Une dureté satisfaisante correspond à un indice de dureté de 29 à 54. En dessous de 19, le savon sera mou et fondra assez vite. Au dessus de 54, le savon sera dur et pas forcément agréable à utiliser. 30 à 60 % d'huiles contenant des acides gras saturés ou d'acide oléique garantira une bonne dureté à un savon.
L'acide stéarique : d'origine végétale, l'acide stéarique permet d'obtenir un savon très dur qui dure très longtemps. Le sel : j'aime beaucoup utiliser du sel dans mes savons plutôt que de l'acide stéarique. Non seulement il apporte de la dureté, mais il a également des propriétés antifongiques très intéressantes !
La capacité moussante correspond à la capacité d'un ingrédient à former et à stabiliser une mousse. Elle est mesurée avec un équipement dédié, le Foamscan. Cet appareil mesure le volume de mousse produit après bullage, la stabilité de la mousse et son drainage.
Un savon bien fini ne contient ni soude ni huile. Les savons sont principalement composés de différents carboxylates de sodium, molécules de savon. Ils contiennent aussi de l'eau et des additifs variés. La glycérine ou glycérol est un sous-produit de la saponification que l'on peut éliminer.
Il s'agit d'un savon enrichi en agents surgraissants, comme les huiles végétales, la glycérine ou des graisses d'origine animale.
En signe d'authenticité, le savon est tamponné par une mention ou le logo du savonnier artisanal : « Saponification à froid » ou « Savon à froid ».
Les dermatologues conseillent généralement de privilégier les savons surgras ou sans savon pour le nettoyage du visage ou encore le corps. Le savon surgras a l'avantage de nettoyer et d'hydrater la peau. C'est un véritable soin apaisant et hydratant pour la peau.
Privilégier : un savon saponifié à froid surgras. Les savons de la meilleure qualité sont issus d'une saponification à froid. Le fait de ne pas chauffer les huiles permet de conserver les bienfaits des huiles et des beurres végétaux qui composeront le savon : vitamines, acides gras et autres antioxydants.
Le sel atténue la mousse, alors que l'huile de coco l'augmente. C'est pourquoi il y a un si gros pourcentage d'huile de coco dans cette recette. Toutefois, comme l'huile de coco est asséchante en haute proportion, nous avons ajouté un fort surgraissage.
En premier lieu la saponification à chaud permet de réaliser des savons en grande quantité mais elle fait perdre de leurs propriétés aux ingrédients présents dans ces derniers. D'autre part, la saponification à froid permet au contraire de préserver tous les bienfaits et toutes les propriétés des huiles.
Huile de ricin : composée principalement d'acide ricinoléique, elle donne de la mousse lorsqu'elle est associée à une huile riche en acide laurique (l'huile de noix de coco, par exemple). Elle fait également des savons très doux. Attention, en trop grosse quantité, elle peut donner un savon mou.
Un savon naturel va mousser normalement, sans excès. C'est une légère mousse qui nettoie et qui se forme grâce aux huiles végétales, nommées saponifiables, qu'il contient. L'huile de coco, par exemple, est saponifiable et permet, suite à un procédé, d'offrir des bulles aux savons lorsqu'ils sont au contact de l'eau.
Concernant le pourcentage de surgraissage, il se situe entre 5% et 8%. À vous de choisir suivant votre utilisation, ceux que vous avez envie de faire et les corps gras que vous avez utilisez. Je vous invite à rester entre 5% et 8%. Vous pouvez descendre en dessous de 5% pour un savon de ménage comme le 100% coco.
Le savon surgras, le savon d'Alep à 20%, le ghassoul ou le savon sans savon sont vos meilleurs (et seuls) alliés qui comptent.
Une solution de soude de 30% signifie qu'elle est composée de 70% d'eau et de 30% de soude soit pour 1000g de solution, de 300 g de soude et 700g d'eau.
Pour chaque 100 g de savon, verser une cuillère à soupe (15 ml) d'eau déminéralisée si votre savon est plutôt mou (si vous pouvez le déformer avec une pression des doigts), et deux cuillères (30 ml) à soupe d'eau déminéralisée si votre savon est plutôt dur (cassant).
Le séchage :
La salle de séchage doit être à une température de 18° à 20°, un taux d'humidité entre 40 % et 60 % et à l'abri de la lumière. Au bout de 4 semaines, un contrôle de pH est nécessaire et doit être entre 9 et 10,5. Le savon peut alors être utilisé sans risque d'assécher la peau.
Savon naturel à la lavande et au beurre de karité, hydratant et apaisant : convient aux soins du visage et du corps pour les peaux sèches, très sèches ou sensibles. Savon d'Alep traditionnel avec 5% d'huile de laurier : savon idéal pour les peaux plus sèches, car il contient un pourcentage plus élevé d'huile d'olive.
En tête, nous trouvons le traditionnel savon d'Alep et les savons surgras enrichis en matière grasse (beurre de karité ou lait d'amande douce). Les pains sans savon et le savon noir ont aussi leur place au palmarès.
Grâce à sa composition végétale, extra pur, le savon de Marseille est très recommandé pour les peaux grasses et acnéiques. Il peut être utilisé pour nettoyer la peau en profondeur et réguler le sébum. Par ailleurs, ce fameux savon mousse très bien et peut être utilisé en mousse à raser.
S'il y a bien un produit que l'on adore utiliser (et nous ne sommes apparemment pas les seules) c'est le Savon liquide pur végétal 18-en-1 de la marque américaine Dr. Bronner's. Vendu toutes les 3 secondes à travers le monde, on peut le dire : il est clairement devenu culte auprès des beauty addicts.
La notion de «surgras» signifie que le produit en question, gel lavant ou savon, est enrichi en agents surgraissants. Ces agents surgraissants sont le plus souvent d'origine végétale, comme l'huile de coco, l'huile d'olive, l'huile d'amande douce, l'huile de ricin, le beurre de karité, la lanoline...
Après deux ans de recherche et six mois de test, le Docteur Hassoun produit aujourd'hui un savon composé de poussière d'or pur, d'huile d'olive, de miel pur... avec des diamants incorporés. Le pain de savon de 160 grammes environ est vendu, selon le cour de l'or, entre 2.800 et 3400 USD.