La catharsis est alors, selon les auteurs, pensée soit comme une « purgation », soit comme une « purification ». Traduit par « purgation », le mot fait référence à la façon dont l'âme est débarrassée de ses émotions excessives par le spectacle.
n.f. Action de purger; évacuation des selles sous l'effet d'un purgatif. Selon Aristote, effet de purification des passions produit sur les spectateurs d'une représentation dramatique. Libération de tensions psychiques refoulées.
1. Purification de l'âme ou purgation des passions du spectateur par la terreur et la pitié qu'il éprouve devant le spectacle d'une destinée tragique.
Chez le philosophe grec Aristote, la catharsis se manifeste essentiellement au théâtre, lors d'une représentation dramatique : le spectateur libéré de ses passions va subitement être envahi par un double sentiment de pitié et de crainte, deux sentiments que son corps va ensuite rejeter et expulser pour provoquer ce que ...
La Fonction Cathartique. La fonction cathartique de la représentation esthétique. Le terme de catharsis est utilisé dans la Politique d'Aristote VIII 7 1341 b35 pour décrire la musique d'action et d'enthousiasme qui trouble l'âme afin de mieux l'apaiser.
La catharsis a ainsi une portée politique et le théâtre une valeur éducative. En psychanalyse, le terme désigne l'effet du rappel à la conscience d'un événement refoulé, à savoir : la disparition des troubles que l'événement traumatique provoquait. Par la catharsis, le sujet se libère du refoulement.
On peut affirmer que l'art est le propre de l'humain ou de toute autre conscience, en tant que découlant d'une intention, et que cette activité n'a pas de fonction pratique définie.
La catharsis est l'une des fonctions de la tragédie selon Aristote. Il s'agit de libérer les spectateurs de leurs passions en les exprimant symboliquement. L'idée est que le spectacle tragique opère, chez le spectateur, une purification des passions.
HIST. LITTÉR. Purgation des passions (dans la tragédie). Action d'apaiser ou d'éliminer les passions par leur représentation dans le théâtre tragique, d'après la doctrine d'Aristote.
La littérature grecque a trois grands auteurs de tragédie : Eschyle, Sophocle et Euripide.
La double énonciation est le fait qu'au théâtre les comédiens s'adressent à la fois aux autres comédiens et aux spectateurs. Les répliques composent, dans un dialogue, la partie du rôle prononcée par chaque comédien.
Le théâtre remplit différentes fonctions. Son objectif est de plaire, d'instruire, de dénoncer ou bien d'inquiéter. Toute pièce de théâtre tend à produire une émotion partagée collectivement.
Réponse : L'auteur d'une pièce de théâtre est appelé « dramaturge », que la pièce soit tragique, comique ou non. On peut ainsi dire que Molière, Corneille et Racine sont trois grands dramaturges du XVIIe siècle. Le mot vient du grec « dramatourgos », lui-même formé à partir du mot « drame » qui signifie « action ».
Contraction de "que" et "est-ce" visant à introduire une question posée directement. La phrase se terminera systématiquement par un point d'interrogation. Exemple : Qu'est-ce que tu vas faire aujourd'hui ?
Elle est influencée par les mythes grecs. La tragédie classique est toujours en vers, les personnages sont toujours nobles. Le personnage lutte contre son destin, il fait face à la fatalité et est confronté à des choix contradictoires qui entrainent des conséquences funestes (= fatal - le personnage meurt).
Dramatis personæ est une expression latine signifiant « personnages du drame ». Dramatis personæ est également l'expression utilisée pour désigner la liste des noms de rôles qui figure au début d'une pièce imprimée.
Exposition : début d'une pièce qui présente les personnages, le lieu et le temps de l'action, donne les informations essentielles pour comprendre la situation, et cherche à susciter la curiosité des spectateurs. Péripétie : événement qui modifie la situation, appelé coup de théâtre s'il est brutal et inattendu.
Loge : Lieu où les comédiens se changent et se maquillent avant la scène. Décor : Faux paysage (intérieur, extérieur) implanté sur et au fond de la scène. Il indique l'appartenance sociale, le genre de la pièce, donne des indications sur le lieu et le temps.
Cimabue (1240-1302).
Or, cette catharsis est produite par une imitation reconnue comme telle. Elle peut donc être considérée comme un processus cognitif plus que psychologique. Dans ce processus cognitif, le spectateur ressent d'abord la pitié, puis, par symétrie, la terreur, l'identification au héros survenant dans un second temps.
CRAINTE ET PITIE
La tragédie suscite, selon Aristote, «la pitié et la crainte», la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui. (Crainte devant la fureur de Cléopâtre abandonnée par ses fils dans Rodogune de Corneille, pitié devant la souffrance de Phèdre). Paradoxalement, ces sentiments sont source de plaisir.
J.-C. Aristote (384-322 av. J.-C. ) est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité. Il est avec Platon, dont il a été le disciple à l'Académie, l'un des penseurs les plus influents que le monde occidental ait connu.
Pour la première scène d'une pièce, ou à la rigueur, les deux premières scènes, on parle de scène d'exposition. Scène d'exposition : La scène d'exposition est le nom de la première scène d'une pièce de théâtre.