Le balafon des communautés Sénoufo du Mali, du Burkina Faso et de Côte d'Ivoire est un instrument de musique de type xylophone. Les pratiques et expressions culturelles liées à son usages sont reconnues comme une richesse faisant partie du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO.
Ces Sénoufos sont un mélange culturel d'immigrants des alentours d'Odienné et Fourou qui depuis des siècles s'étaient mariés avec les groupes du Royaume de Kénédougou, le « Pays de la Lumière » fit établir pendant le IX e siècle Sikasso était son capital. Si bien que, l'islam était la religion officielle.
B- La religion traditionnelle
Dans le village il y a un lieu sacré appelés : djinabii (les génies). Comme animal sacré, il y a un chat sacré. Le totem du village est qu'on n'y entre pas avec une perdrix vivante.
L'aire d'habitat des Sénoufo de la Côte d'Ivoire, qui couvre toute la région Nord, comprend une partie des régions Nord‑Ouest (département d'Odienné) et Nord‑Est (département de Bondoukou) de ce pays.
L'aire culturelle Sénoufo s'étend sur le nord de la côte d'Ivoire, les frontières du Mali et du Burkina Faso. (cf. carte). Ce peuple compte plus d'un million d'individus d'où une multitude de villages, de pratiques mais une homogénéité culturelle trouvée au travers la structure initiatique du Poro.
Le peuple Sénoufo, vivant dans la savane du nord du pays cultivent le riz, l'igname, l'arachide, le mil. Leurs mets tels que le « Kabato » accompagné de la sauce arachide, sont donc faits de grains. Les autres peuples du Nord tels que les Dioula ou les Koulango dépendent de la culture du riz, du mil, et de l'arachide.
DESCRIPTION. Ce masque Sénoufo est nommé « Kpélié » en langue vernaculaire. Ce type de masque était utilisé lors des rites de passage de la société masculine du Poro. Ce masque anthropo-zoomorphe est composé d'un visage humain surmonté de cornes.
Les Sénoufo, au Burkina Faso, sont les alliés des Dagara, des Lobi et des Djan. Or les Lobi de Côte d'Ivoire sont les alliés des Djimini, eux-mêmes alliés des Sénoufo qui sont les alliés de Yacouba, alliés des Gouro et des Godé.
Le Sénoufo se compose de plusieurs sous-groupes linguistiques dont le Senari, le Djimini, le Tagbana. Le Sénari comporte une vingtaine de dialectes et couvre principalement les régions de Boundiali, de Korhogo et de Ferké. Dans cette zone, le Tiembara est le dialecte principal.
Traoré est un nom de famille traditionnel du mandingue et notamment la francisation du mandingue Tarawele. Il est aussi utilisé chez les Sénoufos. Il est très courant au Mali, au Burkina Faso et au nord de la Côte d'Ivoire. Il signifie historiquement « le père », « le chef », « l'ancien ».
Il n'y a pas de cérémonie particulière de mariage. On ne va pas devant des autorités traditionnelles ou devant le chef du Poro. Le jeune homme est autorisé à prendre pour épouse la jeune fille et c'est là où se trouve le point curieux, le marié et la mariée n'habitent pas ensemble.
Les Krous regroupent un ensemble de peuples qui semblent tous avoir des origines claniques : Gbii, Wés, Bété, Tajuasohn, Klao, Glio-Oubi, Grebo, Alladian, Sapo, Konobo, Nyabwa, Krahn, Aïzi, Bakwé, Wane, Kuya, Godié, Dida, Kodia, Nyabwa et Ne-Yo.
Les Dioulas sont un groupe de commerçants itinérants originaires de l'actuel Mali, d'origine malinkés, Bambaras et soninké. On les trouve principalement en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso, et au Mali, dans une zone correspondant à l'ancienne aire d'influence du Mandé, dont ils sont originaires.
La population de Korhogo est constituée principalement de sénoufos et de malinkés .
En effet ce petit peuple qui fait seulement 10 VILLAGES est allié au peuple BETE, ce grand groupe ethnique situé au centre ouest de la cote d'Ivoire dont le chef lieu de sont respectivement Daloa, Gagnoa et Soubré.
Sur le plan culturel, les Lobi se rattachent aux petits groupes touna et dian, leurs voisins occidentaux, et aux Birifor, aux Dagari et aux Wilé, leurs voisins orientaux, que l'administration coloniale française et anglaise ainsi que les premiers ethnographes ont souvent assimilés aux Lobi.
Dans le cadre de la guerre, précise-t-elle, l'alliance interethnique se définit comme une forme de rapports sociaux instaurés par un pacte dont le but est de mettre fin à la guerre. En pratique, cette relation devient un contrat ou une alliance entre les signataires. Il s'agit d'un traité de paix.
Il vient ainsi assurer la sécurité des villageois. Le masque est aussi utilisé dans le domaine economique, lors de cérémonies pour le bon déroulement des moissons ou pour apaiser les dieux lors de catastrophes naturelles. Mais également lors de cérémonies ludique, lors de fêtes, réjouissances et jeux de danse.
Chaque année, les villageois de la région de Man célèbrent la fête des masques. Des compétitions de danses sont organisées entre les villages afin de rendre hommage aux esprits de la forêt qui, selon la tradition, sont réincarnés dans les masques.
Ce masque africain des Yaka septentrionaux, qui présente une poignée, est chapeauté d'un bonnet en vannerie, lequel est drapé d'un textile où des motifs décoratifs colorés s'écaillent partiellement. Le visage est ceint d'une bordure ocre rouge comprenant les oreilles et les narines.
Les paysans senoufo de Korhogo (Côte d'Ivoire)
Nettoyer les feuilles de Tchonron , laver puis mettre dans une casserole accompagnée de la potasse. Faire bouillir les feuilles puis les retirer. Garder les jus des feuilles puis ajouter la poudre d'arachide avec un peu d'eau puis porter à ébullition. Écraser les feuilles préalablement cuites dans un mortier.
En akie min bou lai yai. En gouro i sor an lê. En français je t'aime. En ebrie mai bou hê...