En droit des successions, l'indignité successorale régit des cas dans lesquels des personnes, qui devraient en principe pouvoir hériter, sont exclues parce qu'elles sont indignes de succéder en raison d’une action qu'elles ont commis.
I) Les causes d'indignité successorale
Avoir été condamnée pour meurtre ou tentative de meurtre à l'endroit du défunt. Avoir porté contre le défunt une accusation capitale jugée calomnieuse, soit avoir cherché à le faire condamner à mort en l'accusant d'un crime qu'il n'avait pas commis.
Dans quels cas l'héritier indigne peut-il recevoir sa part d'héritage ? Si vous êtes exclu de la succession pour indignité, le défunt peut vous pardonner et vous autoriser à recevoir votre part d'héritage. On dit qu'il relève l'indignité.
1. Caractère de quelqu'un ou de quelque chose d'indigne, de méprisable, de vil : L'indignité de sa conduite. 2. Acte odieux, méprisable : Le traiter ainsi est une indignité.
Ainsi, en principe, en raison de l'existence de cette réserve héréditaire, qui est d'ordre public, il n'est pas possible d'exhéréder, de déshériter, ses enfants. Il est simplement possible de les priver de la quotité disponible, au profit d'autres personnes.
Ces personnes sont, par exemple : quelqu'un qui a attenté à votre vie; quelqu'un qui, de mauvaise foi, a caché, abîmé ou détruit votre testament.
Habituellement, l'indignité parentale de l'article 207 du Code civil est brandie par les débiteurs d'aliments à l'occasion d'une demande de fixation de l'obligation alimentaire afin d'obtenir la décharge de cette obligation.
Éprouver un sentiment de colère, de révolte : S'indigner contre l'injustice. Il s'indigne de cette condamnation.
Sentiment de colère. Synonyme : colère, emportement, fureur, irritation, rage, révolte.
Le recel successoral peut être défini comme le « fait pour un héritier de détourner volontairement et frauduleusement un bien en vue de se l'approprier ou de dissimuler volontairement l'existence d'un autre héritier » (Définition du recel successoral, Chambre des Notaires de Paris).
On parle de dévolution légale. Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Si vous résidez en France, vous ne pouvez pas déshériter vos enfants dans votre testament, c'est-à-dire les exclure de votre succession. Ce sont des héritiers réservataires. Cela signifie qu'ils reçoivent obligatoirement une part de votre héritage.
Existence de l'héritier avant le décès du de cujus. L'article 725 du Code civil pose la nécessité de l'existence de l'héritier avant le décès du de cujus : « Pour succéder, il faut exister à l'instant de l'ouverture de la succession, ou ayant déjà été conçu, naître viable ».
L'ingratitude recouvre trois situations : si le donataire (le bénéficiaire) a attenté à la vie du donateur, s'il s'est rendu coupable envers lui de sévices, délits ou injures graves ; s'il lui refuse des aliments.
Par testament, il est possible de déshériter ses frères et sœurs. Cela est possible totalement ou partiellement, et la personne peut faire varier la somme qui revient à chacun en favorisant l'un ou l'autre. Une personne peut donner à l'un et pas à l'autre. La loi ne fixe pas de contraintes particulières.
indignation n.f. Sentiment de colère ou de révolte que provoque quelqu'un ou quelque chose.
Colère provoquée par une action injuste.
s'aventurer, débuter, se lancer, se mettre à, se risquer. – Familier : s'emmancher.
Chacun est tenu d'apporter une aide à ses père, mère, grands-parents et même à ses arrière-grands-parents… C'est-à-dire à tous ses ascendants en ligne directe qui se trouvent dans le besoin. Ainsi, des petits-enfants peuvent être appelés à contribuer à payer la maison de retraite de leur arrière-grand-mère.
Vous pouvez soumettre votre demande d'aide en vous adressant au service social. Vous pouvez également faire votre demande auprès du Centre communal d'action sociale de la mairie de l'établissement accueillant votre parent.
La dévolution successorale définit les personnes ayant vocation à recueillir la succession du défunt en l'absence de dispositions testamentaires. La succession est légalement dévolue aux membres de la famille du défunt et au conjoint survivant.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Il arrive parfois que le Notaire fasse « trainer » une succession. Cette situation dans laquelle le temps de règlement de la succession est anormalement long peut être due à un certain ressenti du Notaire : celui d'un défaut d'accord des héritiers et successibles sur les conditions de règlement de la succession.
Après le décès et avant le partage de la succession, les biens du défunt sont en indivision, c'est-à-dire qu'ils appartiennent à l'ensemble des héritiers : Personne désignée par la loi ou par un testament pour recueillir la succession d'une personne décédée.