Rousseau : L'homme naît bon, c'est la société qui le corrompt.
La société européenne (ou toute société organisée, moderne), ses règles, ses institutions et ses lois. La société (ses lois, ses institutions) corrompt l'homme. Selon le philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau : « l'homme naît bon, la société le corrompt ».
Rousseau avait tort : les hommes sont naturellement violents. Mais contrairement aux apparences, ils sont aussi de plus en plus civilisés ! Rousseau avait tort, l'homme est naturellement méchant. C'est ainsi que s'ouvre un article récent de Nature (1) portant sur l'étude des comportements violents chez l'homme.
Pour le philosophe anglais du 17e siècle Thomas Hobbes, l'homme est un loup pour l'homme et naît mauvais.
Jean-Jacques Rousseau avait lui-même écrit: «L'homme est naturellement bon, c'est la société qui le corrompt.
Pour Rousseau, l'homme naturel est animé de deux passions : l'amour de soi et la pitié. L'amour de soi, c'est l'instinct de conservation, ce qui fait que l'homme cherche à se préserver et à se conserver (à ne pas confondre avec l'amour propre qui, lui, se développe avec la société).
« L'homme est un loup pour l'homme. » Chaque homme représenterait potentiellement un danger mortel pour les autres. Cet état permanent de menace découle du fait que tous les hommes sont égaux et que chacun peut désirer ce que l'autre a.
Les guerres traditionnelles ont généralement pour effet d'affermir le pouvoir de l'État, temporairement ou de manière durable. Elles ont même contribué à la naissance de ce dernier. Dès le début des conflits armés, le pouvoir de décider et de mener la guerre a permis l'affermissement du pouvoir des dirigeants.
L'être humain est belliqueux par nature, c'est parce qu'il est égoïste et qu'il écoute ses passions qu'il se livre à la guerre, mais a-t-on déjà vu des animaux de battre pour une cause commune ? Ce n'est pas le cas, et cela signifie que la guerre serait plutôt un acte calculé et rationnel.
L'ennemi de l'homme, c'est l'homme lui-même. Les humains appartiennent à la nature qui respecte les règles qui font d'elle son existence, et non la nature appartient aux humains qui la détruisent.
Explication texte de kant "l'homme a besoin d'un maître"
Kant ne voit qu'une réponse possible : pour que les hommes soient libres, il leur faut un maître ! Cette réponse peut paraître paradoxale au premier abord car l'idée de domination ou d'obéissance, excluent la liberté.
La nature est un élément contraire au développement humain : l'homme ne peut se passer de culture,sans culture l'homme ne peut pas se développer car ses instincts provenant de la nature sont quasi-inexistant.
Le projet de maîtrise de la nature est donc un projet rationnel, lié aux progrès de la connaissance et de la raison. Pour cette raison, ce projet paraît conforme aux intérêts humains : ainsi la mécanique permet d'alléger le travail de l'homme, et la médecine de conserver la santé.
Rousseau : L'homme naît bon, c'est la société qui le corrompt.
“Qui rougit est déjà coupable, la vraie innocence n'a honte de rien.” “Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n'ont rien.” “J'aime mieux être homme à paradoxes qu'homme à préjugés.” “La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer.”
La capacité de tous les hommes d'être une menace pour chacun les rend égaux. Or leur plus puissant désir est de se conserver. Il faut donc sortir de l'état de nature pour satisfaire la passion fondamentale de cette même nature.
Homo homini lupus est est une locution latine signifiant « l'homme est un loup pour l'homme » , autrement dit « l'homme est le pire ennemi de son semblable ».
Depuis trois millions d'années, explique Laurent Testot, dans « Cataclysmes », l'humanité fait la guerre à la nature. Mais, si l'homme est « une machine à tuer », il est aussi capable de coopération, qualité qu'il est plus que temps de mettre en branle.
Hobbes s'attache à la nature humaine et décrit l'homme comme un être doué de parole, cette dernière étant norme et règle du vrai et du faux. – Là où il n'est pas de parole, il n'y a ni vérité ni fausseté, nous dit Hobbes dans le Léviathan.
Certains États décident de faire la guerre pour conquérir des territoires afin d'accéder à des richesses qu'ils n'ont pas. D'autres entreprennent une guerre parce qu'ils disent – ce qui est généralement faux – se protéger d'agressions éventuelles.
la guerre comme facteur de cohésion sociale. Tant du point de vue de l'attaquant que de l'attaqué, la guerre semble contribuer à maintenir ou restaurer la cohésion sociale d'un groupe ou pays.
Hegel y soutient l'idée que la guerre n'est pas un mal absolu et qu'elle n'est pas contingente. Elle a une dimension morale et une nécessité rationnelle. Elle est nécessaire à la santé morale des peuples et à ce titre sa justification consiste en une justification de la Providence.
Ce philosophe s'appelle Thomas Hobbes, il est surtout connu pour avoir écrit un ouvrage philosophie politique magistrale : Léviathan, paru en 1651.
Phrase inventée par Plaute (en latin : « homo homini lupus ») dans sa pièce Asinaria en 212 avant J. -C.