Le tabagisme s'est avéré être le paramètre augmentant le plus la probabilité de développer une dépression. Les fumeurs auraient ainsi quatre fois plus de chances de souffrir de dépression, selon les chercheurs. Des résultats depuis approuvés par d'autres études.
Le fumeur utilise donc parfois la cigarette comme "antidépresseur" pour se remonter le moral. A l'arrêt, il est alors naturel que ce phénomène lui fasse défaut et qu'une sensation de déprime ou de tristesse soit ressentie. Cette déprime peut se faire ressentir pendant 2 à 3 mois.
Eh bien d'après une équipe de chercheurs américains, dirigée par le Professeur Muscat, la cigarette la plus dangereuse serait celle du réveil. Et plus elle serait consommée tôt, plus elle serait dangereuse (contrairement à une première étude qui pointait du doigt la clope fumée 30min après le réveil).
En effet, le tabac est un excitant et, comme tous les produits excitants, augmente le niveau de stress, et d'autant plus qu'il crée une dépendance et un besoin d'assouvir le manque. A l'inverse, l'arrêt du tabac permet très vite de se sentir plus calme, plus détendue, et de mieux gérer le stress en cas de difficulté.
2 à 3 fois plus de dépression chez les fumeurs
Et les résultats montrent bien un taux de dépression plus important chez les fumeurs.
Pourquoi alors certaines personnes ont-elles l'impression d'être plus calmes lorsqu'elles fument? C'est que le fait de fumer libère de la dopamine – une substance chimique du cerveau qui provoque des sensations agréables. Mais cette impression de détente ne dure que quelques instants.
La cigarette apporte une sensation de détente et donne une sensation d'énergie. Elle est souvent vue par les fumeurs comme une amie aidant à surmonter les moments difficiles. L'ennui ou encore la solitude peuvent également amener certaines personnes à fumer.
Fumer 1, 2 ou 3 cigarettes par jour ne met pas à l'abri des effets toxiques du tabac sur les poumons, le coeur... Car on oublie trop souvent l'autre constante à suivre : la durée d'exposition c'est-à-dire le nombre d'années de tabagisme.
La réponse serait dans leur ADN. Pour leur analyse, les chercheurs ont étudié les dossiers de santé de plus de 50 000 personnes et ils ont découvert qu'une mutation "favorable" de l'ADN améliorait la fonction pulmonaire de certaines personnes et faisait écran à l'impact mortel du tabac.
La nicotine est un stimulant1 qui aggrave les insomnies, surtout si l'on fume une cigarette juste avant de se mettre au lit. Elle retarde l'endormissement, mais perturbe également les cycles du sommeil2. En effet, une étude a démontré que les fumeurs passaient beaucoup plus de temps dans un stade de sommeil léger3.
Selon les autorités scientifiques, un gros fumeur est une personne fumant plus de 25 cigarettes par jour. Les gros fumeurs constituent 26,7 % des fumeurs de cigarettes.
L'Office français de prévention du tabagisme précise quant à lui que "la fumée du tabac à rouler est en moyenne quatre fois plus nocive que celle des cigarettes industrielles". De même que les cigarettes dites "light" ne sont pas moins nocives.
18,4 % de la population de l'Union Europénne fume quotidiennement.
(2000) montre qu'un tabagisme important lors de l'adolescence semble être un facteur de risque de développer des troubles anxieux comme l'agoraphobie, le trouble anxieux généralisé et le trouble panique. Inversement, d'après la recherche de Sonntag et coll.
Mais arrêter de fumer réduit bien l'anxiété, confirment ces chercheurs du Kings College de Londres. Leur étude, publiée dans l'édition du 2 janvier du British Journal of Psychiatry, qui a suivi les niveaux d'anxiété de fumeurs montre en effet une forte réduction des niveaux de stress, après 6 mois d'abandon.
Selon une nouvelle étude, publiée dans Nature Genetics et relayée par Science Alert, la raison se trouverait peut-être dans l'ADN. Plus précisément, les cellules qui tapissent les poumons de certains fumeurs semblent moins susceptibles que d'autres de muter avec le temps.
« Entre 3 et 9 mois, la fonction pulmonaire retrouve une activité normale, prévient le Dr Rouzaud.
Tous les fumeurs ne développent pas de cancer. Cette différence est-elle due à des comportements différents vis-à-vis du tabac? Des chercheurs démontraient il y a deux ans que le risque de cancer broncho-pulmonaire augmentait de 80% avec la cigarette du saut du lit. Les mêmes chercheurs démontrent aujourd'hui pourquoi.
Les hommes sont les plus nombreux à fumer : 33,3 %, vs 26,6 % pour les femmes. Les jeunes de 12 à 25 ans qui fument régulièrement consomment en moyenne 12 cigarettes par jour.
Au sein de la population masculine, les Indonésiens sont les plus gros fumeurs (76%), suivis des Jordaniens (70%), des Chinois (47%) et enfin des Russes (59%). Selon l'OMS, plus de 5 millions de personnes meurent chaque année du tabac (1,5 million de femmes).
Il est effectivement peu recommandé de rallumer une cigarette qui a déjà été en partie consommée, car le bout de la cigarette est un mélange de cendres et tabac brûlé concentrés en substances nocives et cancérigènes.
Ainsi, les faits montrent qu'à long terme, les adolescents fumeurs sont aussi ceux qui rapportent davantage d'épisodes dépressifs. Cela est d'autant plus vrai pour les adolescents affirmant que le tabac a un effet sur leur humeur.
Après 15 à 20 ans d'exposition à la fumée de tabac les poumons, de roses qu'ils étaient au début, sont devenus gris ou noirs et la reproduction des cellules dégénère.