L'illettrisme désigne la situation d'une personne qui a bénéficié d'apprentissages mais qui n'a pas acquis - ou qui a perdu - la maîtrise de la lecture et de l'écriture, en raison notamment d'apprentissages trop fragiles.
L'illettrisme touche majoritairement des hommes (60,5 %), des personnes de plus de 45 ans (à 53 %, mais aussi 4,6 % des 16-25 ans), vivant éloignées des grands centres urbains (26 % en zones rurales, 22,5 % dans des villes de moins de 20 000 habitants, 10 % dans des quartiers couverts par la politique de la ville).
L'illettrisme se définit par une acquisition insuffisante de la lecture, de l'écriture et du calcul, considérés comme des compétences de base afin d'être autonome dans les situations de la vie courante. L'illettrisme touche actuellement en France près de 7% de la population entre 18 et 65 ans1.
On parle d'illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n'ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante.
Un passé scolaire douloureux, des situations de rupture, de difficultés familiales, professionnelles, sociales, des situations de travail où le recours à l'écrit n'est pas nécessaire. Un effritement des compétences de base lorsqu'elles ne sont pas utilisées, pratiquées, des problèmes de santé…
Illettré = qui, bien qu'ayant été scolarisé, est incapable de maîtriser la lecture et/ou l'écriture d'un texte simple. Illettré a longtemps signifié « inculte, ignorant, qui n'a pas de lettres » (= de connaissances générales).
Souvent les difficultés en lecture et écriture se combinent, à des degrés divers, avec une maîtrise insuffisante d'autres compétences de base comme l'expression orale, le raisonnement ou l'utilisation des nombres.
Parmi les principales conséquences de l'illettrisme :
les difficultés à utiliser des biens et des services, à accéder aux soins, au logement, ... les difficultés à accéder à l'information à construire de nouvelles connaissances. les difficultés à accéder à l'emploi. les difficultés à participer à la vie sociale.
La lutte contre l'illettrisme et toutes les actions qui concourent au développement des compétences de base dans notre société contribuent donc très directement à améliorer le recours aux droits, à faciliter l'insertion sociale et professionnelle, à réduire la pauvreté.
7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.
L'illettrisme engendre un handicap aussi bien dans ses aspects pratiques que dans ses conséquences en termes de stigmatisation. Cependant, cela ne doit pas faire oublier la dimension des ressources mises en œuvre par les individus concernés.
Les libertés pour les personnes atteintes d'illettrisme sont plus ou moins réduites. Par exemple il sera difficile pour ces personnes d'avoir une liberté d'expression que ce soit sur les réseaux sociaux, des forums ou même en public. Il sera également compliqué d'avoir une liberté culturelle par rapport à la lecture.
Evitez d'utiliser les mots « analphabète » ou « illettré », qui sont vécus comme des injures. Mais privilégiez plutôt des formules telles que : « Est-ce difficile pour vous de lire ou d'écrire certaines choses ? », « Avez- vous parfois des difficultés pour lire ou pour écrire ? », « Quoi par exemple ? ».
Les États et territoires possédant les taux d'alphabétisation les plus élevés du monde sont Andorre, le Groenland (Danemark), la Corée du Nord, l'Ouzbékistan, et l'Ukraine. Les pays ayant les taux d'alphabétisation les plus faibles sont la Somalie, le Niger, le Tchad, le Soudan du Sud et l'Afghanistan.
L'analphabète n'a pas appris à lire et à écrire dans sa langue, pour la simple raison que, bien souvent, il n'est pas allé à l'école. L'illettré, lui, a été scolarisé mais cet apprentissage n'a pas conduit à la maîtrise de la lecture et de l'écriture ou bien cette maîtrise a été perdue.
ILLETTRISME – Selon le ministère de l'Education nationale réalisée auprès de 760 000 jeunes de 16 à 25 ans, un jeune Français sur 20 est en situation d'illettrisme en France et un sur 10 est confronté à des "difficultés en lecture."
Enseignement de la lecture et de l'écriture à un groupe social déterminé. (Habituellement, ce terme s'applique surtout à l'enseignement des adultes.)
Si, à l'échelle mondiale, le niveau d'instruction a globalement progressé, il présente encore de considérables disparités selon les pays. Ainsi il reste encore 950 160 millions d'adultes illettrés dans le monde, dont la moitié vit en Asie, essentiellement en Inde, en Chine, au Pakistan et au Bangladesh.
Mettez l'accent sur les langues et les alphabets les plus communément utilisés : Pour le simple apprentissage de l'alphabétisation, la langue ou l'alphabet utilisé n'a pas d'importance. Dans l'absolu, aucun n'est meilleur qu'un autre.
La dyscalculie est un trouble spécifique du développement (tel que la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dysgraphie, etc.
La dyslexie est un trouble d'apprentissage, tout comme la dysorthographie et la dyscalculie.
Lutter contre l'analphabétisme
travailler auprès des familles pour lutter contre le décrochage scolaire et inciter les parents analphabètes à accompagner leurs enfants vers une scolarité sereine et primordiale. permettre à tous d'accéder à des études qu'elles soient supérieures ou qualifiantes.
Analphabète = qui ne sait ni lire ni écrire. Illettré = qui est incapable de maîtriser la lecture d'un texte simple. Illettré a longtemps signifié « inculte, ignorant, qui n'a pas de lettres » (= de connaissances générales).
literate (en)[Ant.]