor Hugo (1802-1885) est un des auteurs les plus connus pour avoir à la fois décrit et dénoncé la vie quotidienne dans la misère, en la considérant comme une violation des droits de l'homme.
Nous sommes soumis à des puissance trompeuses: l'imagination*, d'abord, n'est pas une simple faculté de l'âme, comme dit Descartes, mais une puissance qui domine l'homme et se joue de la raison.
La vraie grandeur d'un homme résiderait en réalité dans sa capacité à faire face, d'une part aux douleurs que la conscience lui laisse entrevoir, mais aussi aux parties les plus cachées de sa conscience. La grandeur de l'homme réside donc dans sa misère et dans sa capacité à la surmonter.
Pascal nous propose une définition paradoxale de l'homme : ce dernier est un « roseau pensant ». Cette définition est une invitation à penser, mais aussi une affirmation de nos limites. Notre noblesse est de comprendre notre condition humaine, elle qui n'est que fragilité à l'échelle de l'univers.
La conscience permet à l'homme de répondre de ce qu'il est. Ceci l'élève au-dessus de l'animal. Mais ce phénomène est aussi ce qui le sépare de l'immédiateté et de l'innocence de l'instant. La conscience est donc synonyme de dignité, elle est ce qui permet à l'homme de penser le monde et de se penser lui-même.
La grandeur philosophique est apprésentée par : message efficace continu et créateur, vivacité de la force thématique, norme en liberté d'acceptation et valorisation durable de la méthode.
Il s'agit de la grande vérité que, dans tout ce que Jésus est venu dire et faire, y compris et surtout dans sa souffrance et son sacrifice expiatoires, il nous montrait qui est Dieu, notre Père éternel, à quel point il est complètement dévoué à ses enfants, quels que soient leur époque et leur pays.
Synonyme : ampleur, étendue, importance, profondeur. Contraire : médiocrité, modestie, petitesse.
Qu'est ce que l'homme selon Pascal ? A cette question, Pascal apporte, tout d'abord, une réponse psychologique : il place l'homme en face de lui-même et fait un constat de vide et de vacuité. C'est la célèbre thèse du roseau pensant. – C'est l'inconsistance qui domine dans l'humaine nature.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.
Du latin “humanitas”, le terme se traduit par nature humaine, culture générale de l'esprit. L'Humanitas est le caractère de ce qui est humain. Elle désigne aussi « les hommes » en général, le genre humain considéré dans son unité. La plupart des philosophes définissent comme humain tout être doué de raison.
L'univers a incontestablement une supériorité sur l'homme puisqu'il peut l'écraser. L'homme est en ce sens misérable, fragile. Mais c'est dans la conscience de sa propre faiblesse que réside la supériorité, in fine, de l'homme sur la Nature. La conscience transforme la misère en misère grandiose.
Qu'est-ce qu'un homme dans l'infini ? Mais pour lui présenter un autre prodige aussi étonnant, qu'il recherche dans ce qu'il connaît les choses les plus délicates.
Au cœur de la subjectivité humaine, il y a le pouvoir de dire «je», autrement dit le pouvoir de manifester une conscience de soi. Dans la littérature philosophique, on appelle parfois «autoréférence» cet acte d'indiquer que le discours porte sur soi par le fait d'user de la première personne.
Le raisonnement de Descartes, c'est que reconnaître une conscience à l'animal conduit à nier toute différence entre l'homme et l'animal. En effet, l'essence de l'homme, c'est la conscience, ou la pensée. Si l'animal aussi a une conscience, il n'y a plus de différence. L'homme n'est alors rien de plus qu'un animal.
«La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale. Il n'y a pas, comme le croyait Descartes, une âme ou un esprit séparé du corps – un petit homoncule assis dans le cerveau – qui pilote la machine.»
La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable ; un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de (se) connaître misérable, mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable.
La citation complète est « L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant ». C'est une citation de Pascal, philosophe du XVIIe siècle. A travers cette citation, il cherche à caractériser la condition humaine.