Parmi ces facteurs, on trouve des chocs émotionnels : deuil, échec professionnel ou scolaire, séparation conjugale, accident, accouchement, surmenage. Mais également la prise de toxiques comme l'alcool, les drogues (LSD, cocaïne, amphétamines..) ou de médicaments (antidépresseurs, corticoïdes, antituberculeux..).
Parfois, cette décompensation peut être provoquée par un facteur externe, drogues, surmenage, manque de sommeil, etc. Il arrive qu'une bouffée délirante survienne quelques semaines après un accouchement. Le confinement et l'enfermement peuvent aussi favoriser ces manifestations.
Les causes possibles des délires
Ce trouble peut être causé : Par un état dû à une maladie (psychique, tumeur cérébrale, certaines formes d'épilepsie, toutes les maladies neurocognitives sans exception).
Les bouffées délirantes se caractérisent par un ou plusieurs épisodes de délire passager pendant lesquels la personne tient des propos incohérents ou adopte un comportement irrationnel. Elles apparaissent de façon soudaine et brutale, chez des individus qui n'ont jamais connu de troubles psychiques auparavant.
Les médicaments prescrits sont essentiellement des neuroleptiques, choisis en fonction des symptômes observés (un neuroleptique à effet sédatif sera prescrit, par exemple, à un patient très agité).
Le délire se traduit par une perte du sens de la réalité, une perception erronée de la réalité, et/ou une confusion des idées. La pensée délirante touche l'intégralité de la personnalité de celui ou celle qui en est atteint.
Sa symptomatologie recouvre les manifestations suivantes : des idées délirantes, des hallucinations, un discours désorganisé, un comportement désorganisé ou catatonique.
Les personnes qui vivent un épisode psychotique aigu peuvent parfois être violentes. Si c'est le cas, vous n'aurez pas le temps de téléphoner au médecin ou au psychiatre afin d'obtenir des conseils. Il est impératif de contacter les services d'urgence (911).
La décompensation psychique correspond à la phase de rupture de l'équilibre psychologique d'une personne. Dans le cas d'une rechute, la décompensation fait référence à la phase de réapparition des symptômes. La décompensation peut être de type psychotique, maniaque, anxieuse, dépressive, alcoolique….
Les bouffées délirantes sont des crises de délire qui surviennent brusquement, chez une personne jusque-là sans troubles psychiques connus, et disparaissent souvent au bout de quelques jours ou semaines.
Difficile de faire revenir à la raison une personne persuadée qu'on lui en veut ou qu'on cherche à lui nuire. Ne plus être dans le déni de ce que ressent cette personne peut aider à lui faire surmonter sa crise de parano. Retirez-moi les caméras !
Si possible, proposez-lui plusieurs moyens de l'aider pour lui donner le sentiment de maîtriser la situation. Transmettez-lui un message d'espoir en lui disant qu'on peut l'aider et que les choses peuvent aller mieux. Si la personne refuse de discuter avec vous, ne l'obligez pas à se confier.
Les mécanismes du délire
Les mécanismes constituent les modes de production et d'expression des idées délirantes . Il s'agit de l'imagination, l'interprétation, l'intuition, l'illu- sion et les hallucinations .
Il est caractérisé par une présence non-expliquée d'un trouble de l'humeur, trouble schizophréniforme ou même schizophrénie perceptible par des idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé, comportement grossièrement désorganisé ou catatonique.
La psychose peut être associée à d'autres affections, dont les traumatismes crâniens, la consommation de drogues et plusieurs types de maladie mentale. Elle peut être un signe avant-coureur de la schizophrénie, une maladie mentale qui peut être débilitante si elle n'est pas traitée.
La décompensation peut être entraînée par un stress continu, et le cerveau ne réagit plus de la même manière, notamment au niveau de l'inhibition (zone du cortex pré-frontal), ce qui peut rendre une personne "incontrôlable", faisant "qu'elle ne sait plus faire la part des choses".
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
A l'extrême, ceci peut aller jusqu'à des stéréotypies gestuelles (parole explosive, balancement saccadé du cou) ou des comportements déroutants : éclats de rire dans une situation grave ou, au contraire, pleurs inattendus.
La schizophrénie s'accompagne le plus souvent d'une absence complète de conscience des troubles, surtout au début de la maladie. La personne doit souvent faire plusieurs rechutes pour prendre conscience de sa maladie, ce qui pose des problèmes d'observance du traitement.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
La recherche n'a pas mis en évidence de cause unique de la schizophrénie. On pense qu'elle peut avoir pour origine une interaction entre des gènes et un certain nombre de facteurs environnementaux. Des facteurs psychosociaux peuvent également influer sur la survenue et l'évolution de la schizophrénie.
Cette maladie ne touche pas l'intelligence proprement dite de la personne. Cette maladie affecte la pensée, les sentiments, les émotions tout comme la perception et les comportements et la capacité de raisonnement ou de concentration. Toutes les fonctions ne sont cependant pas perturbées au même moment.