Les effets de commerces sont des documents émis par un créancier donnant ordre à un débiteur, par écrit et via une tierce personne, de payer une dette à un bénéficiaire à échéance. On compte parmi les effets de commerce la lettre de change ou un billet à ordre, entre autres.
On distingue principalement deux types d'effets de commerce : la lettre de change et le billet à ordre. Avec la lettre de de change, « le tireur » donne l'ordre à une autre personne « le tiré » (par exemple une banque) de payer une somme déterminée à un « bénéficiaire » à une date convenue.
L'effet de commerce est un moyen de paiement non rattaché à un organisme bancaire propre aux entreprises. Il peut revêtir la forme d'une lettre de change ou d'un billet à ordre. Échangeable, il permet notamment de faire circuler les créances d'un créancier à un autre.
La différence principale entre la lettre de change et le billet à ordre est que pour un billet à ordre, le tirage se fait à vue alors que pour la lettre de change, le tiré doit accepter le paiement. la lettre de change fait partie du droit des obligatrions alors que le billet à ordre est un acte unilatéral.
Les effets de commerce : Les effets de commerce peuvent être définis comme des titres négociables qui constatent, au profit du porteur, une créance de somme d'argent et qui servent à son paiement. Ils constatent toujours une créance à court terme. Il s'agit : Du chèque (instrument de paiement)
La traite est un acte de commerce écrit à travers lequel une personne appelée tireur (le créancier ou le fournisseur) invite une autre personne appelée tiré (le débiteur ou client) à payer une certaine somme à une date d'échéance en faveur d'une troisième personne dénommée le bénéficiaire (tireur ou son banquier dans ...
Différents moyens (dont l'escompte) permettent de faire circuler l'effet avec la créance incorporée. Les deux principaux effets de commerce sont la lettre de change et le billet à ordre.
La lettre de change est l'inverse du billet à ordre, c'est le créancier qui effectue la demande. Autre différence, dans cet acte, il y trois intervenants ( le tireur, le tiré et le bénéficiaire) tandis qu'avec le billet, il n'y a que deux intervenants (le souscripteur et le bénéficiaire).
Un effet de commerce impayé est un effet remis à l'encaissement ou à l'escompte sur le compte de l'entreprise, mais qui n'a pu être crédité faute d'une provision suffisante sur le compte du client. La banque retourne l'effet à l'entreprise, en lui imputant des frais si cet effet avait été escompté.
La traite définit un effet de commerce par lequel un créancier, appelé le tireur, invite un débiteur, appelé le tiré, à effectuer le paiement d'une somme d'argent à une date déterminée à une troisième personne, le bénéficiaire.
Endosser un effet de commerce, c'est apposer une signature au verso pour la transmettre à un autre bénéficiaire en ajoutant la mention « Payez à l'ordre de … » ; mais une simple signature sans cette mention suffit. Le porteur actuel de l'effet est l'endosseur.
Le "billet à ordre" est un document par lequel le tireur dit aussi le souscripteur, se reconnaît débiteur du bénéficiaire auquel il promet de payer une certaine somme d'argent à un certain terme spécifiés sur le titre.
Calcul de l'escompte
Le montant prélevé par la banque quand elle escompte un effet de commerce dépend du taux d'escompte. Coût de l'escompte = Valeur de l'effet de commerce x Taux d'escompte x Nombre de jours restants / 360.
Instrument mis à la disposition d'un client permettant de réaliser une opération (débit ou crédit) sur son compte. Il s'agit essentiellement des espèces, chèques, virements, cartes bancaires et monnaie électronique.
Les effets à l'encaissement sont les effets transmis à la banque en vue de l'encaissement à l'échéance. Les chèques à encaisser sont les chèques que l'entité a reçu de ses clients et qu'elle n'a pas encore transmis en banque.
le tireur (le vendeur), qui est celui qui émet la lettre de change, la signe et la remet au tiré, le tiré (l'acheteur), qui est celui qui doit payer la dette, le bénéficiaire (ou porteur), qui est celui qui doit percevoir l'argent conformément à l'ordre donné par le tireur.
Concrètement, le « tireur » (le fournisseur), donne au « débiteur » (le client) l'ordre de payer une certaine somme (à une échéance convenue au préalable), à l'attention du « porteur » (en général la banque du fournisseur). Pour faire simple, ce document constate une créance et en fixe les modalités de paiement.
Le billet à ordre est une reconnaissance de dette émise et signée par le débiteur. Pour le toucher, il doit être remis à une banque qui l'encaissera en débitant le RIB notifié sur le document à la date d'échéance mentionnée.
La remise à l'escompte ou négociation
La remise à l'escompte (ou négociation) d'un effet de commerce se fait avant la date d'échéance, généralement quand le fournisseur a un besoin de trésorerie urgent.
L'endossement des effets remis à l'encaissement consiste, avant signature, à y inscrire au dos : le nom du bénéficiaire, le numéro de compte du bénéficiare, la mention "Valeur à l'encaissement" et la date de remise.
L'effet domicilié est un moyen de réaliser une transaction financière entre deux parties. L'émetteur réalise ladite transaction et le fournisseur encaisse les fonds transférés. C'est un titre que l'on dit négociable puisque les partenaires se mettent d'accord sur un montant ainsi que sur un terme de paiement.
La traite bancaire assure à la personne qui la reçoit que les fonds sont disponibles. Elle est donc plus sûre que le chèque, qui peut être sans fonds. Pour le payeur, il est plus simple et pratique de remettre une traite bancaire de quelques milliers de dollars qu'une liasse d'argent comptant.
Aujourd'hui, elle est connue sous le nom de lettre de change relevé ou LCR et continue d'être utilisée dans les transactions commerciales, notamment dans le commerce international. Pour un vendeur, la LCR permet l'encaissement de la somme que lui doit un client à une date convenue.
Il se distingue par le fait qu'il sera remplacé ou remboursé automatiquement et au complet, dans un délai de 30 à 90 jours. Si le montant est supérieur à 1 000 $, les frais seront plus élevés que pour un chèque visé. Traite : La traite constitue le mode de paiement garanti idéal pour des montants en devises étrangères.