Le vrai s'oppose à l'erreur et à l'illusion. Il est une connaissance que l'on reconnaît comme étant juste et conforme à son objet. C'est un accord entre l'expérience et le langage. La proposition énoncée « il fait beau » est vraie uniquement et seulement si cela se vérifie dans la réalité et s'il fait réellement beau.
1. Ensemble de conceptions portant sur les principes des êtres et des choses, sur le rôle de l'homme dans l'univers, sur Dieu, sur l'histoire et, de façon générale, sur tous les grands problèmes de la métaphysique.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
Le vrai philosophe est donc un honnête homme qui agit en tout par raison, et qui joint à un esprit de réflexion et de justesse, les mœurs et les qualités sociales. (Ibid.)
Le vrai et la vérité diffèrent encore par la structure ou constitution (systasis), en ceci que le vrai est quelque chose de simple alors que la vérité est complexe ; plus exactement, elle est composée de « la connaissance d'une multitude de choses vraies ».
Le vrai s'oppose à l'erreur et à l'illusion. Il est une connaissance que l'on reconnaît comme étant juste et conforme à son objet. C'est un accord entre l'expérience et le langage. La proposition énoncée « il fait beau » est vraie uniquement et seulement si cela se vérifie dans la réalité et s'il fait réellement beau.
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
Véritable = qui est conforme à la réalité ; qui est réellement ce qu'on dit qu'il est, qui n'est pas imité. Cuir véritable. Vrai = conforme à la réalité.
On admet souvent aujourd'hui que la vérité est « subjective », ce qui signifierait que « ce qui est vrai pour moi est vrai ». On appelle « relativisme » la doctrine selon laquelle toutes les opinions se valent, c'est-à-dire sont également vraies, ou également fausses, selon le point de vue.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
Dans cette mesure, un jugement est dit vrai lorsqu'il correspond au réel : si je dis « cet immeuble fait trois étages », ce jugement est vrai si l'immeuble fait effectivement trois étages, et non cinq.
Cette règle de vérité dit qu'une chose n'est vraie que si elle est, à la fois, claire et distincte. Que l'être de l'objet considéré soit clair (“c'est un triangle”) et que la pensée du sujet qui le considère puisse s'énoncer distinctement (“ce dont la somme des angles est égal à deux droits”).
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer.
Nous avons le devoir de chercher la vérité, car il en va de notre dignité d'homme. Toutefois, ce devoir doit être adapté à la nature de la vérité qui, aussi utile soit-elle, peut s'avérer nuisible et destructrice si elle n'est pas maniée avec précaution.
La vérité n'est ni une opinion, ni un absolu
En effet, Kant explique dans la Critique de la raison pure que la vérité dépend de la structure a priori de l'esprit humain. Une connaissance est une synthèse, entre une intuition de la sensibilité et un concept de l'entendement, qui lui donne une forme.
Contraire : apocryphe, captieux, contestable, douteux, erroné, fantaisiste, fantasmagorique, faux, inexact, mensonger, présumé, prétendu. – Littéraire : fallacieux. 2.
adjectif, nom masculin et adverbe. Qui présente un caractère de vérité ; à quoi on peut et doit donner son assentiment (opposé à faux, illusoire, ou à mensonger). ➙ certain, exact, incontestable, sûr, véritable. Une histoire vraie.
1. Adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. 2. Idée, proposition qui emporte l'assentiment général ou s'accorde avec le sentiment que quelqu'un a de la réalité : Les vérités éternelles.
Le vrai, pour Aristote, répond finalement à quatre conditions: il se situe au niveau du discours ou de la pensée; il énonce (ou fait connaître) ce qu'il y a un autre niveau (l'être); il est vrai parce qu'il le dit tel qu'il est; et pour ce faire, il est composé du sujet dont il parle et d'un prédicat qu'il en dit.
Le sujet « pourquoi vouloir la vérité ? », présuppose que l'Homme est à la quête de la Vérité, ici la vérité signifie la connaissance, le savoir absolu sur le monde, les choses qui nous entourent et sur nous, les Hommes.
Nietzsche montre par là que pour lui la société ne repose pas tant sur un devoir de dire la vérité, comme le pensait Kant, puisque sinon tous les menteurs seraient exclus, mais plutôt sur le fait de ne pas nuire à autrui et de respecter ses intérêts.