« Nous ne pouvons dire en toute vérité que le temps est, sinon parce qu'il tend à ne pas être. » – Saint Augustin.
Pour Augustin, la difficulté ne tient pas seulement à ce que l'éternité nous échappe, le temps même, qui nous emporte, reste une réalité mystérieuse : toute sa substance tient dans l'instant indivisible qu'est le présent. Augustin mesure, comme les stoïciens et les néoplatoniciens, le temps.
- La pensée de saint Augustin est très marquée par le néo-platonisme : il ne voit aucune contradiction entre le christianisme et la philosophie de Platon. Il réconcilie le concept platonicien des « idées éternelles » avec le christianisme en considérant celles-ci comme partie intégrante du Dieu éternel.
“Si personne ne me demande ce qu'est le temps, je sais ce qu'il est ; et si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus” Élève saint Augustin, vous vous moquez de qui ?
Le temps. Le temps désigne l'ensemble des dimensions temporelles : le passé, le présent et l'avenir. Pourtant, si cette définition semble simple, elle n'en est pas vraiment une : le passé n'existe que par notre mémoire, le présent par notre attention et l'avenir par notre imagination.
Si personne ne me le demande, je le sais; mais si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus. Cette phrase de Saint Augustin contient 30 mots. Il s'agit d'une citation de longueur normale.
“On s'attache souvent moins à la femme qui touche le plus qu'à celle qu'on croit le plus facilement toucher.” “La beauté touche les sens et le beau touche l'âme.” “Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but.”
Celui qui est en vie a le temps d'en profiter.
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rives ; Il coule et nous passons ! Le temps est le péché de l'éternité. Ce n'est pas le temps qui manque, c'est nous qui lui manquons. Hâtons-nous ; le temps fuit, et nous entraîne avec soi : le moment où je parle est déjà loin de moi.
Saint Augustin définit alors le temps par sa nature subjective, c'est-à-dire par l'appréhension qu'on en a. Le passé existe dans notre mémoire, comme rétention du temps. Le futur existe par l'attente que nous en avons, sous la forme d'une anticipation. Le présent existe par notre attention.
Le Dieu d'Augustin est à la fois au-dessus des êtres humains et au plus profond d'eux-mêmes. Il en résulte un accent mis sur ce qu'il nomme la trinité intérieure : la mémoire, l'intelligence et la volonté. Si la mémoire est importante, l'idée de commencement, de renouveau, est également très présente.
Au Livre X des Confessions, saint Augustin dévoile son état d'âme de converti. Lucide sur ses égarements, il se tourne vers l'avenir, avec le désir de connaître la paix en Dieu. Suivons ses pas avec cette prière.
Kant révèle que le temps n'est pas seulement ce qui fait que les choses passent, mais aussi ce qui fait qu'elles arrivent en même temps et, plus fondamentalement encore, ce qui fait qu'elles durent.
Le mal existe mais, ontologiquement, il n'est rien. Il n'est pas créé car, en s'appuyant sur le récit biblique de la Création, Augustin nous dit que Dieu ne produit que du bien. Il n'est pas non plus incréé, comme le pensent les Manichéens, car alors la volonté divine serait limitée dans sa puissance.
Dans sa philosophie de la connaissance, Thomas d'Aquin reconnaît à l'âme un double pouvoir de connaître, dont l'un est sensible et l'autre suprasensible. Toute connaissance, dit-il, prend son origine dans les données sensibles ; mais il ajoute que cette perception sensible n'est pas la cause unique de nos concepts.
La vie est courte, mais on s'ennuie quand même. La vie est trop courte pour donner une seule minute à quelque chose qui ne fait pas ton bonheur. Il faut vivre tout simplement, prendre la vie comme une chance et non comme un fardeau.
« Je t'aime et je te suis unie comme l'escargot à sa coquille comme une fleur à la terre comme le coeur à la vie je n'imagine plus ma vie sans toi. Tu es de ma maison le toit, je t'aime...sans limite de durée. »
Qui ouvre la main, la fait ouvrir à ses voisins. Qui veut faire quelque chose trouve un moyen ; qui ne veut rien faire trouve une excuse. Le monde est une rose, respire-la, et à ton ami donne-la. Qui veut te donner un baiser trouve ta bouche même dans l'obscurité.
La durée: choses et progrès
Le temps est, comme l'espace, un milieu homogène; les instants ne se distinguent que par l'ordre. Ce concept ne convient pas à la réalité de notre vie psychologique, déroulée au contraire dans la durée.
Si personne ne m'interroge, je le sais ; si je veux répondre à cette demande, je l'ignore. Et pourtant j'affirme hardiment, que si rien ne passait, il n'y aurait point de temps passé ; que si rien n'advenait, il n'y aurait point de temps à venir, et que si rien n'était, il n'y aurait point de temps présent.
Le présent en ce sens-là, est un moment du temps infinitésimal, sans cesse évanescent, qui ne peut être vécu conformément au conseil du sage. Mais si l'on prend le temps au sens de la durée vécue, le temps subjectif tel qu'il apparaît à chaque homme, alors le présent prend tout son sens.