Dans le Dictionnaire de la langue philosophique (Foulquié, 1969, p. 89), incertitude indique le caractère de ce qui n'est pas déterminé ou déterminable, qui reste aléatoire, imprévisible, lié au doute.
L'incertitude est une certitude ébranlée, donc « une exaspération de ses besoins, une relance de son désir ». « On ne sait alors, de la certitude et de l'incertitude, laquelle déploie le plus de puissance, laquelle est action, passion ou réaction. » L'incertitude est souffrance. Comme toute passion, on en pâtit.
1. Caractère de ce qui est incertain : L'incertitude de son avenir préoccupe ses parents. 2. État de quelqu'un qui ne sait quel parti prendre, ou état plus ou moins préoccupant de quelqu'un qui est dans l'attente d'une chose incertaine : Être dans une profonde incertitude et incapable de se décider.
L'incertitude n'épuise pas la valeur de la philosophie mais elle en est une dimension essentielle. Qu'est-ce donc que l'incertitude et en quoi est-ce une vertu ? L'incertitude est le propre d'un esprit qui ne peut pas adhérer à un contenu de pensée parce qu'il a conscience de sa faiblesse théorique.
Si le doute est ainsi une notion proprement philosophique, l'incertitude peut renvoyer, dans le champ de la pensée, à une notion plus sociologique , si on la conçoit dans son lien avec le risque, la probabilité ou le hasard .
Généralement, pour les mesures effectuées au laboratoire, on ne possède pas de valeur de référence et on ne connaît pas la valeur exacte de la grandeur mesurée (par ex. vitesse d'un projectile (tir)). On parle alors d'incertitude.
Dans toute expérimentation, la prise de mesure comporte une part d'imprécision. La lecture de la mesure qui est effectuée en laboratoire est toujours la plus précise dans les circonstances. Toutefois, l'incertitude permet de décrire la dispersion de la valeur, soit l'intervalle dans laquelle la valeur exacte se situe.
Présenté pour la première fois en 1927, par le physicien allemand Werner Heisenberg, il énonce que toute amélioration de la précision de mesure de la position d'une particule se traduit par une moindre précision de mesure de sa vitesse et vice-versa.
Douter ce n'est pas renoncer à la vérité mais entreprendre une démarche pour la trouver. Le doute méthodique est le signe de la plus grande exigence de vérité, de celle qui ne se satisfait jamais du probable ou du vraisemblable.
Doute philosophique, doute méthodique de Descartes. Attitude du sujet pensant qui considère tout jugement sur tout objet de connaissance comme douteux afin de tendre vers la plus grande certitude possible, la certitude première étant celle du sujet pensant lui-même (cf. cartésien A b).
anxiété, doute, embarras, flottement, hésitation, indécision, indétermination, irrésolution, perplexité, scepticisme, vacillement.
L'incertitude offre aussi des occasions de réinventer notre façon de vivre. L'important est de définir ce qui est essentiel pour nous et d'être ouverte aux diverses façons d'y accéder. Bien sûr, il faut tenir compte des préoccupations financières; on ne peut prétendre que l'argent n'a pas d'importance.
Pour trouver l'incertitude, il faut déterminer les valeurs minimales et maximales. On détermine ensuite l'incertitude. La mesure finale est donc (240±10)m2 ( 240 ± 10 ) m 2 .
Le savoir c'est le pouvoir
La philosophie est donc née comme une étude de la nature fondamentale de l'existence, de la nature de l'Homme et de sa relation à l'existence. Sans une explication ou une interprétation du monde qui nous entoure, nous serions impuissants à agir sur la réalité.
En théorie, le doute est conseillé car il ne faut pas se précipiter, il ne faut pas confondre sa croyance avec un vrai savoir, etc. Mais en pratique, quand il s'agit de vivre, d'agir, il ne faut pas douter.
parce qu'il faut faire par soi-même l'épreuve de nos connaissances pour parvenir à la certitude ; Descartes ne peut être certain pour son lecteur. Le doute et la méthode ont donc des aspects subjectifs très marqués, alors même que Descartes espère fonder les sciences.
Le doute méthodique fut élaboré par Descartes. Dans cette théorie, il était préférable de douter de tout, tout en parvenant à trouver des vérités dites indubitables telle: "je pense, donc je suis". Le doute, est donc essentiel dans la vie courante et dans la philosophie, afin de raisonner et de juger correctement.
Incertitude TYPE B
Ainsi, une erreur et une incertitude diffèrent, en ce sens que l'erreur est la représentation de la différence entre une valeur mesurée d'une grandeur et une valeur de référence, et que l'incertitude évalue quantitativement la qualité d'un résultat de mesure, par un écart type.
Son énoncé le plus général est le suivant : "On ne peut pas construire un appareil macroscopique capable de déterminer comment l'alternative entre plusieurs voies empruntées par une particule quantique en évolution, est résolue sans du même coup détruire la figure d'interférence quantique".
Pour développer la confiance en soi, il faut donc accepter l'incertitude, accepter d'avoir des doutes. Lorsque l'on n'a pas de doutes, c'est que l'on est dans sa zone de confort. Mais la confiance est en dehors dans cette zone de confort, il faut aller la chercher.
Adjectif. Qui est entièrement déterminé, qui ne laisse place à aucune incertitude. Durée précise. Jour précis.
L'incertitude n'est pas le risque
Le risque est l'éventualité d'un danger. Il est donc à mesurer et à éviter. Mais l'incertitude est un état, un sentiment que nous éprouvons devant ce qui est imprévisible. Cet état est culturellement défini et peut être modifié.
Synonyme : en être réduit aux hypothèses, se méfier, rester dans l'expectative. – Littéraire : se défier.